vendredi 23 janvier 2009

En vacances

Au fait, je pars dimanche dévaler les pistes noires de l'Alpe d'Huez...

Ah ah. La bonne blague. Non en vrai je vais m'arrêter à violet (entre la bleue et la rouge, ça existe ça?) voire bleu foncé. Je vais essayer de ne pas manger trop de reblochon, ni de saucisson, de toute façon ma coloc ne me laissera pas faire...

Et puis accessoirement je vais essayer de ne pas me casser un bras ou un truc du genre (les choses arrivent si vite parfois), et je vais m'amuser m'amuser m'amuser ! Et faire du sport pour la seule fois de l'année...

Alors profitez bien de la semaine les loulous, on se raconte tout quand je rentre non ?




Le grand mystère du vendredi matin

C'est un grand mystère que celui d'aujourd'hui. Tirée du lit par des coups sur ma porte, je réunis mes esprits tant bien que mal, et ouvre. Et là, un colis.

Mes esprits rassemblés me disent que non, normalement je ne devrais pas recevoir de colis, que je n'ai rien commandé, sauf de la laine peut-être mais ça date d'hier donc je ne vois pas. Un coup d'oeil plus attentif me dit que ce colis vient de Norvège. De Norvège ? Mais qu'est ce que ça peut bien être bon sang ? Un DVD. Tatt av Kvinnen, de Petter Naess.


Hum. "Tatt av Kvinnen" mais qu'est ce que ça peut bien vouloir dire ? Après une analyse détaillée de la pochette du DVD, je réalise que c'est Autant en emporte la femme, le livre d'Erlend Loe que j'ai lu il y a peu de temps, en film... Mon indice ? Les lunettes de plongée du gars sur les photos. Les lunettes, un élément clé du livre.

Ok. J'ai reçu le DVD de Autant en emporte la femme. Soit. De Norvège. Soit.

Mais dites-moi, qui se cache derrière tout ça ? En avez-vous une idée, vous derrière votre écran ? Aidez-moi !

jeudi 15 janvier 2009

La Liste

Je vais essayer de la fignoler, mais elle va devenir bientôt vitale.
Il faut qu'elle soit précise, qu'il ne manque rien.

La Liste. Celle des livres que je dois emporter avec moi si, non pas si, quand je partirai au Canada. Bien sûr à Montréal, ils ont des livres en français... Mais je l'aime ma bibliothèque, je l'ai constituée parfois avec réflexion, coups de cœur et coups de hasard aussi. Surtout.

Alors je me demande. Combien de livres vais-je pouvoir emmener avec moi ? Car, outre eux, il faudra prévoir contre le froid, le moins froid, mais surtout le très froid. Et la question fatidique de ma machine à coudre adorée...

La place pour les livres sera donc très réduite. Évidemment je ne prendrai pas de livres que je n'ai pas lus, ceux là je pourrai les trouver sur place, peut-être même en anglais parfois.

Il y aura donc au moins :

- Naïf. Super. d'Erlend Loe : mon coup de coeur de lecture en 2007, un truc léger, moins léger, absurde, mais les pieds sur terre, qui donne le sourire en deux pages... il peut se lire d'une traite comme à dose homéopatique, il est vraiment naïf, super.
- un Daniel Pennac : je ne sais pas lequel, un des Malaussène peut-être ? mais en prendre un ça veut dire les prendre tous parce qu'une fois qu'on est dedans on ne peut plus s'arrêter, trop risquer donc, pour allonger la taille de La Liste, Comme un roman ou Merci du coup (oui je prendrai forcément un Pennac parce que je suis amoureuse de lui)
- Orgueil et préjugé, de Jane Austen : un classique magnifique, tout simplement
- Le voyage dans le passé, de Stefan Sweig : ce livre, que je n'ai pas encore terminé (mais presque, il me reste 14 pages...) est bouleversant. Il vient seulement d'être traduit en français et édité par la même occasion, il m'a été offert à Noël. Je l'ai commencé hier, et il me retourne. Il est magnifique. Montrant simplement la force, les dégâts et la façon dont l'amour s'éteint au cours du temps, quand la séparation physique est trop grande, et comment les retrouvailles peuvent être empreintes de tristesse
- Danseur, de Colum McCann : une biographie de Rudolf Noureev, le célèbre danseur étoile. Un chef d'oeuvre à mes yeux. La capture du mouvement et des sensations est... très réaliste, on se croirait presque danseur après. Tout est là, mais sans fioritures. Quelque chose d'absolument nécessaire pour que j'aime le livre envers et contre tout. Et celui là je l'aime envers et contre tout.

