Le fameux truc de la page blanche. Cette envie de dire les centaines de choses qui me passent par la tête, parce que je suis à la limite de l'embrouille sur moi-même en ce moment. Mais justement, pas envie d'en parler ici.
Ou si justement, la contradiction. Envie mais pas envie. Ne sachant pas définir les limites de cet endroit, ce lieu de parole qui est le mien. Je l'ai déjà fait, j'ai déjà parlé de mes doutes ici. Mais je reconsidère cette possibilité. Voilà pourquoi ces derniers temps je ne parlais que de cinéma.
Certes j'y passais le plus clair de mon temps libre. Le reste se meublait en lecture, amis et recherche d'emploi. Mais aussi en doutes. Comme certaines phases. Et éviter le sujet ici était plus simple.
Et maintenant? Maintenant je suis dans l'angoisse de la page blanche. Partagée entre l'envie de m'étaler comme de la confiture sur une biscotte, et celle de parler du dernier livre que j'ai lu, Un privé à Babylone, de Richard Brautigan. Un livre surprenant et complèment barré. Mais je ne le ferai pas. Parce que je ne suis pas d'humeur. Parce que je suis fatiguée et grognon. Parce que je suis dans l'expectative de quelque chose. Mais encore une fois je ne sais quoi...
Brouillon. En plus d'être embrouillée je suis brouillon. Et ça m'énerve. Et demain c'est lundi. Et ça craint.
2 commentaires:
Je préfère une "page blanche" comme la tienne à beaucoup de textes de gens qui se disent "inspirés" et ne font qu'aligner les platitudes et les idées reçues.
La vie est faite de doutes, de questions et de remises en cause, le tout est d'avancer au milieu de tout ça.
Sinon, c'est joli comme expression : "s'étaler comme de la confiture sur une biscotte".
djelly
Djelly > merci. Et je me demandais pour l'expression, je la trouvais télephonée, mais en meme temps je me disais que de temps en temps des expressions téléphonées ça fait pas de mal non?
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