lundi 28 avril 2008
dimanche 27 avril 2008
Quand le dimanche sauve le week end
Samedi de course folle après le train, de course folle après le temps, le temps de manger, de dire bonjour à ma grand-mère, de me maquiller, de me préparer...
Puis de mettre le pain, les boissons, et d'autres choses diverses dans les camions. Puis courir pour préparer les tables, essayer d'éviter de casser les aquariums, éponger, plier les serviettes d'une façon qui ressemble à peu au soulier d'Aladdin. Puis lancer l'apéritif, les petits fours, courir dans l'herbe si verte sous le premier et chaud soleil.
Courir pour le début du repas, courir entre les tables, courir pour apporter du vin et de l'eau. Dresser et débarrasser. Arriver au dessert, café, ranger.
Et finir par rentrer et dormir. Enfin.
Et passer le dimanche les orteils en éventail. Au soleil sur le transat. Vernis et lecture débile. Chat sur les genoux et discussion entre nièce et tante.
Courir à nouveau pour repartir. Et retrouver la cousine pour trois jeux que je ne connaissais pas... Syllabus, Cash & Guns, Crôa. Une bonne soirée où j'ai ri, menacé des gens avec un pistolet en mousse, mangé de la pizza...
Il fait bon être dimanche.
mardi 22 avril 2008
lundi 21 avril 2008
Quand on lit 1984
Une lecture longue et lente. Dure. Une évidence de l'écriture et des faits. Un monde réel qui n'existe pas que dans un esprit. Mais sur papier. Et qui se reflète dans notre monde.
1984 de George Orwell est sans doute le livre que presque tout le monde a lu, et que je voulais enfin découvrir. J'ai mis plus d'un mois à le lire. Non qu'il ne m'ait pas plu, bien au contraire. Mais, ne lisant que dans le métro ces temps-ci, à raison de quinze minutes par jour, je ne pouvais pas aller loin... Bizarrement le soir ça ne marchait pas. Je ne voulais peut-être pas que Big Brother s'infiltre dans ma tête avant de dormir.
Sauf ce soir. Ce soir je devais savoir. Et tout s'est éclairé. Puis tout s'est assombri. J'ai su. Plongée dans un monde où le moindre clignement d'œil peut trahir, la moindre pensée peut être synonyme de mort, j'ai eu peur. J'étais même terrifiée. Bien sûr il y a le rapprochement avec notre époque, et c'est trop douloureusement vrai. Comment a-t-il vu tout ça?
Mais ce qui m'a effrayée, c'est ça :
La doublepensée se place au cœur même de l'Angsoc, puisque l'acte essentiel du Parti est d'employer la duperie consciente, tout en retenant la fermeté d'intention qui va de pair avec l'honnêteté véritable. Dire des mensonges délibérés tout en y croyant sincèrement, oublier tous les faits devenus gênants, puis, lorsque c'est nécessaire, les tirer de l'oubli pour seulement le laps de temps utile, nier l'existence d'une réalité objective alors qu'on tient compte de la réalité qu'on nie, tout cela est d'une indispensable nécessité.
Toute la partie qui touche au mensonge me touche. Non pas que je sois une menteuse incontrôlable, non, de ce côté là je ne suis qu'une fille. Mais à moi-même. Continuellement. Pour tout. Cerner les choses désagréables, et les mettre de côté, les unes après les autres. Parfois les ressortir et avoir mal. Et puis recommencer. C'est pour ça que je me dis toujours que ce réflexe m'amènera un ulcère...
Mais ceci dit, je relirai 1984, et j'essaierai de relever tout ce qui a trait à maintenant, et qui est, encore une fois, trop douloureusement vrai.
1984 de George Orwell est sans doute le livre que presque tout le monde a lu, et que je voulais enfin découvrir. J'ai mis plus d'un mois à le lire. Non qu'il ne m'ait pas plu, bien au contraire. Mais, ne lisant que dans le métro ces temps-ci, à raison de quinze minutes par jour, je ne pouvais pas aller loin... Bizarrement le soir ça ne marchait pas. Je ne voulais peut-être pas que Big Brother s'infiltre dans ma tête avant de dormir.
Sauf ce soir. Ce soir je devais savoir. Et tout s'est éclairé. Puis tout s'est assombri. J'ai su. Plongée dans un monde où le moindre clignement d'œil peut trahir, la moindre pensée peut être synonyme de mort, j'ai eu peur. J'étais même terrifiée. Bien sûr il y a le rapprochement avec notre époque, et c'est trop douloureusement vrai. Comment a-t-il vu tout ça?