Je me rends compte que c'est vraiment très difficile d'expliquer pourquoi on aime un livre. Déjà, outre sa qualité, il correspond à la façon dont il nous parle à une certaine époque de notre vie. Et des sensations qu'il provoque à sa lecture. Elles seront, d'ailleurs, pour toujours reliées à cette époque de notre vie, malgré nous. Et relire ce livre, outre le plaisir qu'il va nous procurer, va nous apporter autre chose : c'est un moyen de toucher un peu à cette époque perdue, aimée ou non, heureuse ou triste. La musique et les films sont d'autres moyens bien sûr, mais beaucoup moins évidents, l'identification y est beaucoup moins forte. Encore que là aussi ça peut se discuter. Mais le rapport que j'ai avec mes livres, rien ne pourra le remplacer. Ceci dit, je vais essayer de terminer de vous parler des livres que j'aime et des 2/3/4/5 autres que je voudrais rajouter à ma liste.

- Je m'appelle Asher Lev, de Chaïm Potok : le parcours d'Asher Lev, de sa découverte du dessin à 3 ou 4 ans à son ascension en tant que peintre, ce qui l'éloigne de sa communauté, de sa famille, religion et peinture n'étant pas conciliables chez les juifs observants. Encore un texte magnifique, sur la passion, le sacrifice qu'elle entraîne, et ce côté qui montre que c'est plus fort que soi, tout ce qu'il y a à exprimer, et comment le faire. Ce que tout artiste, à plus ou moins grande échelle, essaie de faire, et ce que, à l'intérieur de moi, j'ai envie de faire, mais je suis trop paresseuse...
- Au bonheur des dames, de Emile Zola : évidemment, cultissime pour moi, sans doute pour toutes les filles qui bossent plus ou moins dans la mode, ou le costume, ou les tissus... Une ascension de rien à tout par la force de la volonté, et d'un amour qui s'ignore et se nie... Un peu cul-cul sur la fin mais ça fait tellement de bien au milieu de tous ces romans de prolétaires...
- C'est la guerre, de Louis Calaferte : un vrai coup de poing. Un texte sans fioritures encore, qui n'est pas là pour ménager le lecteur, la réalité de la guerre, vu par un enfant qui grandit pendant la seconde guerre mondiale. Tout y est : la mobilisation, les premiers suicidés, les premiers morts, le marché noir, l'exode, la collaboration, la résistance, les juifs, la libération, la tonte des femmes... "J'ai 13 ans. 14 ans. 15 ans. J'apprends l'homme. L'homme est une saloperie"

Il doit y en avoir d'autres, mais si déjà je prends tous ceux-là, j'aurai des amis avec moi sur place. Et puis il faut que je réfléchisse aux pièces de théâtre, elles feront probablement l'objet d'une Liste bis...

Ah et si bien sûr vous avez des suggestions... N'hésitez pas. Je ne prendrai en compte que les livres que j'ai déjà lus, cela va sans dire... Les suggestions pour les nouveaux livres, ça sera dans un autre billet. Certes vous ne connaissez pas ma bibliothèque, alors je vous dirai "oui" ou "non" tout bêtement ^__^

lundi 12 janvier 2009

Monsieur Lapointe (encore...)

