mercredi 30 juillet 2008

Valse avec Bachir


Des yeux fous et des mâchoires ouvertes.

C'est sur cette image que s'ouvre Valse avec Bachir, de Ari Folman. Violence à l'état pur. Des chiens, 26 pour être exacte, foncent en direction d'une maison. Prêts à tuer. Mais ce n'est qu'un rêve, et le narrateur du rêve se retrouve en face du réalisateur du film. Lui expliquant que ces 26 chiens sont ceux qu'il a tués pendant la guerre du Liban. Et il lui demande s'il se souvient de la guerre. De sa guerre à lui.

Et rien. Pas un souvenir. Pas une image.

Ce film est la concrétisation d'une quête. Une quête de souvenirs. D'Histoire. D'images du massacre qui a eu lieu à Beyrouth après la mort de Bachir Gemayel, qui venait d'être nommé président. Un style graphique déterminant pour le déroulement de l'histoire. Quelque chose qui nous rappelle ces BD polards, et ces films noirs également. Quelque chose du jeu vidéo aussi.

Justesse du ton. Poignant. Déchirant. Poétique. Il faut voir ce film. Il FAUT voir ce film. Pour l'Histoire et la culture, pour le bouleversement qui en découle. Et il ne faut pas avoir peur d'affronter ses démons.

jeudi 24 juillet 2008

Une robe de princesse

Depuis un peu plus d'une semaine, mes doigts ont repris leur chemin. Celui des ateliers.

Dé au doigt, aiguille entre le pouce et l'index, je suis prête à attaquer. Un travail monumental s'est lancé.

Une robe de mariée Givenchy pour une princesse arabe.
De la soie blanche.
Très blanche.
Cette peur de la poussière.
De la tache.
De l'aiguille.
Du sang.

Et fip. Très importante fip. La joie d'avoir une radio dans l'atelier.


Découvrez Bebe!


Et chercher sans relâche le nom de la chanteuse qui chante cette chanson.
Puis trouver.

Et quitter la salle et la musique, pour aller préparer un joli corset... On avance on avance!

jeudi 10 juillet 2008

De retour

Je suis rentrée d'une semaine de vacances au Maroc.

J'ai, comme d'habitude, beaucoup de choses à raconter, mais, je ne le ferai pas ce soir, parce que je n'ai pas encore assez rassemblé mes neurones pour ça.

On verra quand je serai moins malade.

D'ici là, bonne nuit!