dimanche 29 avril 2007
Sentir les fleurs...
... et regarder mon père travailler. Et ne pas aller l'aider bien sûr.
Parce que c'est dimanche. Je ne sais pas pour vous, mais pour moi le dimanche on ne fait rien. A part peut-être prendre un bain. Mais bon, prendre un bain ce n'est pas vraiment faire quelque chose, et c'est la seule chose que j'ai faite aujourd'hui finalement. Mais bon, j'ai mes excuses. Fini de travailler à 4h30 du matin, couchée à 5h... Ça ne dynamise pas pour la journée suivante.
Cependant, un constat agréable en me levant : c'est le printemps aujourd'hui. Je sais bien que c'est le printemps depuis plus d'un mois déjà, mais aujourd'hui, tout particulièrement, on sent le printemps. Ce jour a une odeur de printemps. Ou plutôt une odeur de lilas, mais pour moi, c'est pareil. Et une odeur de muguet aussi. Et ça tombe bien, le 1er mai, c'est après-demain, et, en me levant, j'ai eu une petite surprise de ma grand-mère : mon bouquet de 1er mai. Elle est toujours pleine de petites attentions qui font plaisir à chaque fois. Ma grand-mère, c'est un sourire à chaque fois que je la vois. Une perle rare.
Donc, avec l'odeur du lilas et du muguet, c'est le printemps. En plus il ne fait pas trop chaud. En plus la terre est retournée avant d'avoir un nouveau gazon tout vert. En plus ça me ramène en enfance, le jour où, vers 2/3 ans, je me suis retrouvée coincée dans la boue du jardin, avec mes bottes collées dans la terre remuée, parce que j'étais allée chercher des asperges, et ces cris et pleurs nécessaires pour que quelqu'un vienne me délivrer de mon calvaire. En plus il pleut un peu. Et ça me rassure parce que tout ce beau temps ça ne me semble vraiment pas normal si tôt. Même si je l'apprécie.
Et en plus, c'est dimanche. Comme ça je peux écrire un billet tranquillement pour parler de rien sans culpabiliser. Parce que toute la semaine, j'avais bien envie, mais cette semaine, il y avait une fille qui habitait chez moi. Une fille en stage à la Comédie Française. Alors, comme elle travaillait, je respectais son rythme de sommeil et évitais soigneusement l'écriture d'un post à minuit et demi.
Et puis de toute façon j'avais rien à dire.
samedi 21 avril 2007
Chroniques de la violence ordinaire
Hier soir, un peu avant l'heure qu'il est maintenant, j'ai regardé un reportage faisant partie d'une série intitulée "Chroniques de la violence ordinaire". Celui-ci concernait le Tribunal pour enfants.
C'est un des documentaires les plus troublants qu'il m'ait été donné de regarder ces derniers temps. Et certainement le plus dérangeant. Bien sûr il y a ces reportages sur la guerre, la famine, dans ces autres pays. Mais, même si je me sens concernée, ce reportage là, qui concernait les jeunes filles, et jeunes femmes, une jeune fille de 15 ans précisément, m'a vraiment touchée.
Cette jeune fille, le reporter ne donnait pas son prénom pour la protéger, vivait quelque part en Picardie. Elle s'était faite violer à l'âge de 13 ans, par un de ses camarades de collège, qui avait 15 ans au moment des faits. Il l'embêtait déjà dans la cour en lui mettant régulièrement la main aux fesses. Elle ne disait rien parce qu'il faisait ça à de nombreuses filles. Pas une n'était allée se plaindre. Un jour il est venu la chercher chez elle avant d'aller prendre le bus. Il a commencé à l'embrasser et à la caresser, elle essayait de le repousser, il a voulu aller plus loin, elle ne s'est pas laissée faire. C'était dans la cage d'escalier. Ils sont allés au collège normalement après ça. Mais avant de partir, il a dit quelque chose comme "Je finirai ce que j'ai commencé"
Quelques jours plus tard, il est revenu, avant qu'elle parte de chez elle, et cette fois, il l'a emmenée dans le local à vélos, et a "fini ce qu'il avait commencé". Il l'a violée.
Ces histoires de viol, on les a déjà entendues, mais, comme on dit parfois, ça n'est sans doute jamais assez. Cependant ce documentaire était différent. Peut-être parce que les réalisateurs ont pris le temps de le faire (2 ans), et parce qu'ils respectaient la parole de chacun. Mais surtout parce que le jeune homme, âgé de 17 ans donc au moment du procès, était d'une honnêteté déconcertante et... terrifiante. Il a tout admis, mais sans aucune conscience de ce qu'il avait fait. Pour lui, le fait qu'elle n'ait pas crié, ou qu'elle ne l'ait pas repoussé plus clairement, signifiait qu'elle était consentante. Et pourtant, elle était là, elle aussi, au procès, expliquant ce qu'il lui avait fait. On sentait bien qu'elle était traumatisée, elle avait même tenté de se suicider. Et lui restait impassible. Insensible. Ne réalisant pas le mal qu'il avait pu faire.
