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jeudi 4 février 2010

Le pacte du sang

Je te donnerai ma vie, je l'ai juré de mon sang.

A chaque geste, chaque dérapage, la douleur. C'est le dur choix de la vie de costumière, être prête à affronter ses démons, souvent cachés par les plis des tissus soyeux, veloutés. Mais qui s'y frotte s'y pique !

Combien de paires de mains auraient pu dire ça ? Combien ont souffert en silence ? Parce qu'à la douleur s'ajoute la crainte, beaucoup plus grande, de la marque. Oh le honni tissu blanc, celui de toutes les méfiances ! A chaque coup d'aiguille mal placé, à chaque épingle dissimulée, la menace rôde...

Quand enfin le drame survient, plus qu'une solution. Déjà arrêter l'hémorragie et ne pas pleurer sur le costume souillé. A tout problème sa solution, ce n'est point le moment de faire couler une goutte de mascara sur un vêtement qui pourra être rattrapé.

La sage costumière le sait : "Si de ton sang tu souilles le tissu, de ta salive tu répareras l'affront. Ta salive lave ton sang, souviens-t'en."

Il suffit alors d'une boulette de fil, une goutte de salive, et frotter.

Le drame est enfin terminé... jusqu'au prochain.

Être costumière n'est décidément pas de tout repos.

dimanche 26 avril 2009

Calme et volupté

Ces périodes de travail intense se caractérisent toujours de la même façon chez moi... Problèmes d'organisation, stress de livraison, petits (ou pas) délais. Dans l'absolu je voudrai éviter tout cela. Mais. Mais. Ce n'est pas possible. Je n'y arrive pas. J'ai besoin de ce stress pour travailler, dans les derniers jours en tout cas.

Ce qui finit toujours par se solder par des nuits minuscules, pas blanches, ça je n'en suis pas capable, et, si tout va bien, la fameuse, et immense, satisfaction du travail fini. Et cette fois-ci une grande fierté. J'ai fait un travail magnifique. J'espère que la mariée ne se sera pas faite mouiller par les averses normandes aujourd'hui.

Du coup, après ces périodes-là, un grand besoin de décompression se fait sentir. Et là, oh joie, oh bonheur, je me rends compte que je peux retrouver ma vie ! Et ne rien faire ! Je retrouve mes amis, je rigole, je papote, je mange (pas mal, il faudrait que j'arrête), je grassemate, je sieste, je cinématographe, je lis, je mangalis, je bédélis aussi, je joue. D'ailleurs, ça faisait longtemps que je voulais m'acheter Okami, sur la wii, après avoir lu un billet dessus il y a un moment chez mon gourou des jeux.


Du coup je joue plus qu'un peu. C'est tellement beau et tellement prenant. Enfin l'essentiel dans tout ça, c'est que je ne me culpabilise pas en me disant "Tu as une journée chargée demain, vas te coucher." Et je vais me répéter mais ce jeu est très beau, on y évolue dans de vrais tableaux, les couleurs au coucher du soleil sont sublimes, et quand la nature reprend le dessus sur le mal, c'est magnifique. Et il y a de quoi bien s'occuper je pense.

Et aussi, pour me faire chouchouter, je suis allée me faire faire un soin du visage chez Shyraz. Mesdemoiselles qui me lisez, si vous avez envie qu'on prenne soin de vous et que vous n'êtes guère riches, un peu comme moi donc, dans cet institut ils font des happy hours ! Oui oui comme pour la bière dans certains bars ! Donc de 17 à 20h, du mardi au jeudi, on paie moitié prix sur un soin du visage ou un massage. Rien que le visage, ça m'a fait un bien fou, avec des massages, un gommage, un truc de pierres chaudes que je ne connaissais pas mais qui m'a plu... C'était juste ce qu'il me fallait. Par contre, il faut être lucide, quand on sort de là, on ne pense qu'à dormir. Chose que je n'ai pas faite, mais j'ai été si inactive que c'est tout comme.

Bref. Voilà. Glandouille, repos, rien. C'est bien non ?

Et je n'oublie pas la fiche de lecture du vendredi qui est déjà en retard d'un jour pour cette semaine et de 9 jours pour la semaine dernière, mais... Ces derniers temps. Ça va arriver. Vite.

dimanche 15 février 2009

Hopla

Strasbourg, une semaine. 
Se lever tôt et prendre le bus. Arriver à l'opéra et travailler. Se piquer sans arrêt. Voir ses mains qui commencent à ne plus ressembler à rien. Et de nouveau, cette satisfaction des choses qui avancent, une veste d'homme par-ci, une jupe par là...

Ce froid prenant. La neige. Les balades près de la cathédrale. Les tartes flambées, le shopping. 

Et ce vendredi soir... Un bon mojito, des tartes flambées, des jolies tenues... Et une virée en boîte. Une boite gay. Le rafiot. Danser et faire les folles, c'est le cas de le dire. Et me faire draguer par une fille pour la première fois de ma vie. "Tu es lesbienne ?" "Non." "Dommage."... 

Difficile d'expliquer ce que ça fait, ce n'est pas gênant, non, mais c'est direct, un peu abrupt, et de toute façon, sans conséquence aucune. Pareil quand on se fait draguer par un garçon qui vient d'embrasser un garçon juste avant. En fait c'est plutôt marrant. Et pour couronner le tout, sur le moment de partir, après avoir bien bougé nos fesses, un garçon vient me demander si j'ai une copine. Non. Parce qu'il a une amie qui est intéressée. Ah mais je suis hétéro. Bon tant pis. 

Du coup tout ça c'était assez drôle, et le samedi fut bien rempli aussi. Terminé en beauté par une soirée à l'opéra. Vous connaissez Nina Stemme ? Eh bien moi non plus. Mais c'était magique. Un récital où elle chantait Wagner, Grieg, Sibelius et Rachmaninov.  

Mon premier récital en fait. Je recommencerai. Et si je peux, accompagnée. Parce qu'un moment comme ça c'est magique, et ça serait chouette de le partager... 

Et mercredi je remets ça avec ce concert, par l'orchestre symphonique de Mulhouse. Vivent les invitations de l'opéra!

mercredi 4 février 2009

Si on revenait à l'Alpe d'Huez?..

Toute la semaine dernière, nous étions, MaCocotte et moi (eh oui ce n'est plus vraiment une anonyme par ici) à l'Alpe d'Huez. 

Une semaine de vacances à la neige, l'air pur, au soleil... A peine arrivées nous étions déjà prêtes à nous rouler toutes nues dans cette étendue blanche toute fraîche. Je divague un peu je crois. Ceci dit, il venait à peine de neiger, et après une longue journée de route, toute réaction hors de proportions était assez logique.

Ce n'est que le lundi que nous avons commencé à skier. Eh ben, les retrouvailles avec les skis, ce n'était vraiment pas du gâteau. La première descente, la première remontée mécanique, la seconde descente, le premier tire-fesse... Et surtout, les premières douleurs musculaires aux cuisses et aux mollets. Le stress. Tout ça. Mais le plaisir de la montagne, la vue magnifique, les pique-niques, ça fait oublier les râlages contre les chaussures trop serrées, les chauffards qui descendent à toute vitesse et qui passent à 2 centimètres et demi de toi qui te demandes comment tu vas réussir à faire ce virage.

Et puis après ça, le billard. La première partie très laborieuse, les autres aussi d'ailleurs, mais avec ce sentiment de progresser. De très beaux points marqués. Et d'autres... Jamais marqués. 

Des apéros traditionnels bien fournis, mais pas trop alcoolisés. Des repas pas très équilibrés. Mais c'est pas très grave. 

La piste rouge pleine de bosses de la photo descendue, non sans mal, mais descendue. Avec une grande fierté arrivées en bas. Un peu sur les fesses pour quelqu'une dont je tairai le nom. En tout cas cette piste, à chaque fois qu'on la revoyait on se disait "on l'a faite". D'ailleurs on l'a faite qu'une fois. Faut pas pousser. Les bosses c'était pas pour nous. Les petites oui, mais là...

