jeudi 27 mars 2008

Quand on parle peu

C'est fou comme j'ai été peu bavarde en mars. Pourtant c'est fou ce que ce mois a été rempli. Occupée par mes différents "travails" (je sais que ça ne se dit pas mais c'est pour différencier le professionnel du mot "travaux" qui voudrait dire que je fais des choses pour moi ce qui n'est pas le cas du tout), des vadrouilles un peu partout en France, des anniversaires, des ami(e)s, des concerts, pas mal de train, du sommeil à rattraper...

J'espère qu'avril me laissera finir cette jolie jupe que j'ai commencée. Et toutes ces choses que j'ai en train. Et aussi voir un peu mes amis que je délaisse parce que je veux dormir et qu'au final je me couche à minuit. Ceux qui passent par là, excusez-moi!

Il serait grand temps que j'apprenne à m'organiser un peu non?...

mercredi 26 mars 2008

Quand on va voir Eels donc

Hier soir.
Un homme barbu et casquetté.
Son acolyte, le Chet, tous deux en combinaison noire.

Un documentaire. Ou plutôt un film. Qui aurait pu s'intituler "E. à la recherche de son père perdu".
Un cours de physique quantique. Des choses que l'on comprend.
Et d'autres non.
Un autiste. Un artiste. Un être humain. Damaged.

Et sa musique. Ce concept de "groupe non fixe".
Ses chansons. Les unes après les autres. A chacune se dire "je l'adore celle-ci". Et recommencer à celle d'après. Sourire. Le cœur qui bat.

Eels. Eels définitivement. Ecouter ces paroles si justes et parfois si absurdes. Ou si tristes.
Mais comment faire autrement pour évacuer tout ce que l'on a connu dans une famille beaucoup plus que propice à la dépression? Quand sa sœur s'est suicidée et que sa mère est morte peu de temps après?
Comment traverser la vie après un tel passif?

E. m'impressionne. Me touche par sa musique mais m'impressionne. Je ne pense pas que j'aurais cette démarche et cette force dans sa situation.

Et aussi deux lectures de son livre. Le Chet, face à son pupitre, lit. Une petite loupiote sur le livre, et nous voilà vraiment dans l'univers de E. Ce livre sera bientôt ici...

Voilà. C'était un concert plein de surprises, et très humain.

mardi 25 mars 2008

Quand on va voir Eels

Un vrai compte rendu demain... Mais Eels rocks!

free music


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J'adore j'adore j'adore! Et en plus je vais me coucher avec des connaissances supplémentaires en physique quantique...

mardi 18 mars 2008

Quand on fait un premier bilan

Deux semaines. Deux semaines et un jour en fait. Des éclats de voix, des coups de ciseaux, des aiguilles plantées dans les doigts. Du sang. Un peu.

La corne qui se fait. Les sensations qui se perdent sur le pouce et l'index droits. La première veste qui a été montée. Le premier pantalon également. Et on passe à la suite. La deuxième veste. Les gestes qui se répètent. Mais certains qui ne devaient pas.

Les erreurs. Les retours en arrière. Les "on défait et on recommence". Encore et encore. L'exaspération. Le dégoût des ongles très longs. Certains souvenirs remontés à la surface. Et en faire abstraction.

Apprendre. Travailler. Donner du rond et de l'embus. Travailler au fer. Etre un tailleur. Parmi d'autres. Mais à part. Dans sa petite pièce. Avec une autre. Une pièce rapportée elle aussi. Qui comprend le retour au tailleur et ses difficultés. Qui n'était pas là aujourd'hui.

Seule dans son coin, on travaille bien en fait. La musique sur les oreilles, une aiguille à la main, un dé sur le majeur, il suffit de peu de choses parfois pour se sentir à sa place.

Quand on a passé un tellement bon week end encore une fois

J'ai enfin découvrir la bouille de mon filleul. Le petit Yliès est vraiment très mignon. Marionnette et son Pti Lu peuvent être fiers d'eux, ils ont fait du bon boulot.

Et j'ai été fière, quand, à la fin du week end, le minibout n'a pas pleuré quand je l'ai pris dans mes bras... Ou plutôt, quand j'ai réussi à le calmer quand il pleurait! J'ai eu droit à un vrai entrainement de marraine. Et c'est physique de s'occuper d'un bébé... Il faudra que je muscle un peu mon bras gauche avant de revenir.

Enfin, quand on passe un week end dans le sud, on découvre, au détour d'une jolie place, une bien étrange chose... Un parcmètre où il faut indiquer son numéro d'immatriculation pour avoir un ticket! Ce qui donne la machine suivante :

Je n'avais jamais vu autant de touches sur un parcmètre. D'ailleurs il n'y en a pas en général, non? A part le fameux bouton vert? Enfin, il faut croire qu'à Nyons tout le monde a au moins un diplôme d'ingénieur pour se servir de ce genre de truc... Ou alors personne ne se gare là. C'est une autre possibilité. Bref, je voulais vous faire partager ça...

Maintenant... Je vais repenser à mon super week end en allant me coucher. En essayant de ne pas avoir d'images qui viennent se coller dans ma tête. Les fameuses images... Des coutures de mes vestes! Elles vont me rendre folle!

mardi 11 mars 2008

Quand les petits bateaux

En rentrant chez moi, aujourd'hui, cette chanson en tête...

