jeudi 18 septembre 2008

Au théâtre hier soir


Fantasio, d'Alfred de Musset.

L'histoire de la pièce est sur leur site, ce n'est pas sur ça que je veux m'arrêter. Mais sur la magie de l'imagination du scénographe, du costumier (respectivement Eric Ruf et Christian Lacroix), elle-même portée par une mise en scène dynamique de Denis Podalydès.

Cette pièce a des moments enchantés, magnifiques, amplifiés par le mouvement du manège. Symbolique de la fuite, de la course dans le vide. Et le fait que le décor soit unique, simplement changé par des détails pour situer l'intrigue, n'est pas du tout gênant, au contraire, puisqu'il suffit d'un lustre descendu pour être dans le palais du roi.

Les comédiens sont aussi pour une grande part dans le plaisir que j'ai eu à voir la pièce. Le texte de Musset est très bien dit, et tout à fait accessible, ce qui est absolument nécessaire au théâtre à mon avis, surtout quand il est classique. Guillaume Gallienne campe un prince de Mantoue tellement drôle que je guettais chacune de ses apparitions.

En fait, cette pièce est un beau moment, malgré quelques longueurs. Ceci dit, l'ennui durant la représentation ne gêne pas, on peut ainsi prendre le temps de s'arrêter sur les beaux costumes, sur les magnifiques décors, et se laisser porter...

mercredi 17 septembre 2008

Le coup classique...

Pourquoi je sais pas m'arrêter ? Je sais très bien qu'il faut que j'arrête pourtant. Que je me calme.

Eh ben non, je repars comme en 40 ! Par exemple cette semaine :

- Lundi soir : débarquement chez moi (bon, ça OK, j'y suis pour rien)
- Mardi soir : concert (très chouette ceci dit)
- Mercredi soir : resto puis pièce de théâtre (pareille, très bien, j'en parle demain)
- Jeudi soir : RIEN (ça c'est génial, je vais souffler)
- Vendredi soir : re-concert (quand on aime...)
- Samedi : train puis boulot (journée puis soir jusqu'à très très très tard)
- Dimanche : ben, je ferais bien de souffler non?

Sachant que dans les journées de semaines se case le boulot... Y'en a des certainement beaucoup plus occupés que moi, mais je sais pas comment ils font pour tenir... Sur ce, bonne nuit !

Une bonne soirée

Grâce à un chouette concert.

Monsieur Garciaphone a rejoint Gaspard Royant à la batterie, du coup, pour aller le voir lui, on se retrouve à un chouette concert donc, au Réservoir.

Un vraiment bon moment de folk, doux, mais aussi entraînant, et avec quelque chose de fédérateur dans cette musique. Et puis ce côté rétro qui me plaît tant en ce moment.

J'y retournerai vite !

samedi 13 septembre 2008

Questionnement existentiel

Je crois...

Que j'aime bien écrire un post la nuit quand j'ai un peu bu et que je sais d'avance que je le regretterai au matin.

Que j'aime bien la bière. Et ça, c'est une révélation. Moi qui clamait haut et fort que, bien qu'alsacienne, non Môssieur, je n'aimais pas la bière, sauf peut-être celle d'Uberach (on dit "ubeurar" à l'alsacienne) qui est douce pour les filles. Mais en fait, j'aime bien la bière. Et ça déculpabilise de partager une pinte, puis une autre, avec une amie.

Que, ben quand même, il est temps d'aller faire dodo, mais que cette soirée était cool.

mercredi 10 septembre 2008

Le royaume des chats


Une démarche chaloupée, une musique prenante, beaucoup de poésie et une morale très présente. On est bien dans une production des studio Ghibli.

Le Royaume des chats est un film que j'adore et que je regarde encore et encore. Il a peut-être ce côté très balisé des films qui sont moralistes. Mais pas moralisateurs. Disons, sans nous culpabiliser, à l'instar de tous les films des studios Ghibli justement, ou d'un Kirikou, ou, encore plus récemment, de Wall-e.

Ces films, en général, réussissent à nous mettre dans un état de conscience des choses, tout en gardant le plaisir de voir de (très) belles images, et histoires.

