lundi 20 décembre 2010

How to be alone.

Merci MiLK pour ce joli lien...

jeudi 2 décembre 2010

Et la neige.


C'est drôle. Depuis que je suis rentrée il n'a pas arrêté de neiger. Et j'ai droit à tout va à des "C'est bien, ça doit pas te changer beaucoup." et des "Ah mais c'est toi qui nous a ramené ça de Montréal, merci bien !".

En ce moment, il neige encore. Et ça m'apaise. Oui il fait froid, oui c'est dangereux en voiture comme à pied. Mais c'est beau. C'est doux. C'est blanc. C'est cotonneux. C'est calme. Ça atténue le bruit des voitures qui passent à coté, et ça ralentit les jeunes fous en mobylette.

Et surtout, ça me donne une excuse pour rester au chaud et au calme. Je peux tranquillement m'asseoir près du feu, et, de temps en temps m'approcher de la fenêtre et regarder la neige tomber. Et ça me fait du bien.

mercredi 1 décembre 2010

En transit.


Quand j'ai écrit mon dernier billet, il y a un mois, je sortais d'une période de travail intense. Après elle, j'ai eu l'impression d'être délivrée. Et j'abordais mon dernier mois montréalais avec impatience.

Mais au fond de moi, je sentais déjà poindre la tristesse de la fin de l'année à venir. Et maintenant.

Maintenant elle est là, bien présente. J'essaie sincèrement de me réjouir de mon retour en France, mais je suis encore à l'heure québécoise.

Cette année aura été tellement riche en rencontres, en voyages, en découvertes, en apprentissage de langues (et je ne parle pas que de l'anglais, le québécois est une langue à part entière), en petites et grandes joies, en moments difficiles parfois. Tout aura été rendu plus intense grâce à la sensation d'accomplir les choses par moi-même. Et avoir à affronter les difficultés seule aussi.

Je ne peux pas dire que ma vie sur place aura été solitaire. Au contraire. Là encore, pour la première fois, j'ai vécu au sein d'une communauté. Des colocs qui étaient ma famille sur place. Et des amies comme des sœurs.

Des occupations, des spectacles, des cours de chant et de danse.

Et sur la fin, un bel américain.

Alors oui. Je suis triste d'être rentrée. Je suis triste de ce que je laisse derrière. La ville, les amis, l'américain, la vie montréalaise, le travail.

Je suis heureuse aussi de ce que je retrouve, la maison, la famille, les amis. Et bientot Paris. Mais j'ai besoin de temps pour me réjouir de tout ça. Ne plus penser à ce que j'ai quitté mais à ce que je retrouve.

Et laisser la place aux rêves et aux projets. Trouver des choses qui seront compatibles avec celle que je suis devenue. Que j'ai peut être toujours été, mais qui avait besoin de grandir un peu pour s'épanouir.