vendredi 27 mars 2009

Ces histoires qu'on nous raconte #1

Je ne suis plus trop là, c'est un fait. Non pas le manque d'idées, j'en ai à la pelle, mais la flemme en partie, et surtout le fait que je cours. Tous les jours. Kyo sort de mon corps !!! Excusez moi.

Mais s'il y a une chose que j'ai envie de faire ici, et à un rythme régulier, di
sons que ça peut être la "fiche de lecture du vendredi", vendredi c'est bien non ? 

Et pour commencer... 

Un bonheur insoupçonnable de Gila Lustiger. 

Il va des histoires comme des trésors. Ceux qu'on a parfois envie de garder pour soi, et ceux qu'on partage. Celle-là fut dès le début un trésor partagé, un livre offert par une amie.

Je n'aime pas que les gens disent qu'offrir un livre est une chose aisée. Offrir un livre révèle énormément sur la personne qui offre, et aussi énormément sur ce que pense cette personne de celle à qui elle offre le livre. Comme n'importe quel cadeau bien (ou mal) choisi en fait. Mais pas tout à fait. Parce que ce geste dévoile un bout de ces trésors non partagés qui le deviennent enfin. Et si je pars dans cette description ce n'est pas pour la flatter, mais simplement pour expliquer qu'elle me connaît. Et que sur notre rapport aux livres on se ressemble je crois.

Mais revenons à nos moutons. Dans ce livre, comme l'indique son titre, Gila Lustiger nous parle de bonheur. Pas de celui acquis sur lequel on croit qu'on peut se reposer, non. De sa quête. Des épreuves qui la jalonne. Malgré tout, ce n'est pas un livre sur la peine, mais plutôt sur les peines, ces petites qui font notre quotidien, et comment, en étant là pour les autres, on peut changer leur quotidien à eux. Un livre sur les petites choses en somme. Pas vraiