dimanche 2 octobre 2011

Faust

Image tirée du JDD

Quand on a travaillé pendant des mois sur un projet, on est content de le voir quand il sort enfin des coulisses. Même si, certes, je n'ai pas réellement travaillé des mois dessus, mais depuis que je travaille à l'opéra Bastille (soit depuis mai) des gens travaillent dessus en continu, moi je suis seulement venue sur la fin. Et vous voyez l'homme en bas à droite de l'image : c'est Méphistophélès. Eh bien j'ai participé à la réalisation de son costume en cuir ! Oui messieurs dames, le costume en cuir que porte Paul Gay tout au long de cet opéra a été réalisé par mes blanches mains et celles d'une amie. Et je peux vous dire qu'à la générale je n'étais pas peu fière parce que : d'abord, on voit Méphistophélès quasiment d'un bout à l'autre du spectacle, mais aussi, et surtout, parce que Paul Gay est grand, Paul gay est beau. Et, même si ça ne fait pas si longtemps que ça que je travaille à l'opéra, eh bien ce n'est pas monnaie courante. (D'ailleurs Alagna fait un peu nabot à côté quand même, mais ça ne l'empêche pas de faire un bon Faust)

Et le spectacle dans tout ça me direz-vous ? A voir ! C'est rythmé, virevoltant, ça emporte... C'est peut être parfois un peu le fouillis ou le trop, mais dans cette mise en scène monumentale, ça ne gêne pas. Seul bémol sur la fin : le coté un peu bâclé et grand-guignol du dernier acte. Ou plutôt de la toute fin du dernier acte. Une Marguerite et un Valentin qui en font trop, et trop vite. Mais bon, en même temps, c'était une générale, et pas encore complètement calé....

Au niveau des personnages, ma préférence allait à Méphistophélès. Certes vous l'aurez compris, je ne suis pas très objective, mais il y avait une telle évidence dans le coté manipulateur de ce personnage, et malgré tout, cette ambiguïté qui rend les "méchants" séduisants. La mise en scène a vraiment pris le parti de lui donner une grande place (quoique peut-être est elle tout aussi grande dans le livret, pour ça j'en appelle aux connaisseurs). Faust et Marguerite quand à eux étaient également bien interprétés. Les rôles méritaient encore quelques ajustements, mais, comme dit tout à l'heure, c'était la générale, et je ne peux pas trop juger de la qualité finale, je m'attache ici plus à des détails. Mais quand le jeu vient entacher le chant à cause d'un mauvais enfilage de manche, c'est dommage ! En tout cas j'étais contente : j'ai enfin pu associer L'air des bijoux à un opéra !

Quoiqu'il en soit : Satan conduit le bal !

2 commentaires:

Anonyme a dit…

merci pour le costume! mephisto

Banancosmic a dit…

Mais de rien :) C'était un plaisir!