Comment ce genre de chose peut-il sembler normal? Je vais sans doute paraître vieux-jeu, mais dans quel monde vit-on sincèrement? Bien sûr je sais qu'il y aura toujours des violeurs aux coins de rue sombres, mais de là à admettre les choses si simplement, comme s'il n'y avait pas de préjudice! On parle d'agression sexuelle là. Et pas juste d'une main aux fesses dans une cour de collège... Si seulement. Je ne sais pas si ça vient de l'éducation, de la société, de toutes les sortes de médias qui nous entourent, et aussi du manque de recul par rapport à tout ce qu'on prend dans la figure, mais où va-t-on si on n'a plus conscience du bien et du mal. Je ne dis pas qu'il faut un esprit fermé avec une vision manichéenne. Mais je crois qu'il y a des principes fondamentaux. Et le respect en est un.
Vous aurez compris que ce reportage m'a vraiment retournée, et même si ce que je dis au dessus est un peu simpliste, ça me semblait important. Mais je ne ferai pas des billets comme ça tous les soirs...
mardi 17 avril 2007
Sur fond de Terminator
On va voir si j'arrive à écrire un message cohérent avec l'image de ce cher Arnold dans mon dos... Je sens déjà que ça ne sera pas facile... (Bon, c'est définitif, on ne peut pas écrire un billet devant Terminator)
D'abord, une question existentielle. Pourquoi est-ce que j'attire toujours les gens chiants dans les trains ? Je sais que je ne suis pas la seule, ne m'a-t-on pas parlé un jour d'un voisin de siège qui sentait le chou-fleur?.. Mais là, les deux trajets pour Karlsruhe se sont révélés très longs. Déjà parce qu'ils l'étaient, longs. 6 heures de train... C'est endormant au possible. Sauf quand on ne peut pas dormir. Parce que sa voisine est tellement bavarde qu'elle décide de parler avec tout le wagon. Ou parce que son voisin, au retour, a son téléphone qui sonne toutes les deux minutes et qu'il ne sait pas répondre sans brailler. Vraiment, je n'ai pas été gâtée.
Mais le week end en lui même a été tout simplement génial. Je sens que je fais de la redite là. Tant pis, j'y retourne malgré tout. Parce que ça me met de bonne humeur d'y repenser. Arrivée à Karlsruhe le jeudi soir, repartie le lundi midi. Ça laisse un peu de temps pour en profiter.
Déjà, aller saluer la bande d'Erasmus en arrivant. Le lendemain, faire un peu la touriste dans Karlsruhe. Aller au parc du Château, visiter le Schloss (hop, au moins un mot en allemand appris ce week end), et faire bronzette dans le parc. Et puis prendre le pied endolori d'Alex en photo, parce qu'avec mes jolies chaussures à coccinelles, c'est assez marrant.
Et aller se balader en ville faire du shopping, parce qu'on est des vraies filles! Enfin, le soir, retrouver toute la bande pour un barbecue sur le campus. La vie d'étudiante dont j'ai toujours rêvé. Après les études. Donc, un barbecue. On boit, on mange. On se fait des déclarations d'amitié, et on sait que, malgré l'alcool, tout cela est vrai. Pas de masques ni de belles paroles. Les choses sortent juste plus facilement. Et puis le soir, dormir sur place, à deux dans un petit lit, chacune avec les pieds au niveau de la tête de l'autre, pour pouvoir s'étaler un (tout petit) peu.
Le lendemain, prendre son temps, tout simplement, et aller à un lac, avec une petite bande d'Espagnols, pour, là encore, se prélasser au soleil, et, pourquoi pas, se baigner. Et se baigner, en effet. Pas sans difficulté. L'eau était vraiment fraîche, ce qui est assez normal pour un 14 avril. Se faire sécher au soleil, et regarder les autres jouer au foot, puis au volley. Être trop paresseuse pour participer. Terminer l'après-midi en se faisant littéralement jeter à l'eau alors qu'on commence à avoir froid. Avoir encore plus froid. Mais rire aussi. Jouer au Jungle Speed sur la petite plage avant de partir. Et le soir, recommencer à faire la fête. Jouer à un jeu à la foi gênant et très rigolo. Aller regarder les étoiles sur un tourniquet. Se promener dans le parc, la nuit, pour mieux voir les étoiles, et récolter, à la fin, un étudiant allemand complètement fou se baignant tout nu dans le lac du parc du château. Rire encore.
Le dimanche quand à lui était très calme. Lunch pakistanais pour les Françaises privilégiées. Après, le groupe s'est contenté d'un... bain de soleil dans le parc du château. J'ai l'impression de n'avoir fait que ça. Me prélasser au soleil. Puis ce fut le moment d'aller préparer un super gâteau au chocolat des grandes occasions. Le week end touchait doucement à sa fin. Dernier dîner, où nous avons pu goûter un plat espagnol dont j'ai déjà oublié le nom, mais qui était vraiment très bon. Puis le fameux gâteau au chocolat. Dont j'étais très fière. Et Jungle Speed. Encore et toujours.
Enfin, lundi retour à Paris. Ce week end était vraiment trop court.
D'abord, une question existentielle. Pourquoi est-ce que j'attire toujours les gens chiants dans les trains ? Je sais que je ne suis pas la seule, ne m'a-t-on pas parlé un jour d'un voisin de siège qui sentait le chou-fleur?.. Mais là, les deux trajets pour Karlsruhe se sont révélés très longs. Déjà parce qu'ils l'étaient, longs. 6 heures de train... C'est endormant au possible. Sauf quand on ne peut pas dormir. Parce que sa voisine est tellement bavarde qu'elle décide de parler avec tout le wagon. Ou parce que son voisin, au retour, a son téléphone qui sonne toutes les deux minutes et qu'il ne sait pas répondre sans brailler. Vraiment, je n'ai pas été gâtée.