Mais ce qui m'a effrayée, c'est ça :
La doublepensée se place au cœur même de l'Angsoc, puisque l'acte essentiel du Parti est d'employer la duperie consciente, tout en retenant la fermeté d'intention qui va de pair avec l'honnêteté véritable. Dire des mensonges délibérés tout en y croyant sincèrement, oublier tous les faits devenus gênants, puis, lorsque c'est nécessaire, les tirer de l'oubli pour seulement le laps de temps utile, nier l'existence d'une réalité objective alors qu'on tient compte de la réalité qu'on nie, tout cela est d'une indispensable nécessité.
Toute la partie qui touche au mensonge me touche. Non pas que je sois une menteuse incontrôlable, non, de ce côté là je ne suis qu'une fille. Mais à moi-même. Continuellement. Pour tout. Cerner les choses désagréables, et les mettre de côté, les unes après les autres. Parfois les ressortir et avoir mal. Et puis recommencer. C'est pour ça que je me dis toujours que ce réflexe m'amènera un ulcère...
Mais ceci dit, je relirai 1984, et j'essaierai de relever tout ce qui a trait à maintenant, et qui est, encore une fois, trop douloureusement vrai.
mardi 15 avril 2008
Quand on a trouvé les parfaites
Il y en a une paire par saison en général. Les chaussures que je vais porter et regarder au bout des mes pieds toute la journée. Et sourire quand je vais les apercevoir.
Ce sont les argentées là, juste au-dessus. Parfaites. Juste parfaites. Pas trop hautes, confortables, et ce côté chaussures de princesse. Il va falloir me retenir de les mettre tous les jours!
Ce sont les argentées là, juste au-dessus. Parfaites. Juste parfaites. Pas trop hautes, confortables, et ce côté chaussures de princesse. Il va falloir me retenir de les mettre tous les jours!
dimanche 13 avril 2008
Quand on joue à "La guerre des moutons"
J'aime bien quand on (ma cousine et son copain en général) me fait découvrir un nouveau jeu. Ce soir c'était La guerre des moutons.
Le principe est rigolo, si on aime les dominos, les triominos, ce genre de jeu de placement et la réflexion que ça implique. Ici le but est simple : faire le plus grand champ possible de moutons. Ou plutôt le plus grand troupeau. Mais qui dit grand troupeau dit grand enclos. Il faut un peu de temps pour s'adapter, et savoir quel type de stratégie adopter (plutôt développer son propre enclos ou embêter les autres?)... Evidemment quand on débute on se fait facilement avoir (vous aurez bien compris que je parle pour moi), mais bon, ça fait partie du jeu, et on passe une bonne soirée! A refaire dès que possible...
Le principe est rigolo, si on aime les dominos, les triominos, ce genre de jeu de placement et la réflexion que ça implique. Ici le but est simple : faire le plus grand champ possible de moutons. Ou plutôt le plus grand troupeau. Mais qui dit grand troupeau dit grand enclos. Il faut un peu de temps pour s'adapter, et savoir quel type de stratégie adopter (plutôt développer son propre enclos ou embêter les autres?)... Evidemment quand on débute on se fait facilement avoir (vous aurez bien compris que je parle pour moi), mais bon, ça fait partie du jeu, et on passe une bonne soirée! A refaire dès que possible...
vendredi 11 avril 2008
Quand on pense à l'Inde
Alors on veut un daal. Comme là-bas. Du coup bientôt je vais essayer ça :
C'est une recette de Pankaj.
On verra si cette recette me rappelle le jour où les gentils serveurs du restaurant s'étaient occupés de moi quand j'étais malade, et que j'avais eu droit à du daal. C'était trop bon!
C'est une recette de Pankaj.
On verra si cette recette me rappelle le jour où les gentils serveurs du restaurant s'étaient occupés de moi quand j'étais malade, et que j'avais eu droit à du daal. C'était trop bon!
jeudi 10 avril 2008
Quand on a la pression
Cumuler la précision et la rapidité. Réussir à finir ces vestes et ces pantalons dans les temps en les faisant bien. Et vite.
Sans défaire. Et refaire. Et redéfaire. Et rerefaire. Une sorte de cercle vicieux. Sauf que le tissu s'abîme et que la patience s'effiloche. L'exaspération se pointe. La lassitude.
Et cette fichue envie de jeter cette satanée veste par la fenêtre!
Pourquoi toujours regarder notre travail avec suspicion? Pourquoi venir sans arrêt nous dire que "le repassage c'est important, il ne faut jamais négliger la préparation. Et ne vous servez pas de la vapeur!" Une fois oui. Deux fois. Trois fois. Mais à la dixième? On a envie de dire : "oui je sais que j'ai mal travaillé mais arrêtez de me le répéter je le vois toute seule!"
Apprécier ce que l'on fait. Mais ne pas oser prendre de l'assurance. Avec ces regards qui pèsent, qui nous surveillent.
Ah oui. C'est vrai. Là-bas c'est une grande famille. Donc ça se tient.
Sans défaire. Et refaire. Et redéfaire. Et rerefaire. Une sorte de cercle vicieux. Sauf que le tissu s'abîme et que la patience s'effiloche. L'exaspération se pointe. La lassitude.