Et les garçons. On n'échappe pas aux garçons aux sports d'hiver il me semble. Heu, en vacances en fait. Mais cette fois-ci, ce fut épiquement drôle. De ceux qui se font des films au bout de 30 secondes de conversation avec toi. D'abord ceux du Club Med, des saisonniers. Dont un qui a émis deux des phrases cultes de notre florilège... A ma chère comparse (n'allez pas croire que c'est à moi qu'on dit ce genre de choses) : "T'es tentée hein ? Si, t'es tentée." (environ 10 fois dans la soirée) et le magnifique : "T'es pudique ? Mais pourtant t'es belle...". 

Puis le lendemain les Danois, appelons les par leurs vrais prénoms, Thwy (prononcez tchü comme dans atchü, la version anglaise de atchoum), Henrik et Brian (avec une tentative de "Where is Brian ?" qui a résonné comme un bide, l'humour danois n'étant pas l'humour français). Des tentatives d'apprendre le danois. Des mots écrits sur les bras... 

Enfin le dernier jour, en tête dans notre top 10 des garçons, deux beaufs, un billard où j'ai perdu dès le premier coup donné, un bar avec une ambiance bizarre de saisonniers, une super tartiflette, dans l'après-midi et dans le désordre un plongeon dans la piscine extérieure avec un sauna en suivant, et le clou, un mec qui m'a dit, à propos de mon boulot : "Il n'y a pas de sot métier, il n'y a que de sottes gens"... Arg. Et ma main dans ta figure ? 

Du coup, je vais vous faire partager ce florilège de phrases entendues, après tout, c'était drôle :
- Dans un télécabine : "J'ôte mes gants, non pas pour me curer le nez, mais, parce que j'ai chaud aux mains."
- Quelques instants plus tard, par le même : "Mais comment peut-on vivre après avoir pris une vie ?" (ok, hors-contexte, c'est pas drôle, mais justement, c'était hors-contexte aussi pour nous, d'où le fait que ça soit drôle)
- Par encore le même, mais la veille, en chantant : "Ah le saligaud, la la la la" (véridique les la la la la)
- Par des Anglais dans un jacuzzi : "Hey girls, do you want an after party ? We are naked !"
- Par un des deux beaufs : "Salut les miss monde !"
- Par un des Danois : "You're the shy medical girl." (là encore, ce n'était pas pour moi)
- Une phrase lue sur l'autoroute : "Maman, je t'aime, attache moi bien." (heu, sans commentaire je crois)

Et... Voilà, c'était long mais c'était court pour résumer ces vacances... Y'a plus qu'à y retourner !

mercredi 3 décembre 2008

Ah le gris de l'hiver...

Comme Mashenka, j'aime l'hiver.

J'aime me réveiller et avoir trop chaud sous ma couette.
Et le soir, j'aime me blottir en dessous en espérant qu'elle me réchauffe les pieds.

J'aimais faire chauffer de l'eau pour ma bouillotte. Maintenant, je vais demander au Père Noël qu'il m'en ramène une, et qu'elle n'explose pas celle-là...

J'aime attendre un peu pour ouvrir la case du jour du calendrier de l'avent. En plus, cette année, c'est chocolat blanc ET chocolat au lait dans mon calendrier.

J'aime faire du thé et avoir une copine qui débarque pour se réchauffer et papoter avec moi.

J'aime sortir dans le froid et que ça me pique les joues.

Je n'aime pas par contre le froid qui me fait pleurer. Alors, comme les joues et les larmes arrivent au même moment, je suis comme le Joker, je souris et je râle en même temps.

J'aime sortir mes accessoires de froid : hautes chaussettes dans mes bottes, mitaines que j'ai tricotées, et écharpe que je tricote en ce moment.


J'aime me retrouver à me faire maquiller gratuitement, et avoir des yeux de chat.

J'aime l'odeur des marrons chauds.

J'aime les nuits de pleine lune (la prochaine est le 12 décembre) où elle me guide. Bon, ceci dit, je n'ai pas besoin de l'hiver pour ça, la pleine lune, ça me rend toute chose, je ne sais pas pourquoi, ça me fait planer, me donne envie de sourire et pleurer tout ça à la fois.

