lundi 31 décembre 2007

Quand l'année se termine

Avant d'aller travailler ce soir comme un bon petit soldat (bon ok non, c'est moi qui l'ai choisi quand même, parce que j'ai besoin de lunettes, la bonne excuse), un petit point sur l'année qui vient de s'écouler...

Non en fait non. Pas un point. Parce que ce qui n'a pas été cette année, eh bien je passe. Je tourne la page. Et ce qui a été? Eh bien c'est ce qui va arriver : en janvier je vais être marraine, pour l'instant d'une cacahuète, et plus tard d'un petit Y... . Je ne mets pas son prénom parce que, on ne sait jamais, parfois les parents changent d'avis. Et puis surtout, dans cette histoire ce qui est génial, c'est que la maman c'est Marionnette, et Marionnette, même si elle est loin, je l'adore.

Et puis j'ai aussi appris qu'une demoiselle P avait trouvé chaussure à son pied, depuis longtemps en fait, et que ces deux là vont aller à la mairie. Alors ça sera l'occasion de fêter ça!

Et puis j'ai rencontré des gens très chouettes, avec qui j'aime passer du temps... Il y a eu d'abord une Littlesa adorable, qui m'a présenté son petit monde (oh là la désolée mademoiselle, j'ai l'impression de parler de Polly Pocket) et j'ai croisé là une Cococerise pétillante, un MiLK qui fait de la musique mais pas que, une nOsi qui organise des sorties Ikéa, une Angy qui fait de jolies mini robes, une Siro avec qui c'est rigolo de faire des picto-chats, un DocFusion qui ne connaissait pas la saucisse à tartiner... Oh y'a trop de monde quoi. Désolée les autres... Ah si, un Monsieur Malinois qui apprend aux gentilles à être méchantes... Mais juste, rencontrer tous ces gens a été une bouffée d'air frais. Tout simplement.

Voir mes amis aussi, mais ceux là je ne les ai pas rencontrés vu que je les connaissais déjà.

Cette année je suis devenue un peu plus blonde, mais je ne sais pas si c'est une bonne chose. Ah si j'ai pu être prise en photo en Chine, et ça c'est une chose absolument fabuleuse, savoir que mon minois est dans au moins 25 albums photos, ça me transperce.

Ben oui, cette année je suis allée en Chine. C'était quelque chose. J'ai découvert qu'il y avait des gens qui conduisaient plus mal que les parisiens et les Italiens : les Chinois.

Et puis je suis allée en Inde, et, même si c'était pour travailler, c'était chouette. J'ai découvert là bas que les Indiens n'étaient pas tous beaux, loin de là même, comme quoi il faut faire la chasse aux idées reçues. Par contre, les Indiens qui sont beaux le sont vraiment, j'en ai même vu un qui était pfiou!... Et j'ai découvert qu'il y avaient des gens qui conduisaient plus mal encore que les Chinois : les Indiens.

Cette année j'ai découvert que mon allemand était minable aussi. Avoir appris cette langue pendant 7 ans pour qu'il ne reste rien c'est vraiment dommage. En même temps je ne l'ai pas paratiquée, forcément. C'est bête, j'aime bien l'allemand. Et puis l'Allemage.

Et puis j'ai découvert des mondes parallèles, ceux de la Japan et de la Manga Expo. Des expériences intéressantes, mais qui seront non renouvelées je pense.

Et si je remonte à avant... Je ne me souviens plus, ma mémoire me joue des tours. Bah je suppose qu'il y a eu d'autres bonnes choses, il m'arrive souvent des trucs bien.

En 2008 par contre il faudra que je dompte cette fichue mémoire. Et que je trouve un travail intéressant. Et que j'aille à plus de concerts. Et au théatre. Et que je sois une bonne marraine. Et c'est déjà pas mal non?

Et pour bien terminer 2007, j'ai partagé avec 3 novices de Princess Bride ce film culte... Et ça, c'est une bonne façon de finir l'année. Pour que vous finissiez bien l'année vous aussi, je vous offre ça :


et ça :



Profitez bien de la soirée, et sur ce, je m'en vais travailler. A l'année prochaine!

jeudi 27 décembre 2007

Quand c'est plus Noël

Il y a toujours ce risque que le soufflé redescende. C'est plus Noël. Il faut rentrer, prendre le train, retrouver la grisaille et le travail.

