Affichage des articles dont le libellé est je suis une fille mais je me soigne. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est je suis une fille mais je me soigne. Afficher tous les articles

mercredi 29 avril 2009

Hors saison

Certes les beaux jours sont là (sauf aujourd'hui et hier et avant hier ça va de soi), mais en ce moment, une chose m'obsède : le Canada. Et un chose en plus de cela, le Canada, en novembre.

Mon dieu mondieupetitjésusbouddhaallah (ça vient de Un bonheur insoupçonnable, lisez le) comment vais-je survivre dans ce froid ? Mais oui, comment va-t-elle faire ? Et comment vais-je rester jolie dans ce froid ? Vous avez déjà vu des chaussures de neige vous ? Eh bien c'est moche. Oui je sais, la santé de mes pieds, et du reste de mon corps, parce que, tout le monde le sait, la mort s'attrape par les pieds. On vous l'a déjà dit non, le fameux "Tu vas attraper la mort" quand vous marchiez pieds nus, petits ?

Donc, moi et le Canada on a un problème. J'aime les chaussures, et lui veut tuer mes pieds à petit feu si je ne me chausse pas chaudement, ou alors, il veut tuer mon amour des chaussures si je le fais. Du coup, ma lubie du moment, enfin, de ce matin où j'ai eu cette révélation, c'est de regarder si je peux trouver des bottes de neige un peu jolies. Et en fait oui !
Là ce sont des Aigle, qui ont la bonne idée d'êtres bicolores, avec ce petit laçage dans le dos, j'approuve totalement. Et il y a cette paire avec le laçage devant :

Des Columbia cette fois, moins chères que les précédentes, plus fines, et un peu moins jolies aussi je trouve. Bref, pour l'instant, ce n'est que du repérage, et il y a fort à parier que de toute façon je les achèterai au Canada, mais bon, j'aime l'idée que je n'aurai pas des trop moches pieds une fois là-bas.

Par contre il me reste la délicate question du manteau...

dimanche 26 avril 2009

Calme et volupté

Ces périodes de travail intense se caractérisent toujours de la même façon chez moi... Problèmes d'organisation, stress de livraison, petits (ou pas) délais. Dans l'absolu je voudrai éviter tout cela. Mais. Mais. Ce n'est pas possible. Je n'y arrive pas. J'ai besoin de ce stress pour travailler, dans les derniers jours en tout cas.

Ce qui finit toujours par se solder par des nuits minuscules, pas blanches, ça je n'en suis pas capable, et, si tout va bien, la fameuse, et immense, satisfaction du travail fini. Et cette fois-ci une grande fierté. J'ai fait un travail magnifique. J'espère que la mariée ne se sera pas faite mouiller par les averses normandes aujourd'hui.

Du coup, après ces périodes-là, un grand besoin de décompression se fait sentir. Et là, oh joie, oh bonheur, je me rends compte que je peux retrouver ma vie ! Et ne rien faire ! Je retrouve mes amis, je rigole, je papote, je mange (pas mal, il faudrait que j'arrête), je grassemate, je sieste, je cinématographe, je lis, je mangalis, je bédélis aussi, je joue. D'ailleurs, ça faisait longtemps que je voulais m'acheter Okami, sur la wii, après avoir lu un billet dessus il y a un moment chez mon gourou des jeux.


Du coup je joue plus qu'un peu. C'est tellement beau et tellement prenant. Enfin l'essentiel dans tout ça, c'est que je ne me culpabilise pas en me disant "Tu as une journée chargée demain, vas te coucher." Et je vais me répéter mais ce jeu est très beau, on y évolue dans de vrais tableaux, les couleurs au coucher du soleil sont sublimes, et quand la nature reprend le dessus sur le mal, c'est magnifique. Et il y a de quoi bien s'occuper je pense.