Y'a les regards de ceux que l'on croise
et ceux que l'on habite
avant d'avoir eu le temps de voir
j'ai fermé les yeux trop vite

Tous les visages parlent d'eux-mêmes
avant qu'on ne les connaisse
le mien t'a dis va-t-en cours au loin
Je ne serai que tristesse

Y'a les sourires de ceux que l'on croise
et ceux que l'on habite
avant d'avoir eu le temps de boire
tu as craché trop vite

Tous les visages parlent d'eux-mêmes
avant qu'on ne les connaisse
le mien t'a dis va-t-en cours au loin,
je ne serai que tristesse

On s'est brisé la tête et le coeur
avec bien trop d'adresse
on a noyé nos yeux dans les pleurs
prétextant notre ivresse

Tous les visages parlent d'eux-même
avant qu'ils se connaissent
Les nôtres ont fait semblant jusqu'à la fin
aidés de fausses promesses.

Tous les visages, Pierre Lapointe


Rhoo flûte ils ne l'ont pas sur deezer... Moi qui voulais la mettre ici, ça sonnait bien pour un dimanche soir. Tant pis, il faudra vous contenter des paroles.

Et sur ce... Bonne nuit !

mercredi 7 janvier 2009

Pourquoi j'ai tué Pierre


Récemment j'ai acheté, et lu, une superbe BD que je voulais offrir mais que finalement, j'ai gardée, trop peu réjouissante pour un anniversaire : Pourquoi j'ai tué Pierre, d'Olivier Ka et Alfred.

Très peu réjouissante, certes, mais magnifique. Les cases sont parfois de vrais tableaux et le graphisme varie en fonction du tourbillon dans lequel est entraîné le narrateur... Mais pour comprendre ce que j'essaie de vous dire, il faudrait peut-être que je vous parle un peu de l'histoire. Un peu, pour ne pas gâcher la découverte, car j'espère fortement que vous la lirez.

Je vous copie le résumé de BD Paradisio : Olivier est un garçon sans histoires. Élevé dans une ambiance baba-cool au sein d'un milieu libertaire et permissif, c'est un enfant peu farouche qui a l'habitude de la nudité des adultes. À 12 ans, il part en colonie de vacances. Là, Pierre, un curé avec qui il s'est lié d'amitié, lui demandera de toucher son corps. Olivier ne sera ni violé ni abusé, mais cet évènement marquera son existence à jamais.

C'est avec pudeur et sincérité que ce récit nous est livré. Par témoin interposé (Alfred), Olivier peut exorciser ses souvenirs d'enfant, et enfin "tuer Pierre", geste symbolique que tout enfant ou adulte en devenir est amené à faire un jour pour se libérer entièrement de ses parents. Ce qu'il fait, non pas contre son père, mais contre une figure paternelle qui l'a trahi.

En fait, c'est assez difficile à expliquer, ou à raconter, mais c'est poignant, magnifique graphiquement et plastiquement. A lire donc.

mardi 6 janvier 2009

Muffins carottes raisins

Alors qu'elle revient sur les ondes du net pour nous faire partager une chouette recette de cuisine, je vais en partager une avec vous aussi.

Bon, elle est directement issue d'internet, et j'ai la flemme de la traduire, j'en suis désolée, mais elle est globalement simple et si vous avez des questions, n'hésitez pas. Elle vient de cet endroit, un paradis du muffin en somme!

Carrot and Raisin Muffins recipe

Carrot and Raisin Muffins ingredients list:

3 medium eggs.
1 ½ cups of all-purpose flour.
1 ½ cups of shredded carrots.
1 cup of powdered sugar.
¾ cup of granulated sugar.

½ cup of raisins.
½ cup of milk, plus 2 tablespoons of milk.
½ cup of melted butter, plus 1 tablespoon of melted butter.
¼ cup of cream cheese, softened.
2 teaspoons of cinnamon.
1 ½ teaspoons of baking powder.
½ teaspoon of baking soda.
½ teaspoon of salt.
½ teaspoon of vanilla.

Instructions for Carrot and Raisin Muffins:

Preheat your oven to 400°F (200°C).
Combine the all-purpose flour, cinnamon, baking powder, baking soda and salt.
Beat together the eggs and the granulated sugar.
Add the shredded carrots, raisins, ½ cup of milk, and ½ cup of melted butter; mix thoroughly.
Add the flour mixture and stir until the dry ingredients have moistened.