J'aime retrouver le plaisir de bricoler des accessoires et d'essayer mes nouvelles machines à pompons, et comme ça, j'ai un joli bonnet pour crâner dans la nuit (il se voit de loin). Et en plus, je fais mumuse avec Photoshop (un mini-mumuse) pour rajouter un halo par-dessus le flash, comme ça on dirait que je tiens la Lumière, le comble pour une blonde, non ?


J'aime aussi me promener avec mon nouveau joli gilet, il a quelque chose de russe... Et j'aime bien me sentir un peu russe.

J'aime traîner mes amies dans les boutiques alors que c'est totalement déraisonnable, et que non on achète rien mais si quand même. Surtout quand la vendeuse est adorable.

Et j'aime décembre, parce qu'en décembre, je n'ai pas d'âge. Décembre je ne grandis pas. Décembre c'est Noël. Décembre c'est fêtes et famille. Décembre c'est doux et sucré. Décembre c'est gâteaux.

Décembre c'est bien.

mercredi 12 novembre 2008

Un dimanche créatif

Certes, on est mercredi. Mais grâce à ma trouvaille créative de dimanche, j'ai renoué avec l'enfance.

Comme ça serait trop simple de plier ça en deux lignes, donc je vais en faire un roman. Ou pas.

Dimanche, il y avait le Salon Créations et Savoir-faire. J'y suis allée avec Mademoiselle Cococerise grâce à Elodie du Nuage des filles. Ouh la ça fait beaucoup de liens en deux phrases. Comme on aime bien bricoler, en général, on aime bien ce genre de salon. Où il y a plein de nouvelles idées, de nouveaux trucs à bricoler. Et plein de trucs à acheter du coup.

Ben en fait non. Beaucoup de patchwork, et de tissu pour du coup. Beaucoup beaucoup beaucoup de stands de scrapbooking. Moi évidemment j'avais envie de tricot. Avec 3 stands qui vendaient tous de la laine très très cher, j'étais pas servie. Du coup j'étais frustrée. Voilà pourquoi j'ai acheté ça :
Comme le nom sur la photo l'indique ce sont des "pom-pom makers". Eh oui! Des gadgets pour fabriquer des pompons ! Plus besoin du carton en rond troué pour faire des pompons. On s'oriente du côté du bricolage technologique ! En bref, c'était de l'achat utile et pas du tout futile...

Heureusement, pour compenser le manque d'originalité au niveau des stands, Elodie avait organisé un "troc de blogueuses créatives", ce qui m'a permis de rencontrer Diane, à qui j'ai troqué un très beau collier en laine à hibou contre une broche-fleur.



J'ai aussi fait la connaissance de Manou, qui fait également de très jolies créations pour enfants.

J'aurais bien aimé papoter avec celles qui sont arrivées plus tard, mais comme on n'avait pas fait le tour du salon, on voulait essayer de voir le reste. Bon, en fait je sais pas si c'était une bonne idée vu ce que j'ai dit plus haut mais ça je le savais pas encore.

Et pis après ça du coup, ben on est allé voir Hellboy II. Mais ça, c'est une autre histoire...

dimanche 2 novembre 2008

Comme un défi

Cette histoire est inspirée de faits réels... ou pas.

Par une froide nuit de plein automne, une fête. Miss Blondinette y accompagne sa copine Châtaigne, qui connaît les gentils organisateurs.

Blondinette, elle, ne connaît personne, du moins c'est ce qu'elle croit. Quelle n'est pas alors sa surprise quand elle retrouve un ancien Servant de l'auberge dans laquelle elle avait travaillé un an plus tôt, à la Capitale. Servant avec qui elle s'entendait bien à l'époque.

La surprise des retrouvailles passée, nos deux amis discutent et prennent des nouvelles, en prenant soin de profiter de la fête et des gens qui sont présents. Mais ils finissent toujours par revenir chercher la conversation avec l'autre, trop étonnés de l'incroyable hasard. Serait-ce un signe ? Se retrouver dans une contrée éloignée de la capitale ? Dans une fête où chacun ne connaît qu'une seule personne ?

