mardi 31 mars 2009

Du shampoing solide ?

Un petit article lu ici, et une meilleure amie de passage qui veut découvrir parce qu'elle sait qu'il y a des boutiques Lush à Paris... Il n'en faut pas plus pour me convaincre de tester moi aussi. Après tout c'est étrange là-bas, ils font des shampooings solides, je dois bien me faire une idée sur cette méthode économique et écologique.
Ils font aussi des savons à la coupe, on dirait des gâteaux, des flans, et tout ça sent très bon. Mais forcément, le plus intrigant reste les shampooings solides. Celui de la photo au-dessus s'appelle Karma Koma, il sent très bon, l'odeur se diffuse même hors de ma salle de bain et atteint mon lit, chose très agréable quand je lis... Bon certes la distance n'est pas énorme, mais quand même... Et pour avoir la peau douce : 

Il s'appelle Ipanema, c'est un savon exfoliant au sable et aux agrumes... Il m'en faudrait quand même un deuxième, parce que faire des gommages tous les jours, ça ne doit pas être trop conseillé ! 

En tout cas je suis contente d'avoir l'occasion d'essayer. Finalement le shampooing n'est pas trop dépaysant, il mousse bien, il sent bon et en plus il a une couleur rigolote. Moi j'aime le vert et les jolies choses dans ma salle de bain, du coup, je suis gâtée ! La prochaine fois j'essaierai le jaune, le 2-en-1... 

Un peu de bruit

Pour qu'ici me ressemble un peu plus, de la musique par la droite (et un truc parlé de Pierre Desproges parce que ce monsieur est génial enfin était et que je ne l'ai découvert que le mois dernier... y'a des trucs comme ça). 

Des trucs qui me donnent ou pas envie de me bouger les fesses, parfois de pleurer et aussi de rire. Si vous traversez toutes ces émotions à son écoute, chapeau !

lundi 30 mars 2009

Une histoire d'obsession

Merci les gentilles vendeuses qui se cassent la tête (pour rester polie) et qui cherchent vraiment à faire plaisir aux clientes...

Il y a un mois et demi peut-être, je suis passée devant mon nouveau sac de rêve, un sac Accessoire Diffusion, bleu électrique (le fait qu'il soit électrique est très important dans cette histoire). A Strasbourg. Et un peu dans la dèche. Moi, je me disais que ce n'était pas grave, que j'allais le retrouver à Paris sans difficulté aucune. Que neni. 

Je suis allée dans une boutique de cette marque. Et là, la vendeuse, gentille donc, essaie de trouver le sac dont je lui ai fait la description. Mais elle ne voit pas. Il faut que je vous précise que les sacs de la nouvelle collection sont bleu roi. Elle réfléchit, cherche, mais non. Y'a pas.

Moi un peu dépitée, je me dis, tant pis, je retrouverai peut être dans une autre boutique. Et aujourd'hui, au Printemps (quel bol je n'y mets jamais les pieds) je retombe sur cette gentille vendeuse qui ne m'avait pas oubliée, qui avait réfléchi, mais qui ne voyait toujours pas. Et elle me demande le prix de ce fameux sac, et vu le faible prix par rapport à ceux de la marque (mais bon, pas donné quand même) elle a une illumination et me dit "c'est le bleu électrique de la collection hiver". Elle part le chercher au stock, elle allait le renvoyer au siège, comme les invendus donc. Et elle me le fait à ce fameux petit prix, prix soldes en fait.

Et je l'ai. Mon sac obsession absolument déraisonnable en ces temps où je devrais économiser pour un voyage pas si lointain. Mais bon, il me faudra bien un beau sac au Canada aussi, non ? Et puis heureusement qu'elle l'a retrouvé aussi, parce que je commençais à me dire que j'étais une sorte de Jeanne d'Arc, sans les voix, mais avec les hallucinations...

La bête :

vendredi 27 mars 2009

Tiens, et si je mettais des posters sur les murs ?

A défaut de pouvoir changer la décoration de chez moi, je change celle du blog. Il en a besoin, j'en ai besoin. Je rêve de vide, de placards rangés, de netteté, et de... rien. Un rien presque absolu qui serait contrebalancé par une belle bibliothèque, pleine, et rangée.

Mais on veut toujours ce qu'on ne peut pas avoir, je suis née bordélique, je mourrai bordélique. Une fois la robe de mariée finie, ça ira mieux, mais il y aura toujours un travail, un ou plusieurs livre en cours, des tas de fringues... 