Maman les p'tits bateaux
Qui vont sur l'eau
Ont-ils des jambes ?
Mais oui, mon gros bêta
S'ils n'en avaient pas, ils ne march'raient pas !

Mais pourquoi celle-ci ? J'ai quatre ans. Mon père joue au tennis. Il donne des cours même. On se retrouve souvent là-bas avec mes parents. Tout le monde me connaît, je suis comme une mascotte. Et il y a lui, Jean? Pierre? Je ne me rappelle plus son prénom. Qui me chante "Maman les p'tits bateaux"... Il me prend dans ses bras et me chante "Maman les p'tits bateaux". A chaque fois que je le recroise, plus tard, il me chante les p'tits bateaux. Jusqu'à ce que je n'ai plus l'âge.

Je l'ai recroisé, il y a trois ou quatre ans. Il m'a surnommée "Léa les p'tits bateaux". Et c'est moi. C'est encore moi.

jeudi 6 mars 2008

Quand on est au Français

Une paire de ciseaux de 30 centimètres. La lame. De 30 centimètres. Un atelier calme, des abeilles au travail. Des costumes qui se montent dans les combles d'une des institutions françaises les plus connues.

Vous êtes à la Comédie Française. Un peu le Saint des Saints des costumières. Pas de toutes. Mais un passe royal. Une valeur sûre. Incontestablement.

Peut-être un des derniers endroits où la tradition du costume, du tailleur, est respectée. Parce que les gens prennent le temps de travailler. De faire des points à la main. De donner du rond. De faire des points de chausson, du glaçage, des crochets... Tout un vocabulaire qui ne parle pas au commun des mortels et j'en suis désolée! Car travailler à l'atelier tailleur de la Comédie Française, c'est apprendre l'amour des belles matières, d'un point main qui ne se voit pas sur l'endroit du tissu alors que, malgré tout, vous avez passé un fil dans le dit tissu. C'est aimer soi-même voir une poitrine se former dans un devant qu'on a travaillé au fer. C'est comprendre pourquoi tout avance si lentement. C'est ne pas culpabiliser si on est soi-même très lente. Le professionnalisme finira par revenir, doucement. C'est exiger le meilleur de ses capacités, au quart de millimètre près. C'est apprendre à voir les défauts au quart de millimètre près.

C'est aussi refaire trois fois la même surpiqûre parce que la vôtre n'était pas parfaite. Pour finalement apprendre que, c'est mieux sans surpiqûre. C'est accepter sans broncher.

C'est redécouvrir le mal de doigt propre à la couture à la main. C'est vouloir retrouver la corne sur le bout de son index pour ne plus sentir la douleur de tirer sur une aiguille qui passe à travers cinq couches de tissu.

C'est réapprendre à travailler dans un atelier, avec tous les défauts que cela comporte, le commérage en étant le premier.

C'est se dire que le chemin est encore long mais qu'on est sur la bonne route.

C'est être exactement là où je voulais être, et un peu par hasard. C'est bien.

Hé non Jean-Michel, je ne fais pas de guitare...

Quand on va à un open mic

Le Motel, lieu branchouille parisien par excellence, propose depuis peu des open-mics (on dit "opeune maïke").

Et en allant en voir un ce soir, on a eu un chanteur bizarre aux sourcils, qui faisait une reprise, désolée je ne me rappelle pas de la chanson, un ingénieur du son qui chante aussi, et un Mathias pareil. Je ne les connais pas mais si vous allez régulièrement au motel sachez qu'ils font de la musique aussi, et pas mal ma foi.

Et parmi tout ça, Garciaphone, à la voix douce et légère, aux chansons calmes si jolies. C'était lui qu'on était venues voir à la base. Et franchement, j'espère le revoir plus souvent, et chanter plus de deux chansons.

Et aussi Gush, ces 4 jeunes là ont la pêche et savent faire bouger et c'est cool.

Mais surtout, écoutez Robinsons, chez Garciaphone, elle est très belle.

Bonne nuit !

Ah et demain j'essaie de vous raconter comment j'ai hâte d'avoir de la corne sur l'index...

dimanche 2 mars 2008

Quand le week end est fini

En vrac ce week-end, Blondinette a :

- eu un congélateur, et ne peut s'empêcher de penser aux multiples glaces qu'elle va y stocker, comme la glace aux spéculoos de chez Picard, mais sa raison lui dit que ça serait beaucoup mieux d'y mettre des légumes, et puis on peut faire de très bonnes choses avec des légumes

- été chez le coiffeur pour couper sa frange rebelle. Elle avait bien tenté de le faire seule, mais il y a des fois où on doit se raisonner et laisser faire les professionnels. Elle a eu raison d'attendre

- couru dans Paris et découvert qu'on pouvait manger des bons hot-dogs dans le Marais, rue de la Verrerie, à l'angle de la rue Vieille du Temple, ça s'appelle La Mosaïque, et pour les cinq
minutes de dégustation, se sentir un peu ailleurs

- fêté l'anniversaire d'une amie, avec des gens qu'elle avait déjà croisés mais avec qui elle n'avait pas pris le temps de discuter, et découvrir des gens vraiment sympas, et une future collègue en plus de ça

- fait du bricolage sur le robinet du lavabo de sa salle de bain, et la pomme de douche, essayé de retirer le calcaire mais ça n'est pas une mince affaire

- passé le dimanche à ne RIEN faire, à part jouer à Zelda et papoter un peu

C'était bien. Je suis à peu près en forme pour demain. C'est parti alors ?