Et cette fichue envie de jeter cette satanée veste par la fenêtre!
Pourquoi toujours regarder notre travail avec suspicion? Pourquoi venir sans arrêt nous dire que "le repassage c'est important, il ne faut jamais négliger la préparation. Et ne vous servez pas de la vapeur!" Une fois oui. Deux fois. Trois fois. Mais à la dixième? On a envie de dire : "oui je sais que j'ai mal travaillé mais arrêtez de me le répéter je le vois toute seule!"
Apprécier ce que l'on fait. Mais ne pas oser prendre de l'assurance. Avec ces regards qui pèsent, qui nous surveillent.
Ah oui. C'est vrai. Là-bas c'est une grande famille. Donc ça se tient.
Quand on souffle
Oups, hier j'ai tapé un billet que j'ai oublié de publié, je le publie donc ce soir.
Ouf! Un soir de libre. Et rien de fait. Que c'est bon!
Hier, Yael Naim.
Oui je suis une sale copieuse de Sasa, mais tant pis, elle était belle cette chanson. Ici l'ambiance concert. Mais allez regarder chez elle pour le joli clip de cette chanson.
En tout cas c'était magique. Sa présence et sa spontanéité, sa musique. Et sa joie de vivre. Et à la fois le côté qui tempère de David Donatien, comme une base solide pour sa musique. Et pis 3 loustics avec moi qui m'ont fait rire.
Ouf! Un soir de libre. Et rien de fait. Que c'est bon!
Hier, Yael Naim.
Oui je suis une sale copieuse de Sasa, mais tant pis, elle était belle cette chanson. Ici l'ambiance concert. Mais allez regarder chez elle pour le joli clip de cette chanson.
En tout cas c'était magique. Sa présence et sa spontanéité, sa musique. Et sa joie de vivre. Et à la fois le côté qui tempère de David Donatien, comme une base solide pour sa musique. Et pis 3 loustics avec moi qui m'ont fait rire.
mardi 1 avril 2008
Quand on est -très- fatiguée
Quand la fatigue prend complètement le pas sur soi. La fatigue physique, la crève qui s'installe, qui me couche complètement.
Et voir finalement les choses. La saturation. J'ai passé un mois de mars très rempli, très joyeux, plein de retrouvailles, et de rencontres, surtout celle d'un ptit bonhomme...
Mais là avril je ne peux plus. Et pourtant. Je sais que je dois aller chez mes parents le week end qui arrive. Et deux semaines après, pour organiser des vacances. Et la semaine suivante pour travailler. Un mariage en mai. Et aussi un week end à Lyon qu'il faut caser.
Et le boulot. Toujours aussi intéressant, mais fatiguant. Il faut parfois ajouter du travail chez Derhy. Et les soirées avec les amis. Et les concerts. Et les cours de théâtre.
Et j'ai parfois l'impression de me couper en quatre. De ne pas savoir dire non. Et quand ça m'arrive, cette espèce de culpabilisation qui en découle.
Je ne sais plus comment faire. Est-ce que j'ai trop d'amis? Est-ce que je ne suis plus attentive à certains? Certainement. On fréquente certaines personnes par phases, non? Mais comment réussir à équilibrer les choses? Réussir à voir tous ceux que l'on veut voir parce qu'on les apprécie, sans se perdre soi-même de vue, au risque de s'égarer dans les limbes de la sur-fréquentation, la sociabilité à tout prix...
La peur du vide qui se remanifeste?
Et voir finalement les choses. La saturation. J'ai passé un mois de mars très rempli, très joyeux, plein de retrouvailles, et de rencontres, surtout celle d'un ptit bonhomme...
Mais là avril je ne peux plus. Et pourtant. Je sais que je dois aller chez mes parents le week end qui arrive. Et deux semaines après, pour organiser des vacances. Et la semaine suivante pour travailler. Un mariage en mai. Et aussi un week end à Lyon qu'il faut caser.
Et le boulot. Toujours aussi intéressant, mais fatiguant. Il faut parfois ajouter du travail chez Derhy. Et les soirées avec les amis. Et les concerts. Et les cours de théâtre.
Et j'ai parfois l'impression de me couper en quatre. De ne pas savoir dire non. Et quand ça m'arrive, cette espèce de culpabilisation qui en découle.
Je ne sais plus comment faire. Est-ce que j'ai trop d'amis? Est-ce que je ne suis plus attentive à certains? Certainement. On fréquente certaines personnes par phases, non? Mais comment réussir à équilibrer les choses? Réussir à voir tous ceux que l'on veut voir parce qu'on les apprécie, sans se perdre soi-même de vue, au risque de s'égarer dans les limbes de la sur-fréquentation, la sociabilité à tout prix...
La peur du vide qui se remanifeste?
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