Mais le week end en lui même a été tout simplement génial. Je sens que je fais de la redite là. Tant pis, j'y retourne malgré tout. Parce que ça me met de bonne humeur d'y repenser. Arrivée à Karlsruhe le jeudi soir, repartie le lundi midi. Ça laisse un peu de temps pour en profiter.
Déjà, aller saluer la bande d'Erasmus en arrivant. Le lendemain, faire un peu la touriste dans Karlsruhe. Aller au parc du Château, visiter le Schloss (hop, au moins un mot en allemand appris ce week end), et faire bronzette dans le parc. Et puis prendre le pied endolori d'Alex en photo, parce qu'avec mes jolies chaussures à coccinelles, c'est assez marrant.
Et aller se balader en ville faire du shopping, parce qu'on est des vraies filles! Enfin, le soir, retrouver toute la bande pour un barbecue sur le campus. La vie d'étudiante dont j'ai toujours rêvé. Après les études. Donc, un barbecue. On boit, on mange. On se fait des déclarations d'amitié, et on sait que, malgré l'alcool, tout cela est vrai. Pas de masques ni de belles paroles. Les choses sortent juste plus facilement. Et puis le soir, dormir sur place, à deux dans un petit lit, chacune avec les pieds au niveau de la tête de l'autre, pour pouvoir s'étaler un (tout petit) peu.
Le lendemain, prendre son temps, tout simplement, et aller à un lac, avec une petite bande d'Espagnols, pour, là encore, se prélasser au soleil, et, pourquoi pas, se baigner. Et se baigner, en effet. Pas sans difficulté. L'eau était vraiment fraîche, ce qui est assez normal pour un 14 avril. Se faire sécher au soleil, et regarder les autres jouer au foot, puis au volley. Être trop paresseuse pour participer. Terminer l'après-midi en se faisant littéralement jeter à l'eau alors qu'on commence à avoir froid. Avoir encore plus froid. Mais rire aussi. Jouer au Jungle Speed sur la petite plage avant de partir. Et le soir, recommencer à faire la fête. Jouer à un jeu à la foi gênant et très rigolo. Aller regarder les étoiles sur un tourniquet. Se promener dans le parc, la nuit, pour mieux voir les étoiles, et récolter, à la fin, un étudiant allemand complètement fou se baignant tout nu dans le lac du parc du château. Rire encore.
Le dimanche quand à lui était très calme. Lunch pakistanais pour les Françaises privilégiées. Après, le groupe s'est contenté d'un... bain de soleil dans le parc du château. J'ai l'impression de n'avoir fait que ça. Me prélasser au soleil. Puis ce fut le moment d'aller préparer un super gâteau au chocolat des grandes occasions. Le week end touchait doucement à sa fin. Dernier dîner, où nous avons pu goûter un plat espagnol dont j'ai déjà oublié le nom, mais qui était vraiment très bon. Puis le fameux gâteau au chocolat. Dont j'étais très fière. Et Jungle Speed. Encore et toujours.
Enfin, lundi retour à Paris. Ce week end était vraiment trop court.
lundi 16 avril 2007
En passant
Et avant d'aller dormir... Un avant-goût du résumé de mon week-end à Karlsruhe, en Allemagne. Un week-end tellement bien. Le week-end parfait duquel on revient avec des images plein la tête.
Des étudiants erasmus de toutes les nationalités (prenons au hasard : quelques Espagnols, un Polonais, un Slovène, une Biélorusse, un Pakistanais, un Indien, un Brésilien, des Allemands aussi et puis des Français bien sûr...). Un vrai brassage culturel. Du soleil, beaucoup, la chaleur et la paresse qui vont avec. Des fêtes, l'alcool, parfois trop, qui va aussi avec, mais sans oublier le feu de camp, les gens qui jouent et rient. Encore du soleil, une baignade dans un lac un 14 avril, un lac un peu froid, mais c'est tellement agréable de sécher sous la lumière chaude du soleil...
Ce genre de choses. La suite demain.
Des étudiants erasmus de toutes les nationalités (prenons au hasard : quelques Espagnols, un Polonais, un Slovène, une Biélorusse, un Pakistanais, un Indien, un Brésilien, des Allemands aussi et puis des Français bien sûr...). Un vrai brassage culturel. Du soleil, beaucoup, la chaleur et la paresse qui vont avec. Des fêtes, l'alcool, parfois trop, qui va aussi avec, mais sans oublier le feu de camp, les gens qui jouent et rient. Encore du soleil, une baignade dans un lac un 14 avril, un lac un peu froid, mais c'est tellement agréable de sécher sous la lumière chaude du soleil...
Ce genre de choses. La suite demain.
mardi 10 avril 2007
Pâques etc.
Quand on rentre chez ses parents pour Pâques, comme je l'ai fait, il faut s'attendre à ne rien faire. Ou si peu. Et à profiter de ce "si peu" là.
Par si peu, j'entends : faire du shopping, aller au cimetière et en faire le tour jusqu'à retrouver des tombes d'arrière-grand-père, ou même un arrière-grand-oncle qui s'appelait Oscar, découvrir que l'arrière-grand-mère Rachel portait le même nom que son mari (mince j'ai oublié le prénom de mon arrière-grand-père), et voir aussi les tombes les plus anciennes de la ville tomber en ruine.