Et de fil en aiguille, de discussion en discussion, Blondinette et Servant se retrouvent dehors, à poursuivre le fil de leur conversation. Mais Blondinette, frileuse, commence à le manifester.
"J'ai froid." dit-elle alors, pensant rentrer. Par une incompréhension peut-être trop évidente -après tout, Blondinette n'est-elle pas blonde justement- elle se retrouve dans les bras de Servant, sa bouche collée à la sienne. Finalement, les choses n'étant pas désagréables, elle se laisse entraîner dans ce tourbillon.

Sa raison finissant quand même par reprendre le dessus, elle le laisse là, le pauvre Servant, penaud, parce qu'elle a rendez vous dans une auberge de la ville d'à côté avec un de ses amis, et elle lui a promis qu'elle viendrait. Et une promesse est une promesse.

Mais dans quelle drôle d'aventure Blondinette s'est-elle encore embarquée?...

samedi 13 septembre 2008

Questionnement existentiel

Je crois...

Que j'aime bien écrire un post la nuit quand j'ai un peu bu et que je sais d'avance que je le regretterai au matin.

Que j'aime bien la bière. Et ça, c'est une révélation. Moi qui clamait haut et fort que, bien qu'alsacienne, non Môssieur, je n'aimais pas la bière, sauf peut-être celle d'Uberach (on dit "ubeurar" à l'alsacienne) qui est douce pour les filles. Mais en fait, j'aime bien la bière. Et ça déculpabilise de partager une pinte, puis une autre, avec une amie.

Que, ben quand même, il est temps d'aller faire dodo, mais que cette soirée était cool.

mardi 9 septembre 2008

Un mardi soir à Paris

Il y a des soirs comme ça. Où la surprise est au rendez-vous. Elle va de pair avec des choses prévues, qui se décalent, joliment.

Comme un souffle de vent sur un pissenlit. Comme un souffle de vent sur les idées toutes faites et les choses trop carrées.

Pourtant il suffit de très peu.

Un coup de fil que je suis sur le point de passer à mon amie C., avec qui je dois aller au cinéma. Et qui, au moment où je m'apprête à appuyer sur la touche verte, est en train de m'appeler ! Connexion astrale...

Se retrouver dans la rue, comme prévu cette fois, pour un goûter improvisé chez Ladurée. Ah. Il y a la queue. Ben, on n'a qu'à aller chez Angelina, on prendra un bon chocolat chaud!

Rue de Rivoli, un WHSmith. On a ça à Paris ? On va y faire un tour ? Trouver un Henry James à lire en VO s'il-vous-plaît.

Angelina. Un goûter gargantuesque. Pas de Mont-Blanc mais un très bon millefeuille. Et le chocolat avec sa chantilly à part. Et ce maître d'hôtel insupportable. Et cette serveuse si gentille qui tente de nous faire oublier que son supérieur direct est un vrai connard. Et j'écris des gros mots si je veux. D'ailleurs, je sais être sympathique pour les serveurs, je sais ce que c'est d'en être, mais je suis désolée, un sourire et un peu d'amabilité, sans ça, mon verdict est sans appel.

Et puis aller au ciné, il est l'heure. Après s'être faites virer de chez Angelina parce que "ça ferme"... grrr. Ils abusent, heureusement que l'endroit est beau et que c'est bon.

Arriver, prendre le billet, puis profiter un peu du quai de Seine avant la séance. Discuter. Regarder le courant du canal. Léger. La séance va commencer. Se lever. Y aller. Et chercher le billet désespérément. Je ne l'ai plus ? Mais je l'avais mis dans ma poche pourtant ! Il a disparu. Ni dans cette poche, ni dans une autre, dans mon sac, mon portefeuille. Rien. Comment faire ? Je suis vraiment désolé, mademoiselle, il me faut votre billet, c'est la seule chose dont j'ai besoin. Et la machine qui ne veut pas m'en donner un deuxième. Je ne suis pas une resquilleuse je veux juste aller voir le film avec mon amie. Et C. qui se propose d'aller jeter un coup d'oeil près du canal, là où on était assises, au cas où. Oui je veux bien, merci beaucoup. Je continue de chercher. Toujours rien. Et la voilà qui revient en courant. Léa Léa ! Regarde ! Je l'ai retrouvé dans l'eau ! Le type de l'accueil se marre, c'est sans doute la première fois qu'il voit ça, et moi, j'essaie d'imaginer C. allant à la pêche de mon billet. Rire. C'est si bon ! Et c'est bien mon billet. L'idée m'avait effleurée qu'il ait pu tomber à l'eau, mais de là à se réaliser...

