Un vent de tempête et d'hiver. La pluie.
Voilà ce qui nous attendait hier matin à Lille quand nous sommes arrivées. Ce cher froid de début janvier, mêlé à la pluie habituelle lilloise. Mais c'était tellement bon de retrouver mes repères, les lieux où je suis passée, où j'ai traîné avec Marionnette... "Regardez, j'ai révisé pour le BTS sur ces pelouses !" Et évidemment je ne me suis pas gênée pour les abreuver des ces anecdotes absolument indispensables: "ici une fois il y avait plein de filles très jeunes qui criaient, on se demandait pourquoi, et en fait il y avait Kyo qui jouait à la Fnac", "ici on a fait une quête de plusieurs mois pour avoir le muffin à la cannelle, parce qu'ils le faisaient toujours les jours où on ne venait pas", "ici je me suis fait couper les cheveux et le gars a utilisé la tondeuse sur la nuque et j'ai eu trop peur"...
Mais j'ai retrouvé Lille. Ma Lille étudiante, toujours aussi pleine d'étudiants d'ailleurs. Mon quartier, ma lainière, parce que oui, la lainière de Wazemmes c'était MA lainière, parce que j'habitais à Wazemmes, le marché, le quartier... J'ai retrouvé mon chez moi de deux ans et ça m'a manqué. J'étais avec des amies donc pas le temps d'être nostalgique, mais après un jour je le suis un peu. Lille c'était un peu mon insouciance et mes années légères d'étudiante... Mes années de sorties dans les bars lillois, avec les pochtrons qui vont avec. En fait, en me baladant à Lille, je me promenais dans un chouette bout de mon passé.
Certes nous nous sommes battues contre les éléments, qui étaient très vivaces, notamment le vent. Ce moment où nous sommes passées près de la cathédrale sans presque pouvoir avancer restera gravé chez moi je crois. Ah et en fait je peux dire là même chose de près de l'opéra, et sur la Grand' Place. Ce fichu vent, qui nous a frigorifiées. Mais quelle chouette journée quand même!
Et surtout, on a bien mangé... Je ne pourrai jamais plus oublier cette mousse de spéculoos qui va hanter mes papilles à la hauteur de la glace au spéculoos.
Et sur le train du retour, alors que le train était arrêté depuis plus de 45 minutes pas très loin de Lille, ce bout de conversation :
- Mais du coup, quand est-ce qu'on arrive à Paris ?
- Ben pas tout de suite d'abord on s'arrête à Arras.
- Oui ça je sais, mais quand est-ce qu'on arrive à Paris ?
- Ben après Arras.
Merci monsieur le contrôleur pour ce mini fou-rire qui nous a pris après ce magnifique échange. La SNCF peut être fière de ses employés.
Les filles, on remet ça quand il fera beau et pas un mardi?
4 commentaires:
De la mousse de spéculoos *_____*
Quand tu veux, et merci pour ce chouette compte-rendu :)
(oui, j'ai failli m'envoler !!)
Oh oui, c'était chouette! Pour la météo malheureusement on ne peut pas trop prévoir, mais d'ici quelques semaine il fera sans doute moins froid ^__^
Milk > ouais... comme tu dis :) juste trooop bon ^^
Littlesa > de rien (oui moi aussi, je pensais même pas que c'était possible!)
Cococerise > Non c'est sur qu'on ne peut pas prévoir, la preuve, on ne pouvait pas prévoir qu'on irait PILE le jour de la tempete! mais c'était bien quand même :)
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