mardi 24 juin 2008

L'appel des planches

10 mois. 12 heures par semaine. Des doutes et des remises en question. La recherche d'un but.

Qui est finalement trouvé.

Hier le théâtre m'a stressée, transportée, stimulée. Trois habits différents. Trois rôles. Quatre scènes. Et cette excitation si unique au moment où on se rend sur scène. Et furtive.

Des visages amis dans le public. L'envie de ne pas les décevoir. La peur de faire défaut aux partenaires. En fait non.

Tout s'est bien passé. Le sourire et la légèreté qui suivent le salut. L'envie de savoir. Ça vous a plu ? Ce n'était pas trop long ? Vous ne vous êtes pas ennuyés ?

Se retrouver avec le groupe autour d'un verre, parler, décompresser, rater le dernier métro...

Ça y est, j'ai envie de recommencer.

dimanche 22 juin 2008

C'est si bon...




... Une meilleure amie qui monte pour le week-end et avec qui on sait qu'on peut tout dire, des choses un peu cachées aux pires horreurs.

... Une fête de la musique où il ne pleut pas, où il fait même chaud, et où mes nouveaux cheveux font en sorte que je n'ai même pas chaud à la tête quand ça tape (cela ne me dispensera peut-être pas de chapeau par grande chaleur...)

... Des nouvelles glaces goûtées pour calmer et caler la chaleur : sorbet mangue de Monoprix gourmet, et Strawberry Cheesecake, de Häagen-Dazs. Verdict ? Deux tueries ! Le sorbet est vraiment rafraichissant, et a la douce texture de la mangue. La glace... Juste vraiment très bonne !

... Un concert de Thomas Dutronc au château de Vincennes, les fesses dans l'herbe, les lunettes sur les yeux.

... Un cours de théâtre productif. C'est bien.

... Des amis retrouvés à la fête de la musique, une bonne balade, une pomme de terre.

... Un brunch post grasse mat' à Breakfast in America, parce qu'il en avait parlé, et que j'étais passée devant plusieurs fois depuis que j'habite Paris, sans jamais y manger, alors que j'en mourrais d'envie. Eh bien ça tient ses promesses, c'est très bon, très copieux, et ce soir je me contente d'un peu de concombre/tomate parce que je ne pourrai pas en manger plus.

... Un peu de Super Mario Galaxy pour finir la soirée et le week-end... J'adore!

jeudi 19 juin 2008

La pétasse californienne

Le dessin est un test. C'est pas terrible et à la fois ça me fais rire, et je viens d'y passer du temps, donc je mets ça là :


Aujourd'hui, il a fait beau. Sur le chemin de mon travail, j'ai mis mes lunettes de soleil (de pétasse donc) et j'ai trotté gaiement. Et au détour d'une vitrine, j'ai vu : j'étais carrément une pétasse californienne.

C'est le platine et les lunettes! Et bizarrement, ça m'a fait un bien fou, j'étais ravie d'être cette pétasse californienne dans la vitre. La musique sur les oreilles, j'ai foncé, et j'ai souri...

Et je vais essayer de dessiner un peu plus parce que, c'est rigolo en fait. Par contre photoshop un peu moins, on dirait une fille de 8 ans qui a fait les couleurs...

mardi 17 juin 2008

Platine !

Je me suis lancée... Et le platine est apparu! Et je crois que j'aime beaucoup.

Maintenant il va me falloir un peu de temps pour m'habituer... C'est clair hein?

lundi 16 juin 2008

Ça commence à bien faire!

Je commence à saturer là. Il y a un an, j'avais eu peur d'une chaîne. Il y a sept mois, j'avais eu peur d'un type qui me suivait.

Et ce soir... Je me suis pris un coup de tête dans le RER. Bon rien de grave. Un type, peut-être handicapé, qui est rentré, et a valsé sur moi, me donnant un coup de tête, dans le nez, et ma tête ricochant sur un cadre de tableau derrière moi. Et j'étais toute sonnée. Et le type ne s'est rendu compte de rien. En même temps, il n'avait pas l'air tout à fait là.

Un gentil monsieur m'a proposé sa place et j'ai dit que non merci, ça va aller, je suis juste sonnée.

N'empêche que c'était un peu avant 19h, et que là je suis toujours sonnée et j'ai mal au crâne.

J'en ai marre. Je ferais mieux de ne me déplacer qu'en métro, comme Carrie, dans Sex and the city. Ça serait tellement plus simple.

Ces petits hasards...

