Elle est là, calme, couchée à l'ombre de la maison, sous les rosiers. Paisible. Agite faiblement la queue quand elle me voit. Tremble quand on la caresse. Ses poils ne dissimulent même plus la perte de poids. Ses os sont saillants.
Elle sait que c'est la fin, nous aussi. Et pourtant, personne ne se résoud à prendre la décision. Celle qui fera qu'elle pourra s'en aller dignement et arrêter de souffrir, et qui nous permettra aussi de ne plus la voir aussi mal. Seulement, parce qu'on y est attaché, énormément, parce qu'elle a pris une telle place dans notre vie, on ne pouvait s'empêcher, malgré nous, de garder un tout petit morceau d'espoir.
Seulement aujourd'hui j'ai vu. Et j'ai su. C'est la fin. Et j'aimerais ouvrir les yeux de mon père qui l'aime tant. On ne peut pas la laisser comme ça.
Demain je lui dirai au revoir. Et, rentrée chez moi, je pleurerai sans doute beaucoup. Mais je sais que ça sera mieux comme ça.
Et j'espère ne pas avoir fait dans la sensiblerie ou le sentimentalisme, je pense juste que la mort d'un animal est une douleur aussi, et par conséquent, a besoin d'être exprimée. Voilà. Ne m'en veuillez pas...
2 commentaires:
au revoir petite Pomme!et un gros bisou pour toi ma Banane,dis toi quelle va faire un gros dodo paisible, un peu long oui,mais les gros dodos bien longs tu sais comme c agréable!
Oui, je sais ça, surtout après avoir fait le tour du cadran cette nuit... Mais bon, savoir ne m'empêche pas d'être une madeleine!
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