Et aussi, pour me faire chouchouter, je suis allée me faire faire un soin du visage chez Shyraz. Mesdemoiselles qui me lisez, si vous avez envie qu'on prenne soin de vous et que vous n'êtes guère riches, un peu comme moi donc, dans cet institut ils font des happy hours ! Oui oui comme pour la bière dans certains bars ! Donc de 17 à 20h, du mardi au jeudi, on paie moitié prix sur un soin du visage ou un massage. Rien que le visage, ça m'a fait un bien fou, avec des massages, un gommage, un truc de pierres chaudes que je ne connaissais pas mais qui m'a plu... C'était juste ce qu'il me fallait. Par contre, il faut être lucide, quand on sort de là, on ne pense qu'à dormir. Chose que je n'ai pas faite, mais j'ai été si inactive que c'est tout comme.

Bref. Voilà. Glandouille, repos, rien. C'est bien non ?

Et je n'oublie pas la fiche de lecture du vendredi qui est déjà en retard d'un jour pour cette semaine et de 9 jours pour la semaine dernière, mais... Ces derniers temps. Ça va arriver. Vite.

lundi 13 avril 2009

Addict

Ça pourrait être les chaussures, les sacs... Bon ok ça l'est un peu. (beaucoup).

Mais c'est autre chose. Quelque chose que je n'attendais pas. Quelque chose loin de moi mais qui me fascine. Les tatouages !

Bon, en fait pas tout à fait. Les décalcomanies. C'est beaucoup moins impressionnant du coup. Mais j'adore en mettre dans mon décolleté, c'est comme un bijou de peau. Et en plus ça joue vraiment bien avec mon collier...

Et le gros avantage, c'est que, comme le vernis, on frotte un peu et ça s'en va... On peut le changer régulièrement. Et ça a un côté un peu "bad gal" qui n'est pas pour me déplaire...

free music

mardi 31 mars 2009

Du shampoing solide ?

Un petit article lu ici, et une meilleure amie de passage qui veut découvrir parce qu'elle sait qu'il y a des boutiques Lush à Paris... Il n'en faut pas plus pour me convaincre de tester moi aussi. Après tout c'est étrange là-bas, ils font des shampooings solides, je dois bien me faire une idée sur cette méthode économique et écologique.
Ils font aussi des savons à la coupe, on dirait des gâteaux, des flans, et tout ça sent très bon. Mais forcément, le plus intrigant reste les shampooings solides. Celui de la photo au-dessus s'appelle Karma Koma, il sent très bon, l'odeur se diffuse même hors de ma salle de bain et atteint mon lit, chose très agréable quand je lis... Bon certes la distance n'est pas énorme, mais quand même... Et pour avoir la peau douce : 

Il s'appelle Ipanema, c'est un savon exfoliant au sable et aux agrumes... Il m'en faudrait quand même un deuxième, parce que faire des gommages tous les jours, ça ne doit pas être trop conseillé ! 

En tout cas je suis contente d'avoir l'occasion d'essayer. Finalement le shampooing n'est pas trop dépaysant, il mousse bien, il sent bon et en plus il a une couleur rigolote. Moi j'aime le vert et les jolies choses dans ma salle de bain, du coup, je suis gâtée ! La prochaine fois j'essaierai le jaune, le 2-en-1... 

lundi 30 mars 2009

Une histoire d'obsession

Merci les gentilles vendeuses qui se cassent la tête (pour rester polie) et qui cherchent vraiment à faire plaisir aux clientes...

Il y a un mois et demi peut-être, je suis passée devant mon nouveau sac de rêve, un sac Accessoire Diffusion, bleu électrique (le fait qu'il soit électrique est très important dans cette histoire). A Strasbourg. Et un peu dans la dèche. Moi, je me disais que ce n'était pas grave, que j'allais le retrouver à Paris sans difficulté aucune. Que neni. 

Je suis allée dans une boutique de cette marque. Et là, la vendeuse, gentille donc, essaie de trouver le sac dont je lui ai fait la description. Mais elle ne voit pas. Il faut que je vous précise que les sacs de la nouvelle collection sont bleu roi. Elle réfléchit, cherche, mais non. Y'a pas.

