dimanche 30 septembre 2007

Quand on fait une trouvaille

Avant d'aller bien sagement retrouver mon lit, je vais vous montrer ma dernière trouvaille.


J'espère que vous arrivez à vous rendre compte de la forme de cette bague. C'est une rose noire. Même si elle est très pacotille, elle n'en est pas moins mon coup de coeur de ces derniers jours, et j'irais même jusqu'à dire, de ces dernières semaines. Et tout ça pour... 6 petits euros! Comme quoi, des fois, il ne suffit de pas grand-chose pour rendre une fille heureuse. Ajoutez à cela du vernis rose fluo qui égaie un peu la grisaille environnante, et, elle aura juste à regarder ses mains pour esquisser un sourire.

Et, comme je suis vraiment gentille et que je veux partager mes bons plans (évitez juste d'acheter toutes la même bague que moi, sinon l'alchimie vernis rose fluo/bague ne fonctionnera plus aussi bien), l'adresse c'est :
Anoki, 3 rue Tardieu, dans le 18eme

Vous ne pouvez pas louper la boutique, elle est aux pieds du Sacré Coeur, juste en bas du funiculaire. Et ils vendent aussi de jolies paires de boucles d'oreille à partir de 3 euros.

samedi 29 septembre 2007

Quand on regarde sous les rosiers

Elle est là, calme, couchée à l'ombre de la maison, sous les rosiers. Paisible. Agite faiblement la queue quand elle me voit. Tremble quand on la caresse. Ses poils ne dissimulent même plus la perte de poids. Ses os sont saillants.

Elle sait que c'est la fin, nous aussi. Et pourtant, personne ne se résoud à prendre la décision. Celle qui fera qu'elle pourra s'en aller dignement et arrêter de souffrir, et qui nous permettra aussi de ne plus la voir aussi mal. Seulement, parce qu'on y est attaché, énormément, parce qu'elle a pris une telle place dans notre vie, on ne pouvait s'empêcher, malgré nous, de garder un tout petit morceau d'espoir.

Seulement aujourd'hui j'ai vu. Et j'ai su. C'est la fin. Et j'aimerais ouvrir les yeux de mon père qui l'aime tant. On ne peut pas la laisser comme ça.

Demain je lui dirai au revoir. Et, rentrée chez moi, je pleurerai sans doute beaucoup. Mais je sais que ça sera mieux comme ça.

Et j'espère ne pas avoir fait dans la sensiblerie ou le sentimentalisme, je pense juste que la mort d'un animal est une douleur aussi, et par conséquent, a besoin d'être exprimée. Voilà. Ne m'en veuillez pas...

Quand on va à une soirée "workinzecity"

C'est rigolo de rencontrer une autre Léa. Surtout quand on se retrouve pour aller à une soirée "Workinzecity" donc.

Bon, je dois avouer, quand je les ai tous vus avec leur costume, leur tailleur, leurs vêtements bien coupés, j'ai eu un peu peur. Parce que ce n'est pas mon monde... Et puis je l'ai vue arriver avec son sourire, sa gouaille, cette Léa décidément très sympathique. Le courant est tout de suite passé, elle m'a présenté ses amis et nous sommes rentrés.

Là dedans, beaucoup de monde. De la musique sympa, un buffet et open bar (l'entrée coûte 15 €). Et une folle envie de faire la fête. Chose qu'on a faite quand ils ont enlevé le buffet.

Danser danser danser. Et rigoler aussi. Et papoter un peu. Plutôt après la soirée. Parce que la piste n'est pas l'endroit idéal pour ça. Apprécier le fait que les musiques soient diversifiées. Admirer Léa danser. Parce qu'elle se débrouille vraiment bien. Avoir chaud. Et sourire.

Se dire qu'on refera ce genre de soirée avec cette demoiselle, et d'autres. Et un goûter chez Angelina quand même.

