jeudi 10 avril 2008

Quand on a la pression

Cumuler la précision et la rapidité. Réussir à finir ces vestes et ces pantalons dans les temps en les faisant bien. Et vite.

Sans défaire. Et refaire. Et redéfaire. Et rerefaire. Une sorte de cercle vicieux. Sauf que le tissu s'abîme et que la patience s'effiloche. L'exaspération se pointe. La lassitude.

Et cette fichue envie de jeter cette satanée veste par la fenêtre!

Pourquoi toujours regarder notre travail avec suspicion? Pourquoi venir sans arrêt nous dire que "le repassage c'est important, il ne faut jamais négliger la préparation. Et ne vous servez pas de la vapeur!" Une fois oui. Deux fois. Trois fois. Mais à la dixième? On a envie de dire : "oui je sais que j'ai mal travaillé mais arrêtez de me le répéter je le vois toute seule!"

Apprécier ce que l'on fait. Mais ne pas oser prendre de l'assurance. Avec ces regards qui pèsent, qui nous surveillent.

Ah oui. C'est vrai. Là-bas c'est une grande famille. Donc ça se tient.

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