vendredi 29 février 2008

Quand on va voir Rain

Voilà.
Ça a recommencé.
J'ai été émerveillée.
A un tel point que je veux aller travailler avec eux.
En rentrant une envie furieuse de leur envoyer un mail pour leur dire "Ce que vous faites est merveilleux, emmenez-moi avec vous, je sais faire de l'habillage, des costumes, de la réparation, du tricot, à manger..."
Et puis non. Je le ferai, mais sérieusement.
Parce qu'ils sont à Montréal. Et que Montréal c'est mon vrai projet.

Mais ce n'est pas l'histoire d'aujourd'hui.

L'histoire, c'est Rain. Le spectacle du cirque Eloize. Ou comment perdre la notion du temps et de l'espace pendant deux minuscules heures.

13 artistes sur scène, un nombre qui leur va bien. 13 artistes dont un pianiste et 12 circassiens donc. Qui vont enchainer les prouesses d'équilibre, de jonglage, de trapèze, de cerceau, de contorsionnisme, avec poésie, délicatesse, humour ou parfois parodie du "vieux cirque".

Il n'y a pas d'histoire, simplement un jeune homme qui nous parle de son enfance, et de la liberté qu'il ressentait lorsqu'il était dehors sous la pluie. Comment retrouver cette liberté lorsque l'on grandit et que les limites du monde courant nous enferment assez vite, coincés que nous sommes dans notre routine quotidienne ? Ce spectacle essaie de nous apporter des réponses, sans chercher à nous faire de grandes démonstrations. Le dépassement de soi passe-t-il par le corps, ou par ce baiser volé à la fille qui nous plaît ?

Mais au delà de l'aspect philosophique du spectacle, le premier aspect, l'esthétique, et, le cirque à proprement parler, nous emporte loin. Grâce justement à cette contorsionniste, que deux de ses camarades mettent de force dans une valise, en ayant pris soin de nous montrer à quel point elle était élastique. Grâce à cet Anglais qui jongle avec des bouteilles. Grâce à ces "hommes forts" qui créent des figures au delà de l'équilibre.

Et j'ai aimé cela. La virtuosité dans l'auto-dérision. La douceur et la sensualité dans des moments très physiques. L'état dans lequel ça m'a laissée quand tout était fini, après les très nombreux rappels du public.

Mais comment recréer cela ? Deux autres spectacles m'ont laissée dans cet état après les avoir vus : Plic-Ploc, du Cirque Plume, qui sait manier la poésie et les prouesses techniques et artistiques, ainsi que Secret, de Johann Le Guillerm, qui est un ovni incroyable dans le milieu du cirque, et un tour de force car il est seul en scène.

Si un jour vous croisez un de ces trois spectacles sur votre chemin, courez-y, ils vous emmèneront très loin.

Et Juste la fin du monde, de Jean-Luc Lagarce, va se jouer à la Comédie Française. Aucun lien avec le fait que je vais bientôt y être, mais c'est ma pièce préférée. Un texte magnifique, portée par une écriture très propre à son auteur. Si la mise en scène est à hauteur de la pièce, elle devrait valoir le détour. Mais n'y allez pas si vous êtes d'humeur sombre, la mort et la tristesse et les réunions de famille sont de mise ici.

Quand on est contente

Ça y est. Je vais enfin travailler dans le milieu dans lequel j'ai fait des études. Le costume. Et par la grande porte qui plus est. Parce que je vais travailler . A la Comédie Française.

Pas pour très longtemps, mais suffisamment pour me remettre dans le bain, et me donner de la crédibilité pour plus tard. Pour enfin dire que je suis costumière. Et pas juste "je suis costumière, en théorie". Les périodes de doute ne vont pas disparaître non, elles sont condamnées à me suivre... Je les porterai, mais pour l'instant non, je ne doute pas. Je vais y arriver. Je le sais. Je ne sais pas comment mais ça marchera comme je l'entendrai. Pas forcément tous les jours comme je veux ni au rythme où j'en ai envie, mais tant qu'au final, j'y crois, je tiendrai.