Et si vous voulez, lisez son billet, et son blog par la même occasion, parce qu'ils sont très bien tous les deux!

mercredi 26 septembre 2007

Quand on veut voir sa Marionnette

La distance et la SNCF. Le téléphone. Les textos et les mails. Le train.

Les "on essaie de se voir bientôt", "je monte", "je descends dans deux semaines". Ou encore les "quoi, ça fait déjà 4 mois qu'on s'est pas vu?...", "j'ai très envie de te voir là"...

Quand le téléphone ne suffit plus. Que l'Amie est loin. Mais qu'il faut faire avec et savoir être patient.

Savoir que, quand on se verra, ça sera comme avant, comme toujours, même si on avance petit à petit, même si parfois on a l'impression de reculer aussi, ou de faire du sur-place.

Etre heureuse quand on apprend les bonnes bonnes nouvelles. Vouloir apporter du chocolat quand ça ne va pas. Avoir parfois besoin de ses bras pour pleurer, et penser à elle quand on entend "Hélène". Savoir aussi qu'il en faut peu pour déclancher un fou rire quand on est ensemble.

Et être heureuse à l'idée de se voir dans moins de 3 semaines. A très vite ma Nunuche!

mardi 25 septembre 2007

Chanson du soir, bonsoir

Voici la chanson qui me donne une furieuse envie de me déhancher dès que je l'écoute. Evidemment elle est dans mon lecteur mp3, et évidemment, avoir envie de se déhancher quand on est dans la rue, ce n'est ni discret, ni classe (hors vous savez que je suis toujours dicrète et classe absolument tout le temps surtout quand je me promène toute seule)... Ecoutez la, mais surtout, remuez vos cheveux blonds, pour faire corps avec Debbie Harry. Et, si vous n'avez pas de cheveux blonds, remuez simplement la tête, et le reste, ça marche aussi.



One way or another, Blondie

Quand on est frustrée

J'ai oublié mon livre chez mes parents... Il me reste 20 pages. A tout casser. Grrr

samedi 22 septembre 2007

Quand on croit au miracles

Je rentre dans mon jean repère sans même l'avoir cherché! Ca faisait 3 ans... Trop cool.

vendredi 21 septembre 2007

Quand Paris véhicule encore des clichés

Une fille, adossée à un rebord de pont, en imper, lit forcément du Beaudelaire... C'est logique non?

Ben non, en fait, c'était Herbjorg Wassmo, mais bon, personne n'aurait pu deviner...

jeudi 20 septembre 2007

Quand on va à la fête de l'Huma (fin)

Je vous ai parlé du vendredi... Mais pas du samedi. Or vous savez déjà, puisque tout le monde en a parlé, que Iggy & the (fucking) Stooges étaient de la partie.


Bon. Je vais quand même vous parler un peu d'Ayo et Razorlight que nous avons aperçus.

Ayo... Ayo en fait je n'écoute pas. Enfin je veux dire, je n'ai pas de CD, et je ne vais pas chercher plus que ça à en avoir. Mais sur scène, elle est chouette. Une voix très sympa, des chansons sympas aussi, elle est cool, et sa "coolitude" (aie aie aie mais arrêtez moi avec mes néologismes, moches en plus!) est communicative. Les spectateurs sont zen, sous le charme, et nous, de loin, on est séduit aussi.



Puis Razorlight... Vous connaissez Razorlight? Ce groupe de minets imberbes anglais? Même que sur scène le chanteur fait tomber son t-shirt qui était déjà super décolleté. C'est le groupe préféré des minettes qui étaient là à la fête de l'huma, et qui criaient dès qu'on voyait un bout de fesse dépasser du slim blanc taille basse. Bon, ben tout ça, ça casse pas trois pattes à un canard. Mais il y a quand même cette chanson, qui a fait le bonheur des radios, et qui me rappelle la Chine, qui mérite sa place ici :