Moi un peu dépitée, je me dis, tant pis, je retrouverai peut être dans une autre boutique. Et aujourd'hui, au Printemps (quel bol je n'y mets jamais les pieds) je retombe sur cette gentille vendeuse qui ne m'avait pas oubliée, qui avait réfléchi, mais qui ne voyait toujours pas. Et elle me demande le prix de ce fameux sac, et vu le faible prix par rapport à ceux de la marque (mais bon, pas donné quand même) elle a une illumination et me dit "c'est le bleu électrique de la collection hiver". Elle part le chercher au stock, elle allait le renvoyer au siège, comme les invendus donc. Et elle me le fait à ce fameux petit prix, prix soldes en fait.

Et je l'ai. Mon sac obsession absolument déraisonnable en ces temps où je devrais économiser pour un voyage pas si lointain. Mais bon, il me faudra bien un beau sac au Canada aussi, non ? Et puis heureusement qu'elle l'a retrouvé aussi, parce que je commençais à me dire que j'étais une sorte de Jeanne d'Arc, sans les voix, mais avec les hallucinations...

La bête :

mardi 10 février 2009

Ca a commencé

Un billet en prologue de mes aventures alsaciennes... 

Je vais faire court, parce qu'il est tard (eh oui il faut que je me lève à 6h45 le matin pour trouver 23h20 tard...). 

Strasbourg, c'est bien. Mais il y a du vent le matin. Ou alors il neigeotte. Certes, on connaît ça ailleurs, j'avais la même à Paris la semaine dernière. 

Il ne fait pas bon être maladroite quand on est costumière. Malheureusement pour moi, je suis les deux.

Bien au chaud sous la couette, il est temps de dormir. Mais pas avant d'avoir mis de la crème pour les mains.

mercredi 17 décembre 2008

C'est Noël sur mes murs

A défaut de sapin, je décore mes murs, et je ressors mes jolies décorations de Noël, soigneusement choisies à Strasbourg parce que, qu'on le veuille ou non, et malgré ce qu'est devenu le marché de Noël là-bas, les décorations y sont presque sacrées.

Et en fait, c'est le seul endroit que je connaisse où on trouve des étoiles en paille...


Et la lumière fut.


Et, pour en terminer avec les photos, et parce que dimanche j'ai été un peu jalouse des jolies chaussures de la jolie Mashenka, rencontrée pour la première fois à un chouette goûter organisé par une petite Sasa, voici une photo de ma nouvelle paire, des bleues, des (très) hautes, des salomés :

Elles sont trop belles. Merci la Redoute et merci les bonnes affaires. Je les avais achetées pour fêter mon intermittence, le mois dernier, et elles sont enfin arrivées, un mois plus tard... Pfiou, tout est bien qui finit bien.

mercredi 3 décembre 2008

Ah le gris de l'hiver...

Comme Mashenka, j'aime l'hiver.

J'aime me réveiller et avoir trop chaud sous ma couette.
Et le soir, j'aime me blottir en dessous en espérant qu'elle me réchauffe les pieds.

J'aimais faire chauffer de l'eau pour ma bouillotte. Maintenant, je vais demander au Père Noël qu'il m'en ramène une, et qu'elle n'explose pas celle-là...

J'aime attendre un peu pour ouvrir la case du jour du calendrier de l'avent. En plus, cette année, c'est chocolat blanc ET chocolat au lait dans mon calendrier.

J'aime faire du thé et avoir une copine qui débarque pour se réchauffer et papoter avec moi.

J'aime sortir dans le froid et que ça me pique les joues.

Je n'aime pas par contre le froid qui me fait pleurer. Alors, comme les joues et les larmes arrivent au même moment, je suis comme le Joker, je souris et je râle en même temps.

J'aime sortir mes accessoires de froid : hautes chaussettes dans mes bottes, mitaines que j'ai tricotées, et écharpe que je tricote en ce moment.


J'aime me retrouver à me faire maquiller gratuitement, et avoir des yeux de chat.

J'aime l'odeur des marrons chauds.

J'aime les nuits de pleine lune (la prochaine est le 12 décembre) où elle me guide. Bon, ceci dit, je n'ai pas besoin de l'hiver pour ça, la pleine lune, ça me rend toute chose, je ne sais pas pourquoi, ça me fait planer, me donne envie de sourire et pleurer tout ça à la fois.