Je ne sais pas ce que ça donne de loin, mais là tout de suite ça fait très démagogue, tant pis, c'est mon moment de "je crois en mon avenir" (professionnel au moins...)

lundi 25 février 2008

Quand on n'en peut plus

Mais qui a inventé la frange ? Et surtout... Pourquoi ai-je replongé ? Je ne verrai bientôt plus rien et d'ici un à deux jours, c'est sûr, on va me confondre avec Cousin Machin...

Au secours ! Il faut que j'aille chez le coiffeur !

vendredi 22 février 2008

Quand on fait le truc de Siro


J'ai trouvé ça chez Siro donc. Un "album cover generator". Je copie colle les règles pour que vous compreniez le jeu...

1. http://en.wikipedia.org/wiki/Special:Random Le premier article de la page est le nom de votre groupe.
2.
http://www.quotationspage.com/random.php3 Les 4 derniers mots de la dernière citation sera le titre de votre album.
3.
http://www.flickr.com/explore/interesting/7days/ La 3ème photos, quelle qu'elle soit, sera votre pochette d'album! Prennez la photo, ajoutez-y votre nom de groupe et le titre de l'album...Vous avez maintenant votre pochette d'album.

Ça fait très... Dan ar braz? Mais bon, c'est marrant quand même! Si vous avez envie d'essayer...

mercredi 20 février 2008

Quand on réalise une victoire sur soi-même

Ça y est ! J'arrive à re-pleurer au cinéma ! Bon, ce n'est que de l'œil gauche, et tout doucement, mais c'est un grand pas pour moi... Peut-être que le droit a décidé de faire son rebelle ? Je ne vais pas me plaindre, du coup j'ai tous les bénéfices des pleureuses de cinéma et ça me consomme moitié moins de kleenex !

lundi 18 février 2008

Quand Rayon....

Rayon, c'est lui. Mon pêché mignon. Il a un petit frère que je ne connais pas, et que je veux découvrir.

Enfin la grosse découverte de ce week-end, c'est que chez Cailler, il y a un online shop.

Je lance donc un appel à mes amis sur Paris... Si vous voulez commander du chocolat avec moi, ben dites le moi, parce que ça divise les frais de port... Et le chocolat coûte beaucoup moins cher qu'à Layette Gourmet.

Enfin je dis ça je dis rien !

dimanche 17 février 2008

Quand on passe un week-end chocolat

Chocolat Cailler, chocolat chaud chez Lenôtre, mousse au chocolat et petit pot de crème au chocolat, nutella et encore chocolat Cailler...

Voilà comment aurait-pu se résumer simplement mon week-end. Encore faudrait il que je rajoute la corne de gazelle et le gâteau aux noix engloutis goulûment dans l'après-midi. Ce fut un week-end gourmand et gourmet, mais surtout ensoleillé, et paisible.

Une amie que je rejoins pour une expo vers le marais, un besoin de chocolat chaud après tous ces efforts. Le pavillon Lenôtre qui n'a pas bougé de ses Champs-Elysées. Retrouver les gens, passer de l'autre côté. Apprécier ce côté aussi. Mais c'est très cher de ce côté !

Aller chez cette amie. Papoter. Rigoler. Une grande maison. Et une réserve de nourriture... A me couper le souffle! Ils ont beau être nombreux... Préparer à manger ensemble, essayer de donner des mini-cours de cuisine. Regarder des photos. Découvrir le fameux Quand Harry rencontre Sally. Un incontournable incontourné. Et dormir ici, pourquoi pas ? Avoir ma chambre pour la nuit... Ce n'est pas moi qui pourrait proposer ça ! Et au départ ce matin, un pot de nutella glissé dans le sac... Miam !

Puis un coup de fil reçu de ma marraine. Balade improvisée. Thé et pâtisseries à la mosquée de Paris. Sucre quand tu nous tiens ! Des oiseaux trop téméraires qui viennent et reviennent sur notre table. Qui prennent leur bain dans la fontaine à côté.

Et puis le jardin des plantes. Les enfants, les poussettes, les couples, les arbres...

Et enfin le nouveau pont de la bibliothèque. Celui qui arrive à Bercy. Enfin, nouveau pour moi. Je ne sais même pas quand il a été terminé. Un pont qui me rappelle un pont strasbourgeois. Le pont du jardin des deux-rives. Ou un pont à Bischheim peut-être... Mais je m'égare. Le soleil, la Seine, la bibliothèque, le pont, ma marraine et moi, on est bien.