Et puis il y a eu l'iguane. Oui, celui là même. Et là. La marée humaine s'est enclenchée. Bon, si vous étiez déjà sur l'esplanade, tant mieux. Sinon, il fallait braver la foule. Ce qui ne fut pas chose aisée. Mais Il valait le détour. Il méritait qu'on meure presque étouffé pour lui. Et pour eux. Iggy & the (fucking) Stooges donc. Qui étaient "fucking happy to be here". (Ça me rappelle le film Les Infiltrés, génial en passant, où ils mettaient les fuck à toutes les sauces, mais ce que j'avais préféré, c'étaient les mots réarrangés type "garanfuckingtee", c'est terrible non?)
Et ça a commencé. Et c'était tout bonnement impressionnant. A se demander d'où il tirait toute cette énergie. Et à admirer, interloqués, son corps bizarre. Son corps tordu mais musclé. Sec mais fripé. Son énergie communicative. Et cette foule presque possédée. Dommage que la fumée envahisse beaucoup trop la scène et réduise la part du spectacle.



En tout cas, maintenant je peux le dire, j'ai vu Iggy & the Stooges.

Ah, et pour finir cette parenthèse sur la fête de l'huma, je vais vous parler un peu de communistes. Ceux qui mènent le combat toute l'année. Ceux qui sont sous les drapeaux... Ben ceux-là, en fait... J'ai pas discuté avec eux. J'ai entendu un jeune de mon âge sans doute, parler de l'université d'été du parti communiste européen auquel il a été, ben cet été donc. On retrouve donc des jeunes en désaccord avec la société actuelle, telle qu'elle leur apparaît, beaucoup de ces jeunes ont des dreads et un chien (mais non je ne fais pas de généralité). Ou alors... des vieux de la vieille, les fameux qui sont allés sous les drapeaux, manifester dans la rue et sur les voies de chemin de fer, toussa toussa. Bref, le communisme, ça semble être le rassemblement de deux générations assez éloignées, mais avec le même idéal. Mais les gens, comme vous et moi, où sont-ils? Parce que leurs idées, bien sûr que j'en respectent certaines, même beaucoup en fait, mais, dans la vraie vie, certaines sont, soit carrément extrémistes, soit carrément utopiques. Ils m'ont laissé l'impression de vivre dans une réalité parallèle.

Pour terminer, deux débats où je n'ai pas eu la chance d'aller, mais où j'aurais bien été faire un tour, pour le principe : "le rugby a-t-il encore une âme?" et "le communisme, avenir d'une espérance". Ça promet non?

Chanson du soir, bonsoir

Elle ne colle pas au film dont je viens de vous parler, ni à mon humeur du moment. Elle est juste très belle et j'aime l'écouter, c'est tout.


Dis, quand reviendras-tu, Barbara

mercredi 19 septembre 2007

Quand on va voir Ceux qui restent

De temps en temps, j'aime à aller au cinéma toute seule. Je ne sais pas pourquoi je cherche presque systématiquement à ce que quelqu'un m'accompagne. Parce que j'aime vraiment y aller seule. Aussi.

Et ce soir je suis allée voir Ceux qui restent, d'Anne Le Ny.



Bertrand et Lorraine ont tous les deux leur conjoint à l'hôpital, leur conjoint atteint d'un cancer. Ils se croisent, s'entraident, se plaisent. Mais la culpabilité de cette attirance est trop forte à vivre. Et tous les deux s'y refusent.

C'est très vite résumé. Mais c'est à peu près ça. Et tout au long du film, la détresse de ces deux êtres se ressent. La détresse de ne rien pouvoir faire pour l'autre qui souffre, la détresse d'être coincé dans un carcan, dans un non-dit face aux sentiments qui s'installent. La détresse et la culpabilité de les ressentir. De plus, deux personnalités s'affrontent, celle de Bertrand (Vincent Lindon, vraiment juste et à fleur de peau) et celle de Lorraine (Emmanuelle Devos, très juste aussi). Bertrand est un roc, il semble dur, inflexible, mais c'est sa seule façon tenir le coup et ne pas craquer. Lorraine est plus solaire, plus vivante et expressive, tellement qu'elle en est agaçante. Elle dit ce qu'elle pense, met le doigt là où ça fait mal, assume son mauvais côté qui ressort avec la maladie de son compagnon. Ils sont faits pour se plaire, tellement opposés.