J'aime retrouver le plaisir de bricoler des accessoires et d'essayer mes nouvelles machines à pompons, et comme ça, j'ai un joli bonnet pour crâner dans la nuit (il se voit de loin). Et en plus, je fais mumuse avec Photoshop (un mini-mumuse) pour rajouter un halo par-dessus le flash, comme ça on dirait que je tiens la Lumière, le comble pour une blonde, non ?


J'aime aussi me promener avec mon nouveau joli gilet, il a quelque chose de russe... Et j'aime bien me sentir un peu russe.

J'aime traîner mes amies dans les boutiques alors que c'est totalement déraisonnable, et que non on achète rien mais si quand même. Surtout quand la vendeuse est adorable.

Et j'aime décembre, parce qu'en décembre, je n'ai pas d'âge. Décembre je ne grandis pas. Décembre c'est Noël. Décembre c'est fêtes et famille. Décembre c'est doux et sucré. Décembre c'est gâteaux.

Décembre c'est bien.

jeudi 19 juin 2008

La pétasse californienne

Le dessin est un test. C'est pas terrible et à la fois ça me fais rire, et je viens d'y passer du temps, donc je mets ça là :


Aujourd'hui, il a fait beau. Sur le chemin de mon travail, j'ai mis mes lunettes de soleil (de pétasse donc) et j'ai trotté gaiement. Et au détour d'une vitrine, j'ai vu : j'étais carrément une pétasse californienne.

C'est le platine et les lunettes! Et bizarrement, ça m'a fait un bien fou, j'étais ravie d'être cette pétasse californienne dans la vitre. La musique sur les oreilles, j'ai foncé, et j'ai souri...

Et je vais essayer de dessiner un peu plus parce que, c'est rigolo en fait. Par contre photoshop un peu moins, on dirait une fille de 8 ans qui a fait les couleurs...

mardi 17 juin 2008

Platine !

Je me suis lancée... Et le platine est apparu! Et je crois que j'aime beaucoup.

Maintenant il va me falloir un peu de temps pour m'habituer... C'est clair hein?

mardi 10 juin 2008

Des histoires de cheveux

Toute fille qui se respecte a ses histoires de cheveux.

La mienne est simple. Mes cheveux sont... Relativement courts, blonds, et irrémédiablement raides.

La question est : "Comment faire pour que ça change ?"

Les réponses que j'ai en tête : blond platine ou bouclé.

Ce qui est loin d'être la même chose. Forcément, je demande à droite à gauche, forcément on me répond l'un ou l'autre, forcément je ne sais pas. Et je veux que ça change, vite !

Je vais finir par aller voir ma coiffeuse et lui dire "Vous avez deux options, le platine ou la permanente, vous choisissez celle qui m'ira le mieux"

Je me demande si ce n'est pas la meilleure solution ça tiens...

Ah la la, fichues lubies !...

lundi 26 mai 2008

Quand on s'interroge sur la beauté

Travailler sur un texte qui s'appelle Les confidences d'une laide amène à s'interroger sur la beauté. Le rapport qu'ont les gens avec, et particulièrement moi.

Hé oui. Parce quand on vous dit, alors que vous êtes très motivée, en cours de théâtre, pour travailler dessus "Mais voyons, tu ne peux pas jouer ça, tu ne colles pas du tout au personnage!", je me suis posé la fameuse question de l'enlaidissement.

Pourquoi et comment vais-je me rendre laide? A quoi cela va m'amener? Et donner de l'épaisseur au personnage?

Ça commence à peu près comme ça :

"N'y allons pas par quatre chemins, entrons de suite dans le vif du sujet, je suis ce qu'on appelle communément un boudin."

Effectivement, je n'ai jamais vécu cela. J'ai eu cette chance. A chacun ses défauts physiques, moi on se moquait un peu de mes oreilles, mais ça n'a pas duré. Et puis on m'a trouvé jolie. J'ai fait en sorte que ça soit le cas. Pas toujours, mais bon, je suis une fille et j'aime ça, les bidouilles de coquetterie, le maquillage, les fringues, les bijoux, ce genre de choses.

Du coup, forcément j'ai eu du mal à m'identifier à ce personnage, qui a cependant cette simplicité sympathique que j'apprécie.