Quitter la douce trève. Et garder le sourire.

mardi 25 décembre 2007

Quand c'est Noël

Eh bien, puisque c'est le jour : Joyeux Noël tout le monde!

lundi 24 décembre 2007

Quand on tricotte

Ce qu'il y a de bien le 24 décembre, quand les cadeaux sont prêts, que l'on ne prépare pas le repas de Noël, que ça ne se passe pas à la maison, qu'on a fait une tripotée de bredles la veille (et c'est plutôt pelletée que je devrais dire), que le sapin clignote, que les cadeaux sont emballés (ah en fait non... il faut que je m'en occupe vite), qu'il n'y a rien à faire... C'est justement qu'on peut ne rien faire. C'est une autorisation tacite.

On a le droit de se lever à presque midi, de traîner en pyjama jusqu'à 13h, de prendre un bain pour le deuxième jour de suite parce qu'on n'a pas envie d'une douche et qu'on n'a pas de baignoire dans sa minuscule salle de bain, de regarder des Disney alors qu'Aladdin est passé hier soir et qu'on s'en est délecté en famille et entre amies.

On regarde donc La Petite Sirène pour la... jenesaispluscombientième fois. On sourit aux chansons, évidemment on regarde la cassette de quand on était petite, parce que "ce sont les bonnes voix dessus" ce qui n'est pas le cas sur la version DVD, sur laquelle Henri Salvador a disparu.


Et on chante les chansons, on se rappelle encore des dialogues, des mimiques, des frousses qu'on a eu devant tel ou tel passage...

Et puis on se dit une fois que c'est fini qu'un Indiana Jones ça serait bien. Indiana Jones et les aventuriers de l'arche perdue plus précisément. Pour faire les choses dans l'ordre. Parce que demain ça sera le Temple Maudit.


Et regarder ça avec sa soeur et sa mère, en rigolant, et trouver que Indiana est décidément très sexy, avec son regard charmeur, son chapeau et son... Ah ben non c'est tout. Le film vieillit très bien, se laisse regarder encore et encore, les mêmes passages dégoûtent encore et encore, même si on sait, et le pire, on y prend plaisir. Tous ces serpents, ces trucs qui dégoulinent et qui explosent (on parle ici de voitures et de têtes bien sûr) et le reste. Et la belle un peu rebelle qui défie les hommes à coup de "qui boira le plus" et autres, qui a un sale caractère, mais qui sait faire fondre le bel Indiana...

Comme on a vu ces 2 films un nombre incalculable de fois donc, on peut tricotter en même temps, et manger des bredles encore et encore. Et se dire qu'on ferait bien d'arrêter parce que ce soir ça va encore être gargantuesque.

Et en reprendre "un dernier mais c'est vraiment le dernier cette fois". Et replonger. et se dire que Noël c'est vraiment trop bien mais qu'il faudra songer à arrêter de faire des gâteaux pour un certain temps.

vendredi 21 décembre 2007

Quand on admet l'inévitable

"Léa, elle est parisienne"

C'était donc vrai... Et je ne voulais pas l'admettre. Dans un esprit de "provincial" (non non je retire ce que j'ai dit), dans un esprit d'orléanaise, à Paris, les parisiens, sont forcément hautains et péteux, il faut le dire. Alors qu'en fait non, pas forcément.

Et maintenant, au bout de trois ans et demi, j'admet. J'en suis une. Ah c'est dur. Je le dirai pas tout les jours et je continuerai de me moquer de la parisienne qui sommeille en moi.

Quand il fait très froid

En général, on sort son manteau, ses gants, son bonnet, et hop, on y va! Dehors... Parce que le froid n'empêche pas le parisien de sortir, que nenni. Ni la parisienne d'ailleurs.

Donc la parisienne, tout en manteau, gants, bonnet, gilet, affronte le froid. D'ailleurs en général si elle colle à son image elle a en dessous tout ça juste une petite robe avec de jolies chaussures, et des collants bien sûr. En fait ce n'est pas le sujet. La parisienne est cette fois sortie en jean, dans le froid donc, pour aller à un concert, avec des amies et amis.

Et la demoiselle qui a chanté ce soir, eh bien voilà. C'est celle qui vous montre que la vie est injuste. Elle revient des Etats-Unis, de New-York, la chanceuse, elle a de jolis vêtements, elle chante bien, elle a de jolies chansons, elle sait aussi jouer des instruments, elle est jolie... Et il paraît même qu'en plus de tout ça elle est gentille. Et intelligente. Voilà pourquoi en fille qui se respecte, la parisienne se doit de la détester. Et elle n'y arrive pas. Parce qu'elle aime sa voix, ses chansons, sa façon de s'habiller, et puis que zut, elle ne peut pas détester toutes les filles plus jolies et plus talentueuses parce que sinon, elle ne s'en sortirait plus.

