vendredi 10 octobre 2008

Rumba et vacances

Ouuuuuaaaaaaiiiiiis!

Ça, c'est le cri que j'ai poussé intérieurement à 17h, parce que je suis en vacances.

Plus d'infos sur ce film

C'est aussi le cri de joie que les écoliers poussent en sortant de l'école dans Rumba, film d'Abel, Gordon et Romy. Et le cris de leurs professeurs lors de cette même fin de journée.

Il suffit de cinq petites minutes pour se rendre compte que ce film n'est pas ordinaire. Que s'il se déroule dans notre pays, ses habitants vivent sur une autre planète. Ils parlent peu. Mais leur corps raconte toutes leurs émotions.

Ce sont des clowns.

"On avait envie de montrer des gens qui traversent des épreuves, des gens qui reçoivent des tuiles sur la tête à longueur de journée, mais ce ne sont pas vraiment des tuiles puisqu’on est des clowns. C'est ça être clown ; c'est vivre des situations graves mais les raconter sur le mode comique." Voilà ce que dit Dominique Abel à propos de son film.

Et cela s'applique bien. On est ici dans le burlesque. La gestuelle. Des notions qui se perdent dans le cinéma actuel. Pas au théâtre ni au cirque. Mais le cinéma exploite peu ce que le corps peut offrir.

Il ne s'agit donc pas de parler de l'histoire, mais du ressenti face à ce film. Et le bien être qui s'installe dans ce rire simple. Qui vient de la maladresse des personnages, touchante, humaine. De cette poésie qui s'en dégage.

Encore un film coloré qu'il est bon de voir.

mercredi 8 octobre 2008

Et en passant

Demain soir, à l'Eclipse, à 20h30, au métro La Fourche :

Monsieur Garciaphone jouera, avec Monsieur JOhn-JOhn.

Les infos sont donc sur le myspace du premier monsieur. Voilà.

J-2

Dans deux jours. Les vacances. Ce moment où je suis sensée me reposer, me désorganiser, entreprendre ce que je veux entreprendre depuis longtemps. Me laisser dépasser par les évènements si je veux. Me retirer du monde si je veux.

Je rêve de pluie et de Bretagne. D'être sous la pluie sous une plage bretonne, seule. Avec des bottes. Et un ciré. Mais ne pas partager ce moment là serait triste aussi. J'ai envie de famille. J'ai envie d'Alsace. J'ai envie de coudre au gré de mes envies.

J'ai envie de ne pas suivre le programme. J'ai envie d'arrêter de stresser et de courir.

C'est mal parti.

Mais je vais essayer.

vendredi 3 octobre 2008

Dans la semaine

Mercredi matin, 5h10. Mon portable vibre. Me réveille. "Inconnu".
Ben voilà je suis stressée.

8h40. "Inconnu".
9h. "Inconnu".
9h20. "Inconnu".
10h. "Inconnu".
10h20. "Inconnu".

Comme je ne peux pas répondre au téléphone au travail, j'ai dû attendre la pause de midi pour écouter mes messages. Et puis de toute façon voir quelqu'un (que je ne connais pas) qui s'obstine autant, ça me stresse.

Les messages :
- "Évitez de donner votre numéro de téléphone au mari d'autrui, parce que c'est vraiment pas gentil." (on sent la femme au bord des larmes)
- " Il vous a pas dit qu'il avait quelqu'un qui vivait avec lui ? Bah en tout cas, si vous laissez un message sur le répondeur, ça va aller très mal."

Et là. Mon regard interloqué. Quoi ? Moi, donner mon numéro de téléphone au mari d'autrui ? Ça ne va pas la tête ? Et bizarrement, tout ça m'a fait sourire. C'est triste pour cette femme. Mais tellement inattendu. Je ne sais pas qui est cette femme. Ni qui est son mari. Leur situation est peut-être difficile. Mais elle ne me regarde pas. Une maîtresse traîne quelque part dans la ville.

Et moi je ris en marchant sous le soleil.