On se laisse surprendre par de drôles de personnages arrivées de l'autre côté du pont. Des statues représentant les enfant du monde entier...

Certains qui font un peu peur... Et d'autres moins...

Et l'horaire du train de ma marraine approchant, partir. Tant qu'il y a du soleil et qu'on a envie de marcher...


Un week-end souriant en fait... Pourvu que le prochain soit pareil!

vendredi 15 février 2008

Quand on a une crise de confiance en soi

Le truc fou qui m'est arrivé était bien un truc fou. Plaquez la réalité dessus et ça donne une belle crise de confiance en soi.

Mettre des "moi je moi je", un peu d'égocentrisme par dessus, et de la réussite, et prendre une débutante juste en face. La débutante montre que oui, bien sûr, elle est assurée et motivée. Mais elle rentre chez elle ébranlée, stressée. Elle se dit que forcément c'est une opportunité à saisir, mais que c'est trop difficile, et qu'elle n'est pas à la hauteur. Paradoxalement elle est assurée de ses capacités, mais pas sûre que ces dernières soient forcément utiles pour ce qu'on lui demande. La débutante n'a pas envie d'être une "gouvernante", et pourtant, on lui a clairement dit que ça faisait partie du jeu.

La débutante doute, a envie de plonger, mais ne sait pas si ça sera dans ce bassin...

mardi 12 février 2008

Quand on écoute JOhn-JOhn


Il faut l'écouter, parce que ses nouvelles chansons sont belles tout simplement. Parce qu'il a réussi à enregistrer une chanson sur un téléphone portable. Parce que je les écoute en boucle. Parce qu'il arrive à chanter en français...

Et c'est par ici : JOhn-JOhn

Quand on va voir Juno

En fait, je ne vous parlerai pas de Juno, ou si peu. Tout le monde l'a déjà fait. Tout le monde dit que c'est bien et qu'il faut acheter la BO. C'est vrai. Tout le monde a raison. D'ailleurs, je n'ai qu'une hâte après ça, c'est filer chercher le CD.

Et je n'ai pas envie de redire comme tout le monde que les acteurs sont épatants, que le réalisateur, Jason Reitman, après son drôle et grinçant Thank you for smocking, a ici encore, trouvé le ton juste, que la scénariste, Diablo Cody, a fait mouche, que la musique épouse complètement le film, que le ton est frais et léger, que les personnages ne sont pas parfaits mais sacrément attachants. Je m'arrête là parce que je n'ai pas redit tout ça.

Et pour une fois, je suis une vraie paresseuse de la critique, parce que je suis ressortie de là légère, heureuse de l'avoir vu avec ma maman. En plus, les gens qui étaient à côté de moi, avaient un pot de pop-corn et n'ont même pas fait de bruit ! Je les félicite !

lundi 11 février 2008

Quand il y a des évènements cachés derrière

En allant chercher mes lunettes avec trois jolies demoiselles et un garçon, il m'est arrivé un truc fou.

Ou plutôt devrais-je dire, en tombant en symbiose avec mes lunettes, qui ont été, dès que je les ai passées, les Elues, j'ai rencontré quelqu'un qui va peut-être changer ma vie future... Mais pour l'instant je n'en parle pas, je ne voudrais pas me porter la poisse. Sachez juste que cette semaine sera déterminante, si tout va bien!

A part ça, mes parfaites lunettes, et peut-être cousines des tiennes un jour Marjorie, sont simples, mais pas trop, sobres, mais pas trop, colorées, mais pas trop, originales, mais pas trop, gaies, féminines... Parfaites pour moi ! Et ce vert à venir me donne déjà la pêche!

Avec tout ça, j'ai hâte d'être à cette semaine!

Et pis demain je vous raconte Juno...

mercredi 6 février 2008

Quand on va voir Sweeney Todd

Ils chantent. Dès les premières minutes ils chantent. Que ceux qui n'aiment pas les comédies musicales passent leur chemin ! Quoiqu'une comédie musicale réalisée par Tim Burton est toujours à reconsidérer.