Et puis de toute façon elle a de plus jolies chaussures dans son placard.

lundi 17 décembre 2007

Quand on a passé un tellement bon week end

Il est des week ends, encore une fois, dont on attend qu'ils soient bien. Parce que ce sont des valeurs sûres en quelque sorte...

Et en voyant Marionnette, c'en était un. Un week end juste comme il me fallait. De papotage, regardage de dvd, cuisine, re-papotage, re-dvd. Et être bien tout simplement, avec des amis que j'aime énormément.

Enfin, ce message est juste un prétexte pour te dire Marionnette que ta grossesse te va très bien, tu es très jolie avec ton bidon rond, et cacahuète va avoir de chouettes parents (et une chouette marraine il va sans dire). Bon voilà, le message est passé, merci merci merci!

Quand on est allé voir Once (bis)



Cette musique que j'écoute en boucle en ce moment... Encore une fois je ne saurais trop vous conseiller d'aller voir ce film si vous en avez la possibilité.

Et merci Mademoiselle Cococerise de m'avoir passé ce lien!

vendredi 14 décembre 2007

Quand c'est Noël avant l'heure

Quand j'ai le temps (comme ce soir) je rattrape un bout des posts que j'ai dans la tête et pas le temps de les taper...

Ce week-end, j'ai eu la chance de fêter un pré-Noël avec des amis. Ce genre de soirée où on sait d'avance qu'on va passer un bon moment...

Alors, pour résumer, il y a eu :

Une maison un peu hantée, un joli sapin, un voyage en musique chantée, ukulélesque et compilée, de jolies photos, de belles chaussures, des petits coeurs en antennes, un travesti, du blabla de filles, une limace, un cri, de la bonne nourriture, des rigolades, des essais avortés de méchanceté, des essais presque réussis de méchanceté, des patates, un singstar, des résistances, une résistance vaincue, parce que Uptown Girl quoi, du tissage de perles et des mikados, des joues rouges, une chambre d'enfant, des escaliers qui font peur, du vernis, du maquillage entre filles, des garçons qui font le sapin et les petits fours, les filles sont des petites choses fragiles qui ne savent pas mettre la main à la pâte non?, un chien, des poils, un père Noël, des tables, des cadeaux, de la pluie, des barettes, un dortoir, des garçons qui téléphonent aux filles qui sont dans la maison d'à côté, des blagues pas drôles, des blagues drôles, un petit déjeuner, des bouteilles qui volent, des filles qui dansent, des gens qui chantent, quelqu'un qu'on ne doit pas agacer le matin, d'autres comme ça aussi, des gens qui aiment bien agacer ceux qu'on ne doit pas agacer, une balade sous la pluie, une cathédrale (une église?), un parapluie cassé, un chocolat viennois, 9 en tout, le froid, les gens, la route, la musique...

Un bon week end en somme... Avant que le prochain n'arrive, merci!

mercredi 12 décembre 2007

Quand pour le coup les questions deviennent nécessaires

Il arrive parfois le temps où la remise en question est de rigueur. Et pour moi elle est venue. Sur le plan professionnel, je tourne en rond. Dans des boulots à droite à gauche "en attendant de trouver le bon".

Sauf que le bon, il faut le chercher de plein pied, avec une volonté de fer et sans ciller. Moi j'ai cillé, il a trois mois. Ou quatre? Quand je devais déjà remettre vraiment le nez dedans. Et puis j'ai eu cette opportunité, de voyage en Inde... Alors me voilà, dans un boulot qui ne m'apporte rien, qui n'a plus de voyage en Inde à l'horizon.... Et en plus, ma responsable est imbuvable et me traite comme... comme rien en fait. Je n'existe pas. Bien sûr, je me plains, et derrière, je n'ai même pas eu la motivation de trouver autre chose. Et beaucoup de gens sont beaucoup plus mal lottis que moi. Je sais tout ça. Mais ça ne peut plus durer.

Il va falloir se reprendre en main ma ptite dame, et plus vite que ça!

Par contre... Maintenant, trouver le temps et la motivation...

Quand on se pose des questions absolument existentielles

Au Starbucks, je n'aime pas le Latte Crème Brûlée... Je ne sais pas pourquoi il me rappelle la glace Rhum-Raisin, et s'il y a bien quelque chose que je n'aime pas, c'est la glace Rhum-Raisin. De plus, le "sucre croustillant" qu'ils mettent sur la crème fouettée est un peu salé...