Le seul moment où je pourrai profiter de mon appartement presque vide sera avant de partir au Canada, vers novembre. Mais ce qui est triste, c'est que j'aurai aussi vidé mes étagères de leurs livres...

Ces histoires qu'on nous raconte #1

Je ne suis plus trop là, c'est un fait. Non pas le manque d'idées, j'en ai à la pelle, mais la flemme en partie, et surtout le fait que je cours. Tous les jours. Kyo sort de mon corps !!! Excusez moi.

Mais s'il y a une chose que j'ai envie de faire ici, et à un rythme régulier, di
sons que ça peut être la "fiche de lecture du vendredi", vendredi c'est bien non ? 

Et pour commencer... 

Un bonheur insoupçonnable de Gila Lustiger. 

Il va des histoires comme des trésors. Ceux qu'on a parfois envie de garder pour soi, et ceux qu'on partage. Celle-là fut dès le début un trésor partagé, un livre offert par une amie.

Je n'aime pas que les gens disent qu'offrir un livre est une chose aisée. Offrir un livre révèle énormément sur la personne qui offre, et aussi énormément sur ce que pense cette personne de celle à qui elle offre le livre. Comme n'importe quel cadeau bien (ou mal) choisi en fait. Mais pas tout à fait. Parce que ce geste dévoile un bout de ces trésors non partagés qui le deviennent enfin. Et si je pars dans cette description ce n'est pas pour la flatter, mais simplement pour expliquer qu'elle me connaît. Et que sur notre rapport aux livres on se ressemble je crois.

Mais revenons à nos moutons. Dans ce livre, comme l'indique son titre, Gila Lustiger nous parle de bonheur. Pas de celui acquis sur lequel on croit qu'on peut se reposer, non. De sa quête. Des épreuves qui la jalonne. Malgré tout, ce n'est pas un livre sur la peine, mais plutôt sur les peines, ces petites qui font notre quotidien, et comment, en étant là pour les autres, on peut changer leur quotidien à eux. Un livre sur les petites choses en somme. Pas vraiment comme La première gorgée de bière, de Delerm (père), peut-être plus proche de l'esprit du Monde de Sophie, de Jostein Gaarder. Pour cette philosophie accessible et nécessaire. 

Et si on retrouve son âme d'enfant à la lecture... Ce sont pour les images. Bien sûr que vous me comprenez. Ces images qui ont disparu de nos livres dès qu'on a été assez raisonnables pour lire des livres de grands. Sans images. Ici elles sont dessinées par une illustratrice qui a un univers qui me parle beaucoup, délicat et décalé, proche de Burton et de son Petit enfant huître (dont je parlerai la prochaine fois tiens) mais aussi de Quentin Blake, vous savez, celui qui illustre les histoires de Roald Dahl. Cette illustratrice, Emma Tissier, a aussi un blog qui s'appelle Luciolland

Finalement, pour les belles histoires et les belles images, lisez ce livre, vous aurez l'impression de découvrir un trésor...

mercredi 18 mars 2009

En suspension...

Quand j'aurai fini, oui quand j'aurai fini, je reviendrai. Si je peux, un peu plus tôt. De toute façon j'ai du boulot sur ce blog, je l'aime plus comme ça. 

Il va falloir que je prenne des cours avec des demoiselles qui s'y connaissent. Elles sont pas sorties ! Et moi non plus...

mardi 10 mars 2009

Je reviendrai...

... à Montréal... 

Je pourrais aussi revenir par ici, ça ne serait pas un mal. 
J'ai plein de choses à raconter, mais ce n'est pas le plus important en ce moment.

Le plus important, c'est que j'ai fait des muffins. A la myrtille. Moelleux et fondants. Délicieux quoi. Avec un peu de crumble à la cannelle dessus. Pour le croustillant. Ou le crépitant.

Mais je les ai fait pour une raison particulière. C'était ma façon à moi de...

Fêter... MON DÉPART POUR LE CANADA !!!!! 

Le service des visas a validé ma demande, je peux partir ! Youpiiiii !

Et maintenant, je peux dormir tranquille, c'est la fête. 

J'ai plus qu'à trouver un logement, un travail, acheter mes billets, vérifier que mon passeport est toujours valide, m'occuper de l'assurance qu'ils demandent pour le PVT, vérifier que je suis capable de les comprendre ces québécois, brouillonner mes lettres de résiliation de comptes de téléphone et internet, trier mes affaires, ranger... 

Siro, il faudra que tu m'expliques comment tu as fait !