Mais comment va-t-on me regarder? Le théâtre est bien sûr toujours une question de regard de l'autre sur votre travail. Cependant, je me demande si parfois il n'y a pas jugement. Jugement dépréciatif parce "qu'on n'a pas le droit" de faire ces choses.

Comment juger qu'on a le droit ou pas de faire ce que l'on a envie?

L'un des désavantages de la beauté (je ne parle pas forcément de la grande beauté parfaite mais de la "joliesse" mais je ne sais pas si ça existe) c'est, comme pour tout le monde en soi, qu'on vous met dans une case, sans avoir cette possibilité d'en sortir. Comme le coup des sourires qu'on vous demande dans la rue, comme si c'était gratuit, un dû en quelque sorte. Mais non. Ce n'est pas parce que je suis jolie que je dois ça aux gens que je croise à un feu rouge. Certainement pas. Et pourtant, il y a ce rapport, et on se fait presque engueuler quand on ne répond pas! Sans parler de ces mecs bizarres qui vous suivent, mais ça c'est une autre histoire... Et ça ne concerne pas que les jolies filles d'ailleurs.

Bien sûr, la beauté a ses avantages indéniables, évidemment. Et les jolies filles ne pourront pas nier qu'elles s'en servent, chacune à son échelle, et à l'échelle de sa beauté, mais tout cela est non négligeable. Le tout c'est de l'assumer et de ne pas se justifier continuellement.

Enfin, comme vous pouvez le constater, le fait de travailler sur ce texte me fait réfléchir à beaucoup de choses. Je ne sais pas si ça me fait avancer, mais au moins, ça permet de mettre des mots dessus. Et surtout, ça lance un défi.

lundi 12 mai 2008

Quand on se brosse les dents

Jusque là tout est normal. Tout le monde se brosse les dents. Enfin non, justement, pas tout le monde et c'est un problème mais ce n'est pas là le sujet.

La brosse à dent. Là est le sujet. Ce qui peut sembler un objet purement banal aux yeux de la plupart des gens m'interpelle. J'adore l'objet brosse à dents.

Parce qu'en soi, une brosse à dents n'a rien d'exceptionnel. C'est un objet utilitaire, un objet du quotidien dont on va se servir sans même se rendre compte. Un rite obligatoire.

J'ai besoin de dédramatiser ces rites obligatoires. J'ai besoin de trouver une étincelle de fantaisie dans le quotidien. Alors oui, en cuisine, je peux rire quand je sors mes plats du four avec des maniques en silicone en forme de cochon. Mais, dites moi, qui trouve un peu de fantaisie dans sa brosse à dents?

Je déteste toutes ces brosses à dents qui se tordent, ces brosses à picots pour la langue, ou pour se glisser derrière la gencive ou je ne sais quoi encore. Peut-être que ce sont vraiment des révolutions techniques? Peut-être. Mais moi, ma brosse à dents, je demande simplement... qu'elle me brosse les dents! Ni plus ni moins. Surtout que je trouve qu'une brosse à dents trop sophistiquée a tout bêtement le design d'une basket, ou d'une tennis tout autant sophistiquée, mais moche. Ou alors d'un pneu. Tout dépend. Bref, moi je trouve ça moche.

Par contre, dans les brosses à dents que vous voyez au dessus (oui je sais la verte n'est pas très propre, mais je n'arrive jamais à rincer complètement le dentifrice), j'aime le design simple, efficace, l'arrondi, la courbure, la qualité du plastique, et... la couleur bien sûr! Elle est là ma fantaisie.

Et puis, j'en ai plusieurs, je garde les vieilles, on ne sait jamais, j'en aurai peut-être besoin un jour pour faire de la peinture, nettoyer un bijou, que sais-je?

Et vous, vous en avez comme ça, des objets du quotidien que vous aimez plus que les autres?

mardi 15 avril 2008

Quand on a trouvé les parfaites

Il y en a une paire par saison en général. Les chaussures que je vais porter et regarder au bout des mes pieds toute la journée. Et sourire quand je vais les apercevoir.