Mr Todd (ou Mr T.) fait partie de ces gens qui reviennent pour la vengeance pure et dure, à l'instar d'un Comte de Monté Christo. On peut le comprendre : envoyé en prison pour rien, un vil juge lui a enlevé sa femme, sa fille. Un motif suffisant pour être passablement assoiffé de vengeance. En retournant chez lui après 15 ans d'absence, il rencontre Mrs Lovett, qui a transformé sa maison en boutique de tourtes. Les plans de vengeance se montent alors, à deux, en parallèle d'un commerce plus que douteux...

Pour ses retrouvailles avec un univers qui lui est familier, Burton s'est basé sur une comédie musicale déjà existante : Sweeney Todd, the demon barber of Fleet Street. Avec, chose qui est déroutante pour les fans de Burton, un compositeur qui n'est pas Danny Elfman, son inséparable accolyte, mais Stephen Sondheim, le compositeur de la musique de la comédie musicale originale. Forcément, avec tout ça, un scénario qui n'est pas de lui, et une musique qui n'est pas signée Elfman, certains peuvent se sentir perdus. Mais l'univers reste familier. Gris, plein de blancs très lumineux, et de gris très... grisés, avec une photo particulièrement réussie. Il aurait même fait ternir directement les décors pour que les comédiens appréhendent mieux le contexte du film. Et parfois, ces moments saturés, rêvés, imaginés, ou simplement remémorés. La couleur qui jaillit brusquement. Car la seule couleur qui n'est pas désaturée dans cet univers grisé, c'est celle du sang. Le fameux rouge de l'affiche. Présent. Omniprésent même. Mais ludique, un peu comme celui des films d'autrefois, jaillissant, tel de la sauce tomate, de gorges tranchées.

Ne vous effrayez pas de la violence ici. Prise avec un peu de recul, elle est très esthétique, chorégraphiée, et visuelle. Ce n'est pas celle de No country for old men, froide et détachée. Cependant, on peut faire un rapprochement entre le personnage joué par Javier Bardem dans le film des frères Coen, et celui de Johnny Depp dans le film de Burton : cette croyance à la destinée, à l'inéluctable, qui va plonger le monde dans le chaos.

Un film à voir en somme, à savourer comme ces bonbons qui piquent quand on les met sur la langue : un peu piquants et dérangeants, mais c'est justement pour ça qu'on en mange non?

lundi 4 février 2008

Quand on nous parle de la fête de l'huma

Il y a des chansons qui restent, qui font partie de l'inconscient collectif parce que largement diffusées, et relayées par la publicité. Celle-ci en est une, mais pour moi, et deux autres, elle restera celle de la fête de l'huma 2007.

free music


Happy together, ça donne le sourire, et puis les Turtles, c'est pas un nom ça! Quelle drôle d'idée! Enfin, ça permet de se coucher sur un peu d'optimisme, j'essaie de ranger mon esprit grognon au placard... Bonne nuit!

Quand on ne sait pas quoi dire

Le fameux truc de la page blanche. Cette envie de dire les centaines de choses qui me passent par la tête, parce que je suis à la limite de l'embrouille sur moi-même en ce moment. Mais justement, pas envie d'en parler ici.

Ou si justement, la contradiction. Envie mais pas envie. Ne sachant pas définir les limites de cet endroit, ce lieu de parole qui est le mien. Je l'ai déjà fait, j'ai déjà parlé de mes doutes ici. Mais je reconsidère cette possibilité. Voilà pourquoi ces derniers temps je ne parlais que de cinéma.

Certes j'y passais le plus clair de mon temps libre. Le reste se meublait en lecture, amis et recherche d'emploi. Mais aussi en doutes. Comme certaines phases. Et éviter le sujet ici était plus simple.

Et maintenant? Maintenant je suis dans l'angoisse de la page blanche. Partagée entre l'envie de m'étaler comme de la confiture sur une biscotte, et celle de parler du dernier livre que j'ai lu, Un privé à Babylone, de Richard Brautigan. Un livre surprenant et complèment barré. Mais je ne le ferai pas. Parce que je ne suis pas d'humeur. Parce que je suis fatiguée et grognon. Parce que je suis dans l'expectative de quelque chose. Mais encore une fois je ne sais quoi...

Brouillon. En plus d'être embrouillée je suis brouillon. Et ça m'énerve. Et demain c'est lundi. Et ça craint.