Voilà pourquoi ce soir j'ai le sourire avant d'aller me coucher. Grâce à Haru, au baron, et à Muta.

mardi 9 septembre 2008

Un mardi soir à Paris

Il y a des soirs comme ça. Où la surprise est au rendez-vous. Elle va de pair avec des choses prévues, qui se décalent, joliment.

Comme un souffle de vent sur un pissenlit. Comme un souffle de vent sur les idées toutes faites et les choses trop carrées.

Pourtant il suffit de très peu.

Un coup de fil que je suis sur le point de passer à mon amie C., avec qui je dois aller au cinéma. Et qui, au moment où je m'apprête à appuyer sur la touche verte, est en train de m'appeler ! Connexion astrale...

Se retrouver dans la rue, comme prévu cette fois, pour un goûter improvisé chez Ladurée. Ah. Il y a la queue. Ben, on n'a qu'à aller chez Angelina, on prendra un bon chocolat chaud!

Rue de Rivoli, un WHSmith. On a ça à Paris ? On va y faire un tour ? Trouver un Henry James à lire en VO s'il-vous-plaît.

Angelina. Un goûter gargantuesque. Pas de Mont-Blanc mais un très bon millefeuille. Et le chocolat avec sa chantilly à part. Et ce maître d'hôtel insupportable. Et cette serveuse si gentille qui tente de nous faire oublier que son supérieur direct est un vrai connard. Et j'écris des gros mots si je veux. D'ailleurs, je sais être sympathique pour les serveurs, je sais ce que c'est d'en être, mais je suis désolée, un sourire et un peu d'amabilité, sans ça, mon verdict est sans appel.

Et puis aller au ciné, il est l'heure. Après s'être faites virer de chez Angelina parce que "ça ferme"... grrr. Ils abusent, heureusement que l'endroit est beau et que c'est bon.

Arriver, prendre le billet, puis profiter un peu du quai de Seine avant la séance. Discuter. Regarder le courant du canal. Léger. La séance va commencer. Se lever. Y aller. Et chercher le billet désespérément. Je ne l'ai plus ? Mais je l'avais mis dans ma poche pourtant ! Il a disparu. Ni dans cette poche, ni dans une autre, dans mon sac, mon portefeuille. Rien. Comment faire ? Je suis vraiment désolé, mademoiselle, il me faut votre billet, c'est la seule chose dont j'ai besoin. Et la machine qui ne veut pas m'en donner un deuxième. Je ne suis pas une resquilleuse je veux juste aller voir le film avec mon amie. Et C. qui se propose d'aller jeter un coup d'oeil près du canal, là où on était assises, au cas où. Oui je veux bien, merci beaucoup. Je continue de chercher. Toujours rien. Et la voilà qui revient en courant. Léa Léa ! Regarde ! Je l'ai retrouvé dans l'eau ! Le type de l'accueil se marre, c'est sans doute la première fois qu'il voit ça, et moi, j'essaie d'imaginer C. allant à la pêche de mon billet. Rire. C'est si bon ! Et c'est bien mon billet. L'idée m'avait effleurée qu'il ait pu tomber à l'eau, mais de là à se réaliser...

Puis le film.

Et en rentrant, à côté de chez moi, donner cette demi-tablette de chocolat qui traînait dans mon sac à une dame qui faisait la manche et avait faim. Ce petit geste m'a à moitié donné mauvaise conscience, j'aurais pu faire plus, mais au moins, elle pourra profiter du goût du chocolat. Si doux.

lundi 8 septembre 2008

Matière

Un manteau. Des centaines de pétales de tissu. Cousus à la main. Un travail lent, mais gratifiant. Et une belle matière.

mercredi 3 septembre 2008

Be happy

Dans un autre registre, mais réalisé par un Mike Leigh qui manipule aussi bien les codes des drames sociaux que les frères Dardenne, Be happy, ou encore Happy-Go-Lucky en version originale.

Un cachet de vitamine C. Une boîte de smarties. De la barbapapa. Sucré et parfois écoeurant. Mais c'est pour ça qu'on aime ce film. Ou que justement on gardera un souvenir de trop plein.