En fait, il y a quelque chose de plaisant à se promener dans un cimetière, quand on ne vient pas y voir la tombe de quelqu'un de trop proche. Dans ce cas là, la démarche est différente. Il y a ce besoin de recueillement, sur l'autre mais aussi sur soi. Mais dans une visite de cimetière, pour aller, par exemple, sur la tombe de son grand-père, et puis, puisqu'on est là, sur celle de l'arrière-grand-père, on peut apprécier la balade en elle-même, et le lieu aussi. C'est vrai que les cimetières en France métropolitaine ne sont pas très réjouissants. J'ai vu de magnifiques cimetières à la Réunion, fleuris et ensoleillés, sans cette atmosphère triste propres aux nôtres. Cependant, on remarque tout de suite le rapport des gens avec leurs morts. Les tombes fleuries de fleurs fraîches, même les plus anciennes. D'autres garnies de nombreuses fleurs artificielles qui semblent être plus anciennes que leur tombe, d'autres presque vides, mais avec des galets peints, d'autres encore avec des photos, et des textes, et des fleurs naturelles et artificielles... des tombes surchargées. Parce que dans certaines familles il est un devoir de saluer ses morts. Certains sont même montrés du doigt s'ils ne le font pas.
J'extrapole vraiment. Tout ça pour dire que ma mère et moi nous y avons passé un certain temps. Et que ça fait du bien parfois. On en apprend un peu plus, sur là d'où l'on vient, mais aussi sur les autres, les proches, les moins proches.
Un week end à "ne rien faire, ou si peu" c'est aussi : essayer de faire une activité manuelle type perles, et, en vidant complètement la boîte, se rendre compte qu'on n'en a plus envie, régresser en triant les bijoux de maman, essayer de dessiner dehors parce qu'il fait beau, et, le temps de chercher le matériel et de s'y mettre, rentrer parce qu'il fait froid. Enfin, c'est, un lundi de Pâques, être réveillée tard par sa grand-mère qui discute en bas, décider de faire une balade en forêt, profiter du beau temps encore une fois, faire un bouquet de coucous avec quelques jonquilles et aussi des orchidées sauvages, voir un écureuil roux pour la première fois dans cette forêt, rentrer, et sortir le vélo qu'on veut ramener à Paris, se rendre compte que les pneus finalement sont encore en bon état, juste dégonflés, mais que le frein arrière est mort, aller couper deux T-Shirts et récupérer tous les tissus en maille pour en faire plein d'autres à Paris, se demander comment on va rentrer avec tout ce barda.
Et reprendre le train, chargée comme une mule, pour revenir à Paris.
Par si peu, j'entends : faire du shopping, aller au cimetière et en faire le tour jusqu'à retrouver des tombes d'arrière-grand-père, ou même un arrière-grand-oncle qui s'appelait Oscar, découvrir que l'arrière-grand-mère Rachel portait le même nom que son mari (mince j'ai oublié le prénom de mon arrière-grand-père), et voir aussi les tombes les plus anciennes de la ville tomber en ruine.
En fait, il y a quelque chose de plaisant à se promener dans un cimetière, quand on ne vient pas y voir la tombe de quelqu'un de trop proche. Dans ce cas là, la démarche est différente. Il y a ce besoin de recueillement, sur l'autre mais aussi sur soi. Mais dans une visite de cimetière, pour aller, par exemple, sur la tombe de son grand-père, et puis, puisqu'on est là, sur celle de l'arrière-grand-père, on peut apprécier la balade en elle-même, et le lieu aussi. C'est vrai que les cimetières en France métropolitaine ne sont pas très réjouissants. J'ai vu de magnifiques cimetières à la Réunion, fleuris et ensoleillés, sans cette atmosphère triste propres aux nôtres. Cependant, on remarque tout de suite le rapport des gens avec leurs morts. Les tombes fleuries de fleurs fraîches, même les plus anciennes. D'autres garnies de nombreuses fleurs artificielles qui semblent être plus anciennes que leur tombe, d'autres presque vides, mais avec des galets peints, d'autres encore avec des photos, et des textes, et des fleurs naturelles et artificielles... des tombes surchargées. Parce que dans certaines familles il est un devoir de saluer ses morts. Certains sont même montrés du doigt s'ils ne le font pas.
J'extrapole vraiment. Tout ça pour dire que ma mère et moi nous y avons passé un certain temps. Et que ça fait du bien parfois. On en apprend un peu plus, sur là d'où l'on vient, mais aussi sur les autres, les proches, les moins proches.
Un week end à "ne rien faire, ou si peu" c'est aussi : essayer de faire une activité manuelle type perles, et, en vidant complètement la boîte, se rendre compte qu'on n'en a plus envie, régresser en triant les bijoux de maman, essayer de dessiner dehors parce qu'il fait beau, et, le temps de chercher le matériel et de s'y mettre, rentrer parce qu'il fait froid. Enfin, c'est, un lundi de Pâques, être réveillée tard par sa grand-mère qui discute en bas, décider de faire une balade en forêt, profiter du beau temps encore une fois, faire un bouquet de coucous avec quelques jonquilles et aussi des orchidées sauvages, voir un écureuil roux pour la première fois dans cette forêt, rentrer, et sortir le vélo qu'on veut ramener à Paris, se rendre compte que les pneus finalement sont encore en bon état, juste dégonflés, mais que le frein arrière est mort, aller couper deux T-Shirts et récupérer tous les tissus en maille pour en faire plein d'autres à Paris, se demander comment on va rentrer avec tout ce barda.