Anne Le Ny traite tout ça en délicatesse, comme si elle ne voulait pas trop les déranger. Il y a beaucoup de pudeur dans ce film, surtout grâce au personnage de Bertrand, qui en est le fil conducteur. Ses relations avec sa belle-fille sont compliquées, il souffre de la maladie de sa femme, il souffre de la relation impossible avec Lorraine, et il essaie, tant bien que mal, de tenir le cap. Il nous touche dans ses failles et ses faiblesses.

C'est pour lui qu'on va voir ce film. Ce n'est pas pour se faire du mal ni pour pleurer un bon coup, ceci dit, âmes sensibles, prenez quand même vos mouchoirs, ce film est très fort, il a réussi à me faire verser UNE larme, d'un seul oeil (oui oui comme dans Cry Baby) alors que je ne pleure jamais au cinéma. A la rigueur j'ai une boule dans la gorge, rien de plus. Alors méfiez-vous. Mais allez le voir.

mardi 18 septembre 2007

Quand on se marre un peu

Trouvé chez TiBlond, la vidéo d'une pub de rasoir.



Bon, c'est sûr que "nous les filles" on ne se sent pas trop concernées par cette pub, mais elle est vraiment drôle et décalée. Hé bien, j'ai pas grand-chose de plus à dire, juste : regardez!

lundi 17 septembre 2007

Quand on va à la fête de l'Huma

La fête de l'Huma et moi, ça ne remonte pas à bien longtemps. Deux ans en fait. Je me rappelle très bien ma première, en 2005 donc, j'y étais allée en rentrant du Canada.

Etrangement, super voyage, mais 2005 était pour moi une année dure, très dure. Vraiment. J'associe donc la fête de l'Huma à tout ça, cette gaieté teintée de tristesse, les ami(e)s, le rassemblement, la musique. La nécessité de paraître bien, et s'amuser pour de vrai en fait. La pluie, la grèle, la boue, le froid. Et Offspring.

Cette année, je me suis embarquée avec ces souvenirs, mon humeur du moment, et encore, cette nécessité de paraître bien. Et le fait de se sentir bien pour de vrai par la suite. Temporairement ou pas on verra.

Et puis Johnny Clegg. Premier concert. Il fait beau, il fait bon, on n'a pas attendu aux caisses, on a même réussi à avoir une navette. Tout va bien. Et là, bon de 20 ans en arrière. Grosso modo. Je pense que je devais avoir 4/5 ans quand mes parents écoutaient ça, à plein volume dans la maison, d'abord le 33 tours, et le CD avec l'arrivée de la technologie. Johnny Clegg et Savuka. Vous vous rappelez forcément.
free music




On a eu toutes ces chansons. Et les nouvelles bien sûr. Une bonne ambiance. Toutes les générations. Ceux qui, de l'âge de mes parents, écoutaient ça étant plus jeunes, ceux qui, comme moi, avaient des parents qui les berçaient à Johnny Clegg. Une musique profondément humaniste et métissée. Quelque chose qui se perd. La nostalgie aussi. Mais cette envie de ré-écouter le CD de l'enfance. Et la danse aussi. La danse zoulou. Parce que Johnny, s'il n'est pas très grand, est bien musclé, et bouge très bien. Il met vraiment de bonne humeur. Et puis voir sa choriste (obésité morbide, dixit mademoiselle ML, l'Amie étudiante en médecine) danser avec lui en bougeant ses fesses tellement impressionnantes, eh bien, ça impressionne quoi. Vous savez, ces fameuses fesses de noires, presque horizontales, ça m'a toujours fascinée. Sans jugement aucun bien sûr. Et puis elles arrivent toujours à les bouger... Pfiou. Je veux pouvoir faire pareil! Bref. Johnny Clegg, j'ai adoré.