Après un samedi harassant, un dimanche fainéant, la bonne surprise c'est de retrouver par pur hasard une Littlesa et une Cococerise accompagnées d'un MiLK et d'un Grum.

Tout ça dans un train qui nous ramène à Paris. Dans le même wagon à la même heure.

Le monde est petit.

vendredi 13 juin 2008

Quatre filles dans le vent


Comme la plupart des filles, j'ai suivi Sex and the city.

Comme la plupart des filles j'ai eu mon petit pincement au cœur quand la série s'est achevée.

Comme la plupart des filles j'ai voulu aller voir le film. Et je l'ai vu. Hier soir. Entourée, avec étonnement, de garçons qui venaient juste entre garçons, et bon, d'une majorité écrasante de filles quand même.

Et je les ai retrouvées ces quatre copines là, leurs vies, leurs amours, leurs emmerdes. Leurs chaussures, leurs manteaux, surtout celui de Miranda sur la photo du dessus.

Je ne pensais pas que le film pouvait être mélancolique. Il le fut.

Mais j'ai ri, et si peu discrètement dans une fameuse scène que j'ai eu un peu honte et puis non, et j'ai passé un bon moment.

Merci les filles!

Bon, dommage que les fringues soient définitivement hors budget... Il faut vraiment que je devienne costumière pour une série américaine où les filles sont bien habillées moi, ça me permettrait d'approcher des trucs que je ne pourrais jamais approcher autrement...

Dyslexie

Hier, en passant devant un magasin vers République, je lis "Au couillon moderne". En fait c'était "Au cotillon moderne"...

C'était un magasin de déguisements...

Numéro 86

Depuis quelques temps je lis le blog d'Aurélien Ferenczi, cinécure.

Et là, un bijou. Un bout d'un court-métrage réalisé par Laetitia Masson. Et écrit par Sophie Calle. Avec Aurore Clément et Sophie Calle elle-même.

Une histoire d'une femme qui est la 85ème sur la liste de conquêtes d'un homme. Sur 86. Très simple et très touchant. En 3min30 comprendre la détresse et le fatalisme d'une femme. Sans grandiloquence.

Un joli moment donc. Même devant un ordinateur.

mardi 10 juin 2008

Lyon dans le froid

Un week-end à Lyon prévu depuis des semaines. Des retrouvailles attendues. Et la pluie la pluie le froid la pluie le froid le froid...

Une moustache coupée à coup de ciseaux tailleurs, les mêmes que dans ce billet, une peur d'avoir la lèvre transpercée qui s'ensuit, un parapluie pour enfant acheté en prévision du mauvais temps, des rires, des bêtises...

J'ai pas l'air mais je suis folle dans ma tête paraît-il. Et ça me plaît. Je crois que c'est un compliment de sa part. Non en fait j'en suis sûre.

De la nourriture, beaucoup de nourriture, et de la très bonne au passage... Du vin, des amis, des discussions importantes, des trucs idiots, un rêve qui commence à émerger au milieu de tout cela.

Un matelas avec un trou puis un futon très dur mais au moins le corps ne s'affale pas.

L'expo de Keith Haring avec la pluie en attente. De jolis parapluies colorés qui s'ouvrent. Et des tableaux très marquants. Qui ne s'arrêtent pas à la simple image qu'on se fait d'eux. Qu'il faut creuser un peu et voir que, comme beaucoup d'artistes, d'autant plus promis à une mort précoce, Keith Haring ne faisait pas des choses anodines.

Un sentiment de vacances et vouloir que ça se prolonge. Un joli pont rouge. La Saône. Qui avance tranquillement. Une sensation apaisante.

Et puis, marcher dans les flaques pour aller prendre le train. Repartir.

Des histoires de cheveux

Toute fille qui se respecte a ses histoires de cheveux.

La mienne est simple. Mes cheveux sont... Relativement courts, blonds, et irrémédiablement raides.

La question est : "Comment faire pour que ça change ?"

Les réponses que j'ai en tête : blond platine ou bouclé.

Ce qui est loin d'être la même chose. Forcément, je demande à droite à gauche, forcément on me répond l'un ou l'autre, forcément je ne sais pas. Et je veux que ça change, vite !

Je vais finir par aller voir ma coiffeuse et lui dire "Vous avez deux options, le platine ou la permanente, vous choisissez celle qui m'ira le mieux"

Je me demande si ce n'est pas la meilleure solution ça tiens...

Ah la la, fichues lubies !...

Quand on en a marre des "quand"

Déjà une chose. J'arrête mes titres en "quand", ça m'énerve.