Et reprendre le train, chargée comme une mule, pour revenir à Paris.
samedi 7 avril 2007
Molière, Marivaux, Pasolini, Shakespeare et moi
A l'heure qu'il est, je devrais dormir. Parce que samedi c'est théâtre. Toute la journée. Bon, pour moi ça ne sera que le matin. Pour demain en tout cas.
J'ai commencé le théâtre à 8 ans. Du coup, j'associe beaucoup mes souvenirs d'enfance au théâtre. Il y a deux ans, j'ai écrit un texte sur mes premiers souvenirs relatifs au théâtre. C'était lors de mon deuxième spectacle, plus traumatisant que le premier bizarrement... Je vous laisse le lire :
"C’était la lumière, la chaleur. Il fallait avancer sur scène, en lui donnant la main. Cette chaleur sous le chapiteau. Et moi plus pivoine que jamais. Le rouge m’était déjà monté aux joues pendant ce spectacle, mais à cet instant c’était différent. Nous le clôturions. Avec la scène à laquelle je voulais échapper quand on me l’avait donnée. Seulement ce n’était pas possible : elle était faite pour une blonde, et j’étais la plus blonde du groupe !
« Quand mes cheveux blonds seront des cheveux blancs »…
Avancer au milieu de la scène.
« Quand mes cheveux blonds seront des cheveux blancs »…
Ne pas oublier le texte.
S’asseoir.
Ne pas lui lâcher la main.
« Quand mes cheveux blonds seront des cheveux blancs »…Attendre un peu.
Et se lancer, enfin !
Réciter ce texte que l’on avait appris quelques mois plus tôt, ces mots d’amour écrits par des grandes personnes mis dans la bouche d’enfants de neuf ans ! « Je t’aimerai plus qu’hier et bien moins que demain. »
J’avais neuf ans et nous jouions la pièce de fin d’année de l’atelier théâtre où j’étais inscrite avec d’autres enfants du même âge ou presque. Le spectacle cette année-là s’appelait « Tous les garçons et les filles de mon âge », il parlait de l’amour vu par des yeux d’enfant…
Dans la moiteur de ce chapiteau, dans une chaleur encore plus dense sous les projecteurs, et avec des joues qui me brûlaient presque tellement elles étaient rouges, je sentais le regard des gens sur moi. Ce regard qui voulait sûrement dire : « Qu’ils sont mignons ! », ou bien : « A leur âge, qu’est-ce qu’ils y connaissent à l’amour ? »
Et cette gêne persistante qui ne me quittait plus… Le reste du spectacle n’avait pas été un problème, le trac était surmonté, jusqu’à ce que… Le texte continuait à couler tout seul, il venait naturellement. Mais la pudeur était toujours présente.
Peut-on faire des déclarations d’amour comme cela, devant autant de gens ?
Ne se moquent-ils pas de moi avec mes joues rouges, mon teint d’écrevisse ?
Il fallait le regarder les yeux dans les yeux, faire comme si j’étais amoureuse de lui. Bonne comédienne, on pouvait le croire…
Et puis finalement c’était fini. Ca s’était bien passé, personne n’avait ri ! Il faisait toujours aussi chaud, mais je sentis comme un vent de fraîcheur sur moi : les gens applaudissaient, ils avaient apprécié ! Le spectacle était fini ! Comment avais-je pu douter de la sorte ? Tout s’était bien passé !
Et ils nous ont tous rejoint. Nous nous sommes donné nos mains, moites, serrées, mais tellement fières de nous elles-aussi ! Elles auraient presque eu envie de nous applaudir si elles n’étaient pas déjà prises… Nous avons salué.
Puis nous sommes partis, et revenus, et de nouveau repartis.
Il était temps de reprendre son costume de vie de tous les jours, cette parenthèse théâtrale se fermait pour se rouvrir le lendemain à la même heure. Cette fois, c’était sur, tout irait bien."
J'ai commencé le théâtre à 8 ans. Du coup, j'associe beaucoup mes souvenirs d'enfance au théâtre. Il y a deux ans, j'ai écrit un texte sur mes premiers souvenirs relatifs au théâtre. C'était lors de mon deuxième spectacle, plus traumatisant que le premier bizarrement... Je vous laisse le lire :
"C’était la lumière, la chaleur. Il fallait avancer sur scène, en lui donnant la main. Cette chaleur sous le chapiteau. Et moi plus pivoine que jamais. Le rouge m’était déjà monté aux joues pendant ce spectacle, mais à cet instant c’était différent. Nous le clôturions. Avec la scène à laquelle je voulais échapper quand on me l’avait donnée. Seulement ce n’était pas possible : elle était faite pour une blonde, et j’étais la plus blonde du groupe !
« Quand mes cheveux blonds seront des cheveux blancs »…
Avancer au milieu de la scène.
« Quand mes cheveux blonds seront des cheveux blancs »…
Ne pas oublier le texte.
S’asseoir.
Ne pas lui lâcher la main.
« Quand mes cheveux blonds seront des cheveux blancs »…Attendre un peu.
Et se lancer, enfin !