Ce sont les argentées là, juste au-dessus. Parfaites. Juste parfaites. Pas trop hautes, confortables, et ce côté chaussures de princesse. Il va falloir me retenir de les mettre tous les jours!

lundi 25 février 2008

Quand on n'en peut plus

Mais qui a inventé la frange ? Et surtout... Pourquoi ai-je replongé ? Je ne verrai bientôt plus rien et d'ici un à deux jours, c'est sûr, on va me confondre avec Cousin Machin...

Au secours ! Il faut que j'aille chez le coiffeur !

lundi 11 février 2008

Quand il y a des évènements cachés derrière

En allant chercher mes lunettes avec trois jolies demoiselles et un garçon, il m'est arrivé un truc fou.

Ou plutôt devrais-je dire, en tombant en symbiose avec mes lunettes, qui ont été, dès que je les ai passées, les Elues, j'ai rencontré quelqu'un qui va peut-être changer ma vie future... Mais pour l'instant je n'en parle pas, je ne voudrais pas me porter la poisse. Sachez juste que cette semaine sera déterminante, si tout va bien!

A part ça, mes parfaites lunettes, et peut-être cousines des tiennes un jour Marjorie, sont simples, mais pas trop, sobres, mais pas trop, colorées, mais pas trop, originales, mais pas trop, gaies, féminines... Parfaites pour moi ! Et ce vert à venir me donne déjà la pêche!

Avec tout ça, j'ai hâte d'être à cette semaine!

Et pis demain je vous raconte Juno...

mardi 29 janvier 2008

Quand on fait les soldes

Ça manquait un peu de futilité par ici ces temps-ci... Bla bla bla je vais au cinéma, bla bla je suis une intello moi, bla bla bla... Mais bon, je suis une fille avant tout, et une fille ça fait les soldes non?

Enfin, à toute petite échelle parce que budget restreint. Mais on ne peut pas tout empêcher, et je suis très contente de mes 3 trouvailles de cet hiver:

D'abord un sac noir de copieuse de copine. Il est en cuir, il est beau, il est doux, je l'adore et en plus c'était pas une ruine! Attention je vais sortir la fausse excuse qui déculpabilise : "oui mais j'en avais besoin, mon autre sac me lâchait, et c'était de la camelote..." Pfff. Qu'est-ce qu'il faut pas dire des fois !

Ensuite un Petit Bateau sur lequel j'avais craqué depuis août. Et quand j'ai enfin voulu l'acheter, il avait disparu des rayons. Heureusement, il est réapparu pour moi aux soldes.

Et enfin...Un collier... mouche. Enfin, une amie un peu plus poète m'a dit que c'était une cigale. C'est plus joli une cigale non? Et puis de toute façon ce qui compte c'est que je l'aime bien, ça brille, et encore une fois, c'était pas cher.

Voilà mon butin, j'ai quand même réussi à être raisonnable, il va falloir le rester!

vendredi 21 décembre 2007

Quand il fait très froid

En général, on sort son manteau, ses gants, son bonnet, et hop, on y va! Dehors... Parce que le froid n'empêche pas le parisien de sortir, que nenni. Ni la parisienne d'ailleurs.

Donc la parisienne, tout en manteau, gants, bonnet, gilet, affronte le froid. D'ailleurs en général si elle colle à son image elle a en dessous tout ça juste une petite robe avec de jolies chaussures, et des collants bien sûr. En fait ce n'est pas le sujet. La parisienne est cette fois sortie en jean, dans le froid donc, pour aller à un concert, avec des amies et amis.

Et la demoiselle qui a chanté ce soir, eh bien voilà. C'est celle qui vous montre que la vie est injuste. Elle revient des Etats-Unis, de New-York, la chanceuse, elle a de jolis vêtements, elle chante bien, elle a de jolies chansons, elle sait aussi jouer des instruments, elle est jolie... Et il paraît même qu'en plus de tout ça elle est gentille. Et intelligente. Voilà pourquoi en fille qui se respecte, la parisienne se doit de la détester. Et elle n'y arrive pas. Parce qu'elle aime sa voix, ses chansons, sa façon de s'habiller, et puis que zut, elle ne peut pas détester toutes les filles plus jolies et plus talentueuses parce que sinon, elle ne s'en sortirait plus.