Après ça, Grand Corps Malade, jamais vu sur scène, je ne connaissais pas beaucoup, j'ai découvert, ça m'a plu. Je ne sais pas si je réécouterai, j'avoue que je ne pense pas que ça fonctionnera chez moi, sans la scène, et tout. Mais quelle voix, et quels textes. Et celui là, parce que, comme tous les autres, je le trouve très juste, même si évidemment je ne peux vraiment pas me mettre à sa place...


Puis John Butler Trio, encore une découverte pour moi. Alors là par contre, j'espère que ça va finir dans ma discothèque, j'ai vraiment accroché. Si en plus le chanteur est vraiment pas mal, que demande le peuple?


Et pour finir sur vendredi... Les Fatals Picards. Alors là, scène plus petite, et (très?) jeune public. Bon, je me mue petit à petit en vieille peau je crois. Parce que les jeunes, dans les concerts, ça commence à me fatiguer. Certes, je n'étais jamais celle du premier rang, ni la première à faire des pogos ou à slammer (c'est comme ça qu'on dit?). Non, moi, plutot tranquille, ni trop près, ni trop loin, à profiter du concert quoi. Sauf que vendredi soir, beaucoup de monde, c'est vrai, c'est la fête de l'Huma, et donc, écrasage(-ement?) en conséquence. Ecrabouillage même. Ah et premier tiers du concert avec... pas de son. Ou si peu. Et se mettre à crier "ON N'ENTEND RIEN! ON N'ENTEND RIEN!" pour qu'au bout du premier tiers donc, le son remarche! Ouf! A partir de là, je me suis éclatée! Tant pis pour mes petits orteils et mes poumons trop compressés, les chansons étaient vraiment drôles, et m'ont donné envie de découvrir un peu plus. En plus, je crois que ça pourrait me donner la pêche pour la couture.




Je m'arrête là pour ce soir, parce que dodo, mais demain, je vous parle de Razorlight, d'Iggy & the (fucking) Stooges, des communistes, des phénomènes de la fête de l'Huma, et, peut être, de là où je suis allée hier midi. Quoique.

dimanche 16 septembre 2007

Quand on est déçue (et finalement pas tant que ça)

Je suis allée acheter ma fameuse crème Kenzoki... Verdict : lotus "soin blanc crème de jour - mine lumineuse". Elle sent très très bon. Elle est vraiment douce et agréable et très hydratante.


Comme d'habitude, chez Kenzoki, cette crème est un régal pour la peau. Un trou pour le portefeuille, certes, mais un vrai bonheur. Et elle motive pour prendre soin de sa peau. On pense à bien la nettoyer avant, pour "pas gâcher" quoi. Du coup, on a la peau beaucoup plus douce qu'en temps normal même avec une autre bonne crème, parce qu'on ne saute pas les étapes préalables. Voilà, c'était pour la minute nécessaire aux cosmétiques, et pour vous montrer une fois de plus mon addiction à Kenzoki (et je ne vous ai pas encore parlé de l'eau sensuelle...)

Mais ces derniers temps, je n'ai pas dépensé mes sous qu'en crèmes et autres produits de beauté. Ah oui parce qu'évidemment c'était aussi le moment où mon fard préféré a décidé de rendre l'âme, donc renouvellement, et soldes des pinceaux chez Séphora... Bref.

J'avais besoin de chaussures. Non non, je vous vois venir. Un vrai besoin. La preuve? J'ai réussi à flinguer mes chaussures de travail (des jolies ballerines noires à l'origine) durant mon week end à Pierrefite sur Sauldre. Eh oui, on a travaillé sous une grande tente, montée sur un terrain de foot. Donc, forcément, avec 350 personnes dessus, et, deux matins de suite, de la rosée, eh bien... Ca fait de la boue. Et la boue sur des jolies ballerines pas toutes neuves non plus, ça ne fait pas bon ménage.