Réciter ce texte que l’on avait appris quelques mois plus tôt, ces mots d’amour écrits par des grandes personnes mis dans la bouche d’enfants de neuf ans ! « Je t’aimerai plus qu’hier et bien moins que demain. »
J’avais neuf ans et nous jouions la pièce de fin d’année de l’atelier théâtre où j’étais inscrite avec d’autres enfants du même âge ou presque. Le spectacle cette année-là s’appelait « Tous les garçons et les filles de mon âge », il parlait de l’amour vu par des yeux d’enfant…
Dans la moiteur de ce chapiteau, dans une chaleur encore plus dense sous les projecteurs, et avec des joues qui me brûlaient presque tellement elles étaient rouges, je sentais le regard des gens sur moi. Ce regard qui voulait sûrement dire : « Qu’ils sont mignons ! », ou bien : « A leur âge, qu’est-ce qu’ils y connaissent à l’amour ? »
Et cette gêne persistante qui ne me quittait plus… Le reste du spectacle n’avait pas été un problème, le trac était surmonté, jusqu’à ce que… Le texte continuait à couler tout seul, il venait naturellement. Mais la pudeur était toujours présente.
Peut-on faire des déclarations d’amour comme cela, devant autant de gens ?
Ne se moquent-ils pas de moi avec mes joues rouges, mon teint d’écrevisse ?
Il fallait le regarder les yeux dans les yeux, faire comme si j’étais amoureuse de lui. Bonne comédienne, on pouvait le croire…
Et puis finalement c’était fini. Ca s’était bien passé, personne n’avait ri ! Il faisait toujours aussi chaud, mais je sentis comme un vent de fraîcheur sur moi : les gens applaudissaient, ils avaient apprécié ! Le spectacle était fini ! Comment avais-je pu douter de la sorte ? Tout s’était bien passé !
Et ils nous ont tous rejoint. Nous nous sommes donné nos mains, moites, serrées, mais tellement fières de nous elles-aussi ! Elles auraient presque eu envie de nous applaudir si elles n’étaient pas déjà prises… Nous avons salué.
Puis nous sommes partis, et revenus, et de nouveau repartis.
Il était temps de reprendre son costume de vie de tous les jours, cette parenthèse théâtrale se fermait pour se rouvrir le lendemain à la même heure. Cette fois, c’était sur, tout irait bien."
jeudi 5 avril 2007
C'est si bon...
Comme maintenant je fais et dis ce que je veux ici, je peux même mettre des recettes de cuisine! Après tout, ça serait dommage de se priver.
Pour aujourd'hui, le test était : le Riz au lait de coco. J'avais depuis un bon moment dans mon "placard à manger" deux boîtes de lait de coco. Et même si c'est bon dans les plats salés à influence asiatique, moi je voulais du sucré. D'où cette recette. C'est tout doux, avec ce je-ne-sais-quoi qui rappelle l'enfance (sans doute le fait que ça soit un riz au lait) avec un petit côté exotique en plus. Très facile à faire, pas cher, c'est un dessert que l'on peut mettre au bout d'un repas léger ou au goûter après une balade... Allez, je vous donne la recette :
RIZ AU LAIT DE COCO
pour 6 personnes
Préparation : 5 min
Cuisson : 40 min
Ingrédients :
- 70 cl de lait
- 150 g de riz rond ou riz pour risotto
- 70 g de sucre
- 40 cl de lait de coco
- cannelle (facultatif)
- morceaux de fruits exotiques frais : banane, mangue, ananas ou autres (facultatif, mais recommandé)
Préparation :
Faire bouillir le lait dans une casserole.
Quand le lait boue, baisser le feu au minimum et verser le riz et le sucre, ainsi que la canelle.
Remuer régulièrement.
Au bout de 20 minutes, verser la moitié du lait de coco dans le riz.
Quand le riz est cuit, couper le feu et verser le restant de lait de coco.
Laisser refroidir et mettre au réfrigérateur.
Au moment de servir, découper des morceaux de fruits exotiques et les mélanger au riz au lait bien frais dans des coupelles.
Voilà, si jamais vous essayez dites-moi ce que vous en avez pensé ! Et aussi si vous avez des suggestions.
Photo de chez Amuses-bouche
La leçon de piano
Cela fait deux mois maintenant que j'ai commencé le piano. Et ça fait au moins douze ans que je voulais en faire... C'est assez rigolo les envies d'enfant qui se concrétisent sur le tard.
Alors comme je porte ça en moi depuis si longtemps, forcément, j'ai envie que ça aille vite. Très vite. Mais le piano, c'est comme n'importe quel instrument. Quand on débute... ben on débute. Donc c'est laborieux, on essaie de contrôler ses doigts, sa main, qui ne veulent désespérement pas bouger au moment où on le souhaite. Et le morceau de bravoure apparaît quand il faut faire jouer la main gauche en même temps que la main droite, mais pas au même rythme. Bon, pour l'instant c'est une ronde main gauche pour quatre noires ou encore deux blanches main droite, cela fera rire les pianistes non débutants.... Mais pour moi c'est déjà un vrai défi! A cela s'ajoute la difficulté suprême : lire les notes. Comprenez moi! Avant je jouais de la flûte traversière, alors, la clé de sol... Les doigts dans le nez! Mais la clé de fa! C'est une autre paire de manches. Je suis obligée de me trimballer mon livre de solfège dans le métro pour faire des déchiffrages à n'importe quel moment. Un instant de libre? Hop je dégaine!