Spoon the batter into twelve greased muffin cups.
Bake for 20 minutes.

Mix together cream cheese and 1 tablespoon of butter.

Stir in the powdered sugar, 2 tablespoons of milk, and vanilla, then drizzle over top of the cooked muffins.


Et pour voir ma version (-1 parce qu'il fallait que je goûte quand même) :

Ah, et c'est sans le glaçage, il attendra demain, parce que je voulais en garder pour le p'tit dej', et le glaçage c'est trop pour un p'tit dej'.

Voili voilou, régalez-vous bien !

lundi 5 janvier 2009

2009 et fonds de placards...

Dans la logique, je vais commencer par ça...

Je vous souhaite une très bonne année 2009, qu'elle soit remplie, surprenante, musicale, visuelle, amicale, amoureuse, voyageuse, rêveuse, créative, gourmette, calme, dense, vide, nature, citadine, cinéphile, culturelle, joueuse, sérieuse... Pleine de diversité mais aussi de routine, de petites habitudes qu'il est bon de prendre, comme un Tchai Tea Latte (au lait de soja et sans eau, comme me l'a appris Mr Airway) au Starbucks...

Et pour le reste, je n'ai pas, ou peu de bonnes résolutions à tenir. Pas de point à faire sur celles de l'an dernier, pas prises. Et pas non plus pour cette année.

Ah si, peut-être, comme m'a soufflé un ami, "prendre le taureau par les cornes" et mener enfin mes projets à bien. Si j'y arrive, ça sera gagné, j'espère!..

Du coup, ce soir, j'avais envie de me concentrer sur les petites choses qui me font voyager ici, sans bouger de chez moi, avant un plus grand voyage. D'où mon histoire de "fonds de placards", car, ne nous fourvoyons pas, c'est bien de bouffe qu'on va parler.

Pour aller loin, il me suffit de goûter (ou sentir ou regarder) :
- de la vanille qui vient de la Réunion
- du curcuma, du massalé, du rhum au citron, qui viennent de là, itou
- du garam, du meat-kah et et du tea massala (ce sont tous des quelque-chose-massala) d'Inde
- de la coriandre et du cumin de là-bas aussi
- du beurre de cacahuète, des Etats-Unis
- du curry, d'une épicerie orientale, à Lille (il est un peu vieux... mais bon quand même)
- de la canelle, du thé vert, et du safran du Maroc
- du thé au jasmin, de Pékin
- des caramels au beurre salé, et du salidou, de Bretagne
- de la confiture de ma grand-mère, d'Alsace
- de la confiture de ma grand-mère, de Saran (Loiret pour ceux qui ne connaissent pas... et le Loiret me direz-vous ? Orléans, vous voyez mieux ?)
- de la truffe, de Saran toujours, et avant ça, je ne sais pas, et, si elle ne va pas rester longtemps, c'est dépaysant, croyez-moi
- des trucs bios que je sais pas comment je vais utiliser mais ça me plaît, le côté ludique de la cuisine, comme Parmentier avec sa chère pomme de terre, genre "Mais que vais-je en faire ?"
- des bredles, de Paris en fait, mais en une bouchée, je suis en Alsace (oui oui il m'en reste)
- des chocolats, de partout (miam!)
- et tout plein d'autres épices, et de choses et d'autres, glanées çà et là, qui me font voyager presque instantanément...

D'ailleurs aujourd'hui, dépaysement presque total à la BNF...

La neige... Cette entité blanche qui n'a pas deigné se poser pendant mes vacances, arrive là. Et je ne lui en veut pas pour ce retard. Elle m'a mise de bonne humeur en ce début d'après-midi.

Du coup voilà, je vous épargnerai les couplets sur "Noël en famille c'est bien, surtout avec des jeux, des fou-rires et du bon manger" et aussi "Blondinette redécouvre les balades en forêt par un froid certain avec plein de couches de vêtements", sans parler de "J'ai été pourrie-gâtée mais j'ai pas encore mon nouvel ordi et je vais bientôt faire une colère si je l'achète pas mais il faut que j'attende flûte"...

Voilà voilà. Hum. Bonne nuit !