Et puis de toute façon elle a de plus jolies chaussures dans son placard.

jeudi 6 décembre 2007

Quand on a eu peur

Des jours que je pense à écrire, parler de mes nouveaux engins de torture, mais ils attendront un peu. Parce que ce soir, j'ai eu peur.

Ca fait maintenant... Un peu plus de trois ans que je vis à Paris. Après avoir connu les soirées dans les rues et le métro de Lille, la ville le soir ne me faisait pas peur. Et je pense que ça ne va pas changer. Pourtant, je me souviens d'avoir eu une copine de classe qui s'était faite agresser dans le métro à Lille, enfin à Tourcoing pour etre précise. Et une amie qui m'a raconté qu'un type bizarre l'avait suivie jusqu'à son appartement... A Paris cette fois.

Et moi... Moi dans la grande ville je me sentais bien. Bon OK, des fois, il y a aussi eu des gars bizarres. De ceux qui font un peu peur mais ça va. Je ne me méfiais pas, j'étais naïve "Ah mais de toute façon à Paris tout va bien il y a toujours du monde dehors"... Et puis il y a eu le type de ce soir. En soi, un air inoffensif. Un attaché-case, un costume "je sors du bureau", des chaussures italiennes, des lunettes rectangulaires, et rasé de près. Voilà en fait, le portrait du jeune cadre dynamique. Un jeune cadre dynamique qui a pris le métro avec moi avant que j'aille au cinéma. Soit. Qui était devant le cinéma quand j'y étais aussi. Bon, OK, les coïncidences ça arrive. Qui a reppris le métro avec moi après le film. Alors que j'ai prolongé ma visite, connaissant des gens travaillant dans le cinéma en question. Qui s'est installé en face de moi alors que j'avais tout fait pour m'éloigner de lui.

Qui est sorti du métro en même temps que moi et qui l'a pris dans l'autre sens, avec moi, quand je m'étais résolue à aller rejoindre un ami que j'avais appelé au secours (enfin... qui s'est proposé plutot, parce que j'étais un peu gênée d'appeler au secours)... Et là j'ai vraiment commencé à avoir peur. De cette peur qui est fertile aux pires scénarii, avec, en premier lieu "mais si je descends ici, et qu'il n'y a PERSONNE sur le quai, comment je vais faire?" Mais cette fois il n'est pas descendu. Il a dû comprendre que j'avais, moi aussi, compris. Et j'ai retrouvé mon ami... Et il m'a raccompagnée, et ma frayeur s'est un peu éteinte. Mais maintenant, comment je vais faire pour rentrer chez moi en ayant l'esprit tranquille?

En même temps, je dis ça maintenant et dans une semaine ça sera passé...

mardi 27 novembre 2007

Quand on mange du chocolat

Je ne sais pas pourquoi les soirées ici sont si longues... Mais du coup, j'ai eu envie de parler de chocolat, peut-être à cause de toi, ma Marionnette, qui m'en proposes.

Je n'oublierai jamais ce geste, que toi et la grande bouclée avaient fait, quand j'étais malheureuse, qu'un vilain garçon m'avait laissée tomber. Ce chocolat réconfort et salvateur. Venant de mains amies. Ce chocolat qui a toujours ce côté réconfortant, mais plus la même force parce que ce n'est pas vous qui me l'offrez.

Pourtant, je n'ai pas besoin d'être triste pour en manger du chocolat. Ou même ne pas en manger. Avoir une tablette dans le placard, et ne pas y toucher pendant un mois. Et, quand on l'ouvre, n'en prélever qu'un carré. De temps en temps. De cette consommation parcimonieuse naît la sensation de faire durer le plaisir.

Ah le regard des parents qui voient le chocolat béni de Pâques se perdre à cause de cette maudite manie de "faire durer le plaisir" ! Et finir par le manger en le trempant dans le café, en espérant que je ne remarquerais pas mon stock diminuer.

Et à côté de ça, manger la tablette en une heure. Parce que le goût est un baume sur le coeur, la gourmandise et la déprime. Ah les vertus du chocolat! Pourquoi ce paradoxe de sa dégustation?

En tout cas Marionnette, merci pour le chocolat.