Puis le film.

Et en rentrant, à côté de chez moi, donner cette demi-tablette de chocolat qui traînait dans mon sac à une dame qui faisait la manche et avait faim. Ce petit geste m'a à moitié donné mauvaise conscience, j'aurais pu faire plus, mais au moins, elle pourra profiter du goût du chocolat. Si doux.

mardi 24 juin 2008

L'appel des planches

10 mois. 12 heures par semaine. Des doutes et des remises en question. La recherche d'un but.

Qui est finalement trouvé.

Hier le théâtre m'a stressée, transportée, stimulée. Trois habits différents. Trois rôles. Quatre scènes. Et cette excitation si unique au moment où on se rend sur scène. Et furtive.

Des visages amis dans le public. L'envie de ne pas les décevoir. La peur de faire défaut aux partenaires. En fait non.

Tout s'est bien passé. Le sourire et la légèreté qui suivent le salut. L'envie de savoir. Ça vous a plu ? Ce n'était pas trop long ? Vous ne vous êtes pas ennuyés ?

Se retrouver avec le groupe autour d'un verre, parler, décompresser, rater le dernier métro...

Ça y est, j'ai envie de recommencer.

vendredi 13 juin 2008

Dyslexie

Hier, en passant devant un magasin vers République, je lis "Au couillon moderne". En fait c'était "Au cotillon moderne"...

C'était un magasin de déguisements...

dimanche 27 avril 2008

Quand le dimanche sauve le week end

Photo de Mlle J.

Samedi de course folle après le train, de course folle après le temps, le temps de manger, de dire bonjour à ma grand-mère, de me maquiller, de me préparer...

Puis de mettre le pain, les boissons, et d'autres choses diverses dans les camions. Puis courir pour préparer les tables, essayer d'éviter de casser les aquariums, éponger, plier les serviettes d'une façon qui ressemble à peu au soulier d'Aladdin. Puis lancer l'apéritif, les petits fours, courir dans l'herbe si verte sous le premier et chaud soleil.

Courir pour le début du repas, courir entre les tables, courir pour apporter du vin et de l'eau. Dresser et débarrasser. Arriver au dessert, café, ranger.

Et finir par rentrer et dormir. Enfin.

Et passer le dimanche les orteils en éventail. Au soleil sur le transat. Vernis et lecture débile. Chat sur les genoux et discussion entre nièce et tante.

Courir à nouveau pour repartir. Et retrouver la cousine pour trois jeux que je ne connaissais pas... Syllabus, Cash & Guns, Crôa. Une bonne soirée où j'ai ri, menacé des gens avec un pistolet en mousse, mangé de la pizza...

Il fait bon être dimanche.

dimanche 13 avril 2008

Quand on joue à "La guerre des moutons"

J'aime bien quand on (ma cousine et son copain en général) me fait découvrir un nouveau jeu. Ce soir c'était La guerre des moutons.

Le principe est rigolo, si on aime les dominos, les triominos, ce genre de jeu de placement et la réflexion que ça implique. Ici le but est simple : faire le plus grand champ possible de moutons. Ou plutôt le plus grand troupeau. Mais qui dit grand troupeau dit grand enclos. Il faut un peu de temps pour s'adapter, et savoir quel type de stratégie adopter (plutôt développer son propre enclos ou embêter les autres?)... Evidemment quand on débute on se fait facilement avoir (vous aurez bien compris que je parle pour moi), mais bon, ça fait partie du jeu, et on passe une bonne soirée! A refaire dès que possible...