Si seulement c'était comme ça dans la réalité... Non seulement j'ai du mal avec la clé de fa, mais en plus je suis paresseuse. J'ai du sortir deux fois mon livre en deux semaines.
Et avec tout ça vous vous demandez sans doute pourquoi je n'ai pas baissé les bras? Mais à cause de mes mains messieurs dames, oui mes mains! J'ai des grandes mains voyez-vous, des mains "de pianiste". On me l'a toujours dit. C'a d'ailleurs été la première raison de mon envie de piano. Après je me suis rendu compte qu'en plus, c'était beau le piano... Et maintenant, si je continue, c'est que j'aime ça tout simplement. Et puis, je vais pas abandonner si facilement hein?
mercredi 4 avril 2007
Noir et Blanc
Je crois que c'est la bonne heure pour les messages du soir...
Aujourd'hui je suis allée à un vernissage. Rue de Beaubourg. Une petite gallerie, des photos de nus. Des femmes. Presque toutes au pubis épilé, soigneusement ou pas. Et ces corps, nus, pratiquement toujours les jambes écartées, souvent sans têtes. Le malaise n'est pas dans la position, indécente ou non. Mais dans cette désagréable impression d'être une voyeuse. En se disant qu'il n'y a là rien d'artistique, ou juste un prétexte, pour montrer des photos érotiques ou "érotisantes". Bien sûr ça ne se dit pas "érotisantes" mais je ne sais pas comment décrire ça autrement.
Une autre gêne aussi, sur certaines photos, l'impression de voir des corps morts. Des femmes, étendues sur des tables, avec une lumière au dessus d'elles. Comme sur une table d'opération, ou d'autopsie. C'est donc une exposition qui m'a mise mal à l'aise. Le nu ne me gêne pas. L'érotisme non plus. S'il est un parti-pris artistique. Mais, ici, il est clairement là, sans couverture artistique. Et les photos ont des titres complètement ahurissants : "recherche du passé", "le parapluie", en fait je ne me rappelle même plus du reste. Mais je me suis juste dit "quel rapport avec la photo?" (bon, d'accord, sur "le parapluie", il y a un parapluie) Comme si rien n'était vraiment lié, et, encore une fois, comme si ces photos "artistiques" n'étaient qu'un prétexte à mettre des femmes nues dans toutes les positions possibles.
Un peu de respect de la part des photographes ne ferait pas de mal aux modèles parfois.
Heureusement, une autre exposition se monte rue du Renard (en bas de la rue de Beaubourg), une artiste qui s'appelle Koralie. Elle semble faire des peintures, et vêtements japonisants. J'irai y jeter un coup d'oeil bientôt, elle ouvre le 6 avril...
Aujourd'hui je suis allée à un vernissage. Rue de Beaubourg. Une petite gallerie, des photos de nus. Des femmes. Presque toutes au pubis épilé, soigneusement ou pas. Et ces corps, nus, pratiquement toujours les jambes écartées, souvent sans têtes. Le malaise n'est pas dans la position, indécente ou non. Mais dans cette désagréable impression d'être une voyeuse. En se disant qu'il n'y a là rien d'artistique, ou juste un prétexte, pour montrer des photos érotiques ou "érotisantes". Bien sûr ça ne se dit pas "érotisantes" mais je ne sais pas comment décrire ça autrement.
Une autre gêne aussi, sur certaines photos, l'impression de voir des corps morts. Des femmes, étendues sur des tables, avec une lumière au dessus d'elles. Comme sur une table d'opération, ou d'autopsie. C'est donc une exposition qui m'a mise mal à l'aise. Le nu ne me gêne pas. L'érotisme non plus. S'il est un parti-pris artistique. Mais, ici, il est clairement là, sans couverture artistique. Et les photos ont des titres complètement ahurissants : "recherche du passé", "le parapluie", en fait je ne me rappelle même plus du reste. Mais je me suis juste dit "quel rapport avec la photo?" (bon, d'accord, sur "le parapluie", il y a un parapluie) Comme si rien n'était vraiment lié, et, encore une fois, comme si ces photos "artistiques" n'étaient qu'un prétexte à mettre des femmes nues dans toutes les positions possibles.
Un peu de respect de la part des photographes ne ferait pas de mal aux modèles parfois.
Heureusement, une autre exposition se monte rue du Renard (en bas de la rue de Beaubourg), une artiste qui s'appelle Koralie. Elle semble faire des peintures, et vêtements japonisants. J'irai y jeter un coup d'oeil bientôt, elle ouvre le 6 avril...
lundi 2 avril 2007
Donc... mes pieds
Avec un nom de blog comme ça, il fallait au moins que j'explique un peu. Bon c'est sûr, je n'ai pas eu à aller très loin... J'avais "O bout de mes doigts", j'en ai fait "O bout de mes pieds". Derrière ça, c'est sûr aussi, tout s'explique très facilement.
Deux mots.
LES CHAUSSURES.
Toute fille (ou presque) qui se respecte, a son addiction. Comme une très grosse majorité des ces dernières (les filles à addiction donc), je suis dingue de chaussures. Bon j'avoue, je ne suis pas une psychopathe non plus, je ne tuerais pas pour ça... Ni arracherais les cheveux des autres nénettes pour la paire tant désirée... Quelquefois je le regrette. Un peu de violence ne me ferait pas de mal. Parce qu'avec tout ce que j'accumule à l'intérieur je vais finir avec un ulcère un jour.