D'où l'urgence. Surtout quand on va travailler dans un endroit classe. Le souci, c'est que je suis difficile. Et que la mode en ce moment, eh bien, elle ne me plaît pas beaucoup. Moi j'aime la simplicité. La féminité. Et la couleur. Bon. La couleur, je pouvais faire une croix dessus. Il me fallait des chaussures noires. La féminité, c'est en talons non? J'aime les talons. Vraiment. Mais bosser avec, non merci. La simplicité, pas facile, tout est vernis en ce moment. Ou alors d'une solidité douteuse. Si j'achète des chaussures, un peu chères en plus, le minimum, c'est qu'elles durent un peu.

Avec tout ça, c'était presque mission impossible. C'est pour ça que j'étais déçue. J'avais fait chou blanc. Trop cher, pas assez solide, pas de coup de coeur, ou... trop cher. Et puis j'ai légèrement augmenté mon budget, et je les ai trouvées :


Elles sont belles non? Noires déjà, féminines, fines, simples, et même un petit talon. Bon, je vous avoue, à la base, je suis presque hyper contre les compensées. Mais celles-ci sont vraiment jolies, ne grandissent pas mon pied, et puis, finalement, le talon n'est pas si moche, non?

vendredi 14 septembre 2007

Quand on se pose une question existentielle

Pourquoi dit-on un "rack" de flûtes? Ou de verres à vin, eau... Et pas "caisse" par exemple?

mercredi 12 septembre 2007

Quand on va voir Sicko


J'ai toujours bien aimé Michael Moore. Son côté dérangeant, ses gros sabots. On sait tout de suite où il veut aller, qui il veut dénoncer. Et avec Sicko, il ne fait pas exception à la règle.

Au contraire. Il persiste et signe. Ca peut ne pas plaire. Parce qu'il est vraiment démagogue ici. Et pourtant... Il y arrive. On s'attache à tous ces gens qui, n'étant pas couverts par l'assurance maladie, s'endettent jusqu'à vendre leur maison pour pouvoir se faire soigner. A ce papy de 79 ans qui travaille encore pour bénéficier de l'assurance et payer les médicaments de sa femme. A cet homme qui a dû choisir quelle phalange recoudre à sa main parce que c'était 60 000$ pour le majeur et 12 000$ pour l'annulaire...

Et on découvre, petit à petit, ces destins scellés par un immobilisme ahurissant du système de santé américain. Ce crédo qui est celui des grandes compagnies d'assurance "si on est malade, on ne peut pas être assuré". Et aussi "si on a été malade, on ne peut pas être assuré". Ce crédo qui fait mourir des hommes et femmes qui auraient pu être soignés. Et des enfants. Et voir enfin le parallèle entre leur système de santé et le nôtre. Ou celui des Canadiens, et des Anglais.

Ces systèmes qui (s'ils durent encore un peu) nous font bénéficier des soins gratuitement, ou presque. Qui ne nous feront pas débourser 500 000$ pour être soigné. Certes Michael Moore a une vision unilatérale de ces systèmes. Très "ici c'est bien, aux Etats-Unis, c'est mal". Et comme il ne met aucun argument dans la partie adverse, on a du mal à peser le pour et le contre. Même si on se doute qu'il ne doit pas être loin de la réalité. On sait aussi que le système français n'est pas parfait, mais il est (pour l'instant) en haut de la liste des systèmes médicaux dans le monde. En même temps c'est la liste de Michael Moore.

En fait, en voyant ce film, il faut savoir garder un regard extérieur et objectif sur tout ça, parce que Michael Moore est là pour commencer la polémique. Il attend forcément que quelqu'un lui réponde. Et puis, par moments, on rit au milieu de tout ça, ce désespoir, tout est parfois si pathétique que ça en devient drole.

La machine Micheal Moore est en marche... Et ça fonctionne.

mardi 11 septembre 2007

Quand on cherche des ptits jeux

Après mon trèèès long week end, et encore une nuit de travail comme serveuse, je n'ai envie de rien. Sauf d'aller m'acheter des chaussures et une crème kenzoki. D'ailleurs je ne sais pas laquelle?... Question existentielle s'il en est. Lotus ou crème qui fait belle? Gingembre du frigo? Et en plus ils font un gommage pour le visage... Ouh la la. Mais celui là attendra le mois prochain.

