mercredi 27 octobre 2010

Quelques points

De couture bien sûr, d'abord. De tricot alors, ensuite.

Des pointillés qui marquent mes passages ici, et qui reflètent à quel point je suis occupée, ou que je cours toujours à droite à gauche, un spectacle s'est monté, patiemment, pendant que les petites mains étaient à leur affaire.


Et moi ? Je suis presque morte de fatigue, mais je renais de mes cendres, parce que le spectacle continue ! Les spectacles continuent ! Arrive Casse-Noisette, que je ne verrai pas pour cause de retour en France et de fin de visa...

Et tout ça, tout ça, la fin d'une année qui approche, et pas l'angoisse, non, qui s'y lie, mais quelque chose de plus sourd, de plus triste, comme laisser un bout de moi ici, ne pas vouloir partir mais ne pas être prête à vouloir rester non plus. Le paradoxe des "pvtistes" comme on s'appelle entre nous. De belles choses qui m'attendent de nouveau de l'autre côté de l'Atlantique, sans doute. Et, la chose la plus grande de toutes, l'impression d'avoir grandi justement. Passé des caps. Vaincu certaines peurs. Et laisser des choses derrière moi, pour mon bien. Une maturité pas désagréable. Comme une petite fille finit par ranger dans un placard ses vêtements préférés, mais trop petits. Et passer à autre chose...

Voilà ce qui m'arrive en ce moment, une certaine confusion, mais agréable malgré tout. Et une certitude : demain je me lève tôt parce que je travaille.