Eh oui, j'ai eu le malheur de naître et de grandir en restant une vraie calme. Pas celle qui explose pour faire sortir la pression. Non, celle qui reste calme en toute circonstance. Ou presque. Du coup j'imagine que je dois avoir plein de violence quelque part au fond de moi. Mais ça ne sort pas. Voyez vous, même quand je fais un blog pour "dire ce que je veux" je mets des petits nuages en fond. Un cas désespéré.
Bref, pour en revenir au thème central du message, j'aime les chaussures. Et je suis fière comme un coq (une poule?) quand j'ai trouvé la petite paire pas chère que tout le monde va m'envier... La dernière en date ? Celle-ci :
Quelqu'un m'a même demandé où je les avais trouvées... Même si j'ai répondu gentiment et poliment, je frimais juste intérieurement.
Voilà, c'est ça une fille. Ca fait la gentille, mais ça attend les compliments. Et quand on lui en donne, ça rougit et ça dit "merci", mais au fond ça se dit juste que c'est bien mérité, après tout les efforts qui ont été faits. Evidemment, ça marche pour les chaussures, mais aussi pour le reste...
Deux mots.
LES CHAUSSURES.
Toute fille (ou presque) qui se respecte, a son addiction. Comme une très grosse majorité des ces dernières (les filles à addiction donc), je suis dingue de chaussures. Bon j'avoue, je ne suis pas une psychopathe non plus, je ne tuerais pas pour ça... Ni arracherais les cheveux des autres nénettes pour la paire tant désirée... Quelquefois je le regrette. Un peu de violence ne me ferait pas de mal. Parce qu'avec tout ce que j'accumule à l'intérieur je vais finir avec un ulcère un jour.
Eh oui, j'ai eu le malheur de naître et de grandir en restant une vraie calme. Pas celle qui explose pour faire sortir la pression. Non, celle qui reste calme en toute circonstance. Ou presque. Du coup j'imagine que je dois avoir plein de violence quelque part au fond de moi. Mais ça ne sort pas. Voyez vous, même quand je fais un blog pour "dire ce que je veux" je mets des petits nuages en fond. Un cas désespéré.
Bref, pour en revenir au thème central du message, j'aime les chaussures. Et je suis fière comme un coq (une poule?) quand j'ai trouvé la petite paire pas chère que tout le monde va m'envier... La dernière en date ? Celle-ci :
Quelqu'un m'a même demandé où je les avais trouvées... Même si j'ai répondu gentiment et poliment, je frimais juste intérieurement.
Voilà, c'est ça une fille. Ca fait la gentille, mais ça attend les compliments. Et quand on lui en donne, ça rougit et ça dit "merci", mais au fond ça se dit juste que c'est bien mérité, après tout les efforts qui ont été faits. Evidemment, ça marche pour les chaussures, mais aussi pour le reste...
Commençons par le commencement
Un jour, j'ai eu envie de créer un blog. Pour montrer les vêtements que je fais, et les bricolages, tricots en tout genre... Pour mettre en avant mes créations. Mais c'était assez fermé. Ou plutot, je m'étais imposée des limites. Pour ne pas mélanger ce que je crée, et le reste.
Comme je suis une bavarde, j'ai décidé d'ouvrir ce blog en parallèle, pour parler de ma nouvelle paire de chaussures ou de stick pour les lèvres parce que je suis une fille, et que les filles ça parle de ça... Mais aussi de mon futur voyage en Chine. Et de la difficulté à faire des choix dans une période charnière.
Mon choix le plus difficile et absolument existentiel de la soirée ? Savoir ou pas si j'ouvrais ce blog. Et si oui sous quel blog allais-je mettre mon pseudo en laissant des commentaires chez les voisins ? (Cette question est toujours sans réponse...)
Pour aujourd'hui, j'ai au moins fait ce choix. Le blog est ouvert. C'est sûr, ce n'est pas grand-chose, mais c'est dimanche. Enfin jusqu'à il y a une heure.
Et maintenant à moi d'apprivoiser Blogspot pour dire ce que je veux, tout en faisant en sorte que l'autour soit assez joli.
Sur ce premier post un peu confus, bonne nuit.
Comme je suis une bavarde, j'ai décidé d'ouvrir ce blog en parallèle, pour parler de ma nouvelle paire de chaussures ou de stick pour les lèvres parce que je suis une fille, et que les filles ça parle de ça... Mais aussi de mon futur voyage en Chine. Et de la difficulté à faire des choix dans une période charnière.
Mon choix le plus difficile et absolument existentiel de la soirée ? Savoir ou pas si j'ouvrais ce blog. Et si oui sous quel blog allais-je mettre mon pseudo en laissant des commentaires chez les voisins ? (Cette question est toujours sans réponse...)
Pour aujourd'hui, j'ai au moins fait ce choix. Le blog est ouvert. C'est sûr, ce n'est pas grand-chose, mais c'est dimanche. Enfin jusqu'à il y a une heure.
Et maintenant à moi d'apprivoiser Blogspot pour dire ce que je veux, tout en faisant en sorte que l'autour soit assez joli.
Sur ce premier post un peu confus, bonne nuit.
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