Bref. Que des préoccupations très importantes et incontournables, beaucoup plus incontournables que mes recherches d'emploi d'ailleurs! (non je rigole bien sûr, mon cher conseiller anpe, si tu passes par ici, sache que je m'y atèle ardemment, dès demain...)

En dehors de tout ça, au hasard de mes lectures ouebesques, je suis tombée sur ce site. Eh bien, ceux qui, comme moi, n'ont pas eu de nintendo ou bien de super nintendo quand ils étaient petits, seulement une (un?) game boy (pauvres petits), vous pourrez jouer à tous ces jeux que vous rêviez d'essayer ou ceux auxquels vous jouiez chez vos amis heureux possesseurs de ladite console. Et ces heureux possesseurs, eh bien vous pourrez retrouver tous les jeux de votre enfance.

Si c'est pas beau ça! Pour la fin, une image d'un jeu incontournable, qui est sur le site.


Ah et, j'allais oublier, chez moi, le son est vraiment pourri.

vendredi 7 septembre 2007

Quand on va travailler dans un trou paumé...

Ce week end, avec un départ à 6h demain matin, je vais aller travailler ici.
Cette perspective ne m'enchante guère, mais il faut bien bosser. Et puis connaissant les joyeux lurons (dont mon père...) avec qui je travaille, c'est même possible qu'on rigole un peu.

Allez, je vous fais le topo : mon père est traiteur, je suis serveuse pour lui à mes heures perdues (ou pas), et ce week end, c'est la palme d'un des plus gros repas : 350 personnes avec, au menu : le samedi, petit dej, dej, diner, et dimanche, petit dej et dej... Et ce soir je bosse jusqu'à 23h dans un grand pavillon parisien...

Il est où mon sommeil à venir???

Edit : Je m'étais trompé de lien, j'avais trouvé le système GoogleMaps chez Grum, et je me disais "je vais faire pareil". Mais en cherchant l'adresse depuis son lien, à chaque fois que je voulais faire un lien, ça retombait sur son lien. Donc Marie, et les autres, j'espère que vous ne m'avez pas pris pour une péteuse de parisienne qui, si elle sort de Paris, dénigre les trous paumés. Bon, là en l'occurence c'en était vraiment un, Pierrefite sur Sauldre, 80 km en dessous d'Orléans, en pleine Sologne. Très joli vraiment, j'adore la Sologne. Mais devoir se lever à 5h30 parce qu'on sait qu'on va là-bas, ben c'est pas facile. Voilou! (au fait, le lien est corrigé du coup)

jeudi 6 septembre 2007

Quand on plonge

Et qu'on ne sait même pas pourquoi. Surtout quand on est du genre à voir le verre à moitié plein la plupart du temps.

Avoir ces baisses de moral en ce moment, et se dire que ça va passer. Dormir et paresser. Savoir qu'en publiant ce billet on se fera remonter les bretelles par Monsieur A. qui aura bien raison d'ailleurs. Avoir passé une super soirée avec des amies et se sentir seule dès qu'elles ont mis le pied dehors.

Avoir envie de parler de choses futiles, de fringues, de la dernière crème que j'ai achetée au Body Shop aujourd'hui même. Eh ben non. Savoir que demain ça ira mieux, parce que ça va toujours mieux, mais qu'en fait c'est pas si vrai. Et se demander pourquoi.


Radiohead, No Surprises

Mais bonne nuit quand même.

dimanche 2 septembre 2007

Quand on est taguée par une Marionnette

Avec Marionnette, on se refile les patates chaudes... Et si ça parle de maquillage, ben ça me plaît bien, forcément, je suis une fille un peu girly, un peu coquette, et très blonde... Alors voilà, essayons de répondre à tout ça.

