mercredi 21 septembre 2011

Quand tu ne la revois plus à l'entrée de la maison

Sans vouloir tomber dans le gnan-gnan ou le pathétique, un petit mot pour la douce fofolle qui a quitté la maison la semaine dernière.

Guetter derrière la porte les soirs de repas, couiner et vouloir absolument sortir quand on vide le camion. Me sauter dessus quand je rentre d'un grand voyage ou d'une balade de quelques heures. Poser ta tête sur mes genoux. Me pousser jusqu'à ce que je tombe parce que tu me fonces dessus. Me baver dessus. Me snober parce que de toute façon tu as toujours préféré papa. Mais m'aimer quand même.


Saute bien dans les flaques là haut ma jolie Dolly

Un... deux... trois !

Des fois ça fait tellement longtemps que tu ne sais plus. Tu as envie de reprendre, mais tu n'es pas sûre. Peut-être plus rien à dire.

Peut-être que si, finalement. Ou au moins des petites choses, des moments.

Un week end à la campagne, au "champ" qui m'a tellement permis de lâcher prise.








De nouveaux amis, des jeux, du camping, une roue de la bonne fortune, du soleil, un peu de pluie, un croquet à deux heures du matin, des sourires et l'impression de se sentir un peu moins seule pour un instant, de la barbe à papa, une pêche à la ligne, de la gadoue plein les chaussures, une grosse fatigue mais le sourire aux lèvres.