Par contre, j'aime beaucoup le Chai Tea Latte, au lait de soja et sans eau, hein Airway? Cependant, les dernières fois que j'en ai pris, j'ai été atteinte peu de temps après de maux de ventre très aigus. Y a-t-il un lien? Parce que je n'aimerais pas en être privée, vu que maintenant c'est ce que je préfère boire là-bas, et plus ce fichu Late Crème Brûlée. Enfin, au moins j'ai goûté. Et je referai un test sur le Chai voir si j'y suis allergique...

Tout cela était vraiment très intéressant.

mardi 11 décembre 2007

Quand on est allé voir Once

Le plus joli film que j'ai vu ces derniers temps, un des plus simples et des plus touchants aussi...


Once, de John Carney. Je détaillerai l'histoire dans ce billet demain, parce que là il est tard, mais je vous laisse quelques chansons qui sont vraiment très belles... Et que j'écoute en boucle.

free music

When your mind's made up

free music

Lies

free music

Falling slowly


Finalement la suite c'est après demain par rapport à avant hier du coup... Ouh la je m'embrouille. Nous sommes donc le 12.

Once, ou la rencontre de deux âmes musiciennes, qui se retrouvent face à face sur un terrain connu, la musique. Film musical de bout en bout, Once semble parfois fait de bric et de broc, mais c'est ce qui donne tout son charme au film. La caméra qui court après le voleur, les angles parfois hasardeux... Mais en même temps, tout se focalise sur cet homme et cette femme qui vont se chercher et se trouver dans la musique. Car la musique est finalement l'élément le plus important du film, son fil d'Ariane. A chaque chanson, les personnages se dévoilent un peu plus, et à chaque chanson, on s'attache aussi un peu plus à eux. Et, le plus troublant, c'est que Marketa Irglova, qui joue "elle" n'avait que 17 ans au moment du tournage! Elle affiche une telle maturité et confiance en son art que c'en est troublant. Glen Hansard est lui aussi très touchant... A aller voir aussi vite que possible! Le film ne passe presque plus...

jeudi 6 décembre 2007

Quand on a eu peur

Des jours que je pense à écrire, parler de mes nouveaux engins de torture, mais ils attendront un peu. Parce que ce soir, j'ai eu peur.

Ca fait maintenant... Un peu plus de trois ans que je vis à Paris. Après avoir connu les soirées dans les rues et le métro de Lille, la ville le soir ne me faisait pas peur. Et je pense que ça ne va pas changer. Pourtant, je me souviens d'avoir eu une copine de classe qui s'était faite agresser dans le métro à Lille, enfin à Tourcoing pour etre précise. Et une amie qui m'a raconté qu'un type bizarre l'avait suivie jusqu'à son appartement... A Paris cette fois.

Et moi... Moi dans la grande ville je me sentais bien. Bon OK, des fois, il y a aussi eu des gars bizarres. De ceux qui font un peu peur mais ça va. Je ne me méfiais pas, j'étais naïve "Ah mais de toute façon à Paris tout va bien il y a toujours du monde dehors"... Et puis il y a eu le type de ce soir. En soi, un air inoffensif. Un attaché-case, un costume "je sors du bureau", des chaussures italiennes, des lunettes rectangulaires, et rasé de près. Voilà en fait, le portrait du jeune cadre dynamique. Un jeune cadre dynamique qui a pris le métro avec moi avant que j'aille au cinéma. Soit. Qui était devant le cinéma quand j'y étais aussi. Bon, OK, les coïncidences ça arrive. Qui a reppris le métro avec moi après le film. Alors que j'ai prolongé ma visite, connaissant des gens travaillant dans le cinéma en question. Qui s'est installé en face de moi alors que j'avais tout fait pour m'éloigner de lui.

Qui est sorti du métro en même temps que moi et qui l'a pris dans l'autre sens, avec moi, quand je m'étais résolue à aller rejoindre un ami que j'avais appelé au secours (enfin... qui s'est proposé plutot, parce que j'étais un peu gênée d'appeler au secours)... Et là j'ai vraiment commencé à avoir peur. De cette peur qui est fertile aux pires scénarii, avec, en premier lieu "mais si je descends ici, et qu'il n'y a PERSONNE sur le quai, comment je vais faire?" Mais cette fois il n'est pas descendu. Il a dû comprendre que j'avais, moi aussi, compris. Et j'ai retrouvé mon ami... Et il m'a raccompagnée, et ma frayeur s'est un peu éteinte. Mais maintenant, comment je vais faire pour rentrer chez moi en ayant l'esprit tranquille?

En même temps, je dis ça maintenant et dans une semaine ça sera passé...