Maquillage à quel âge ?
Hum, première colle, première boîte de maquillage à 3 ans, mais bon, ça compte pas vraiment, c'était juste pour me maquiller en clown avec ma cousine. Sinon on va dire 13 ans. Ma maman m'avait offert un RDV chez l'esthéticienne pour comprendre comment ça marche. Et ce qui est fou, c'est que ce que j'ai appris là, je l'applique encore.

Et depuis, c'est tous les jours?

Presque. Sauf les matins où je suis vraiment trop pressée et j'ai pas le temps, ou bien les dimanches de glandouille comme aujourd'hui. Mais bon, dans l'absolu je sors pas sans anti-cernes, sinon je fais peur.

J'ai toujours dans mon sac:

Un baume pour les lèvres, un dans chaque sac, et différent à chaque fois, vous comprendrez donc que j'en ai au moins 30 000, et en hiver ma crème pour les mains. Eh oui, en plus d'avoir la peau tout le temps sèche, j'ai des mains de couturière, ce qui n'arrange rien.

Budget beauté par mois:
Ouh la la ça dépend, mais si on compte la crème Kenzoki que j'ai envie de m'acheter, et le fard marron passe partout qu'il faut que je revouvèle, et pis pareil pour l'anti-cernes, le mois prochain je vais me ruiner. Mais sinon ça varie de 0 à 50 €, dépend des mois, la majeure partie du temps je dirais 15/20 € par mois si on fait la moyenne.

Un produit fétiche:

Les produits Kenzoki. En plus, je suis allée, il n'y a pas longtemps, à une démonstration de leurs produits. Et, comme si je n'adorais pas déjà suffisamment avant, je suis devenue accro à une nouvelle crème, celle au gingembre qui se met au frigo, et le pot échantillon de 15 ml (pas mal pour un échantillon hein?) ne me durera pas toute la vie, donc ruine en perspective. Sinon, mon anti-cernes Clinique. Hé oui, je suis une addict des produits chers, hélas. Si seulement je pouvais me remettre à Yves Rocher!

Au saut du lit:
Heu, en général la marque du drap sur la joue... Pas très glamour! Mais sinon, dès après la douche, une crème très hydratante pour mon visage qui meurt de soif. Le reste vient après le pti-dèj.

Une super astuce beauté:

Ne pas trop en faire, tromper l'ennemi avec juste le minimum. Non, je rigole, dans le maquillage il n'y a pas que le camouflage, au contraire, il y a la sublimation. Oui je sais c'est un terme de physique, et alors? Mais plus sérieusement, point trop n'en faut.

Un beauty faux pas:
Comme ma marionnette, une crème à 2 euros (je dirais bien 2 balles mais c'est plus d'actualité) pour le visage. Les crèmes La Roche Posay sont très bien et pas ruineuses, mais plus de trucs de supermarché, ma peau est bien trop sensible.

Un truc qu'il faut faire et que je ne fais pas:
Les masques, les gommages, que j'aime bien faire, mais que j'oublie. Et pourtant, quand j'en fais, je vois la différence! Mais paraît-il qu'il faut en faire régulièrement, ce qui est loin d'être mon cas. En fait, il faut en faire lors de soirées filles, ça motive, ça fait rire, donc c'est tout bénef!

Ce que j'aimerais qu'on m'offre à part des diamants (et que personne n'a jamais pensé, naturellement):
Une DS. J'adore les jeux vidéos, et comme je prends le train souvent, ça serait super pratique. Parce que j'ai gagné une Wii, ce qui est super, mais ça ne se trimballe pas partout ces bestioles. Mais comme je suis une fille indépendante et tout et tout je vais me débrouiller toute seule, comme une grande!


Voilà pour moi. Maintenant, Sabine, Marjorie (quand vous serez rentrées du Danemark bien sûr), Laeti, nOsi, Ophélie et Célinette (mais ça en fait des filles!), ben, je vous passe le relais. Vous savez comment ça marche hein? Et puis d'ailleurs, je le passe à qui veut le faire, après tout, je suis sûre qu'il y a des coquettes parmi vous.