En soi, l'histoire ne va pas loin : c'est celle de Poppy, qui aspire au bonheur en essayant de rendre les autres heureux. Ça vous rappelle quelqu'un ? Une certaine Française avec des framboises au bout de ces doigts ? Oui, mais non. N'oubliez pas que l'on est en Angleterre. A Londres. Et que les Anglais savent déborder, et savent aussi que le rire est une arme puissante.

L'humour à la sauce anglaise. Du grivois, du décalé. Un brin de mélancolie parfois. Mais surtout, Poppy. Une pile électrique de bonne humeur. Exaspérante, exhubérante, entière, fatigante, attachante. A qui il manque un homme. Un homme bien. C'est tout ce qu'elle demande. Et, ce qu'on lui donne, c'est un moniteur d'auto-école, ronchon, refermé sur lui-même, critiquant tout ce qu'il est possible de critiquer. Son exact opposé.

Difficile d'en parler sans trop en dire, mais, si vous voulez rire, allez le voir. C'est moins cher qu'une consultation de psy et tout aussi efficace.

Et aussi... Regardez comment elle s'habille, j'adore ! (on ne se demandera pas pourquoi...)

Le silence de Lorna

Une femme, albanaise, un homme, belge, mariés par arrangement, pour qu'elle ait un jour la nationalité belge. Il est toxicomane. Essaie de s'en sortir. Elle doit divorcer dès sa nationalité obtenue pour épouser un Russe. L'argent est mêlé à tout ça. Profondément.

Quand les engrenages commencent à s'enrayer, Lorna tente de garder la tête hors de l'eau. Mais les choses prennent tant d'ampleur que si elle veut mener ses projets à bien, elle doit se taire.

Le silence de Lorna est de ces films à haute dimension sociale. Proche de ses acteurs, et des petites gens. Honnêtes ou non. Et de ces films qui ne laissent pas indifférent.

Ne quittant pas les pas de Lorna (Arta Dobroshi), tiraillée entre son amour et ses projets avec Sokol, et son intégrité, qui la pousse à vouloir aider son mari (Jérémie Rénier) qui tente de se sevrer, les frères Dardenne réussissent à nous faire suivre cette histoire, qui est celle de tant d'autres : mariage blanc, moralité et dépendance.

Du déjà-vu, mais d'un nouvel oeil.

lundi 1 septembre 2008

Complètement marteau, complètement gaga

Il ne me faut pas grand-chose.

Parfois ce pas grand-chose prend la forme de deux êtres qui sont entrés dans ma vie et ont fait fondre mon coeur qui se gelait ces temps-ci.

Voilà les deux "pas grand-chose", autrement dit, les "minis-trucs", pour l'instant.
Elle :
Lui :
Minis et mimis oui. Mais ça ne va pas durer. Parce que les minis-trucs, ça grandit vite. Et mimis oui, en photo. Mais c'est fou le nombre de bêtises que ça peut faire à la minute ces trucs là.

Mes bras s'en souviennent encore.

Cependant, je suis déjà tombée amoureuse. Il m'a suffi d'un seul week-end, de quelques papouilles, et j'ai été conquise. Paf.

Je sais bien que l'amour c'est difficile, qu'il faut savoir être indulgent sur les choses qui peuvent nous agacer.

Elle me bave dessus quand elle vient de boire et qu'elle veut un câlin ? L'eau, ça sèche.
Il vient me faire ma toilette alors qu'il vient de manger des croquettes, et j'ai son haleine de pâté dans la figure ? Ça part d'une bonne intention.
Elle me fait pipi dessus parce qu'elle est contente de me voir ? Elle ne sait pas encore contenir sa joie la petite innocente.
Il a décidé que mon bras était son ennemi juré à achever dans un temps record ? Oui, ça fait mal, mais... Ça lui fait les griffes ? Non, ça il va falloir qu'il se calme. En même temps j'aime bien jouer avec lui.
Et à côté de ça, ça ronronne, ça câline, ça joue, c'est juste trop mignon.

Dommage que je ne les voie que quand je rentre chez mes parents.

Et, à rentrée de septembre, bonne résolution, je ne posterai plus 3 posts par mois (des vides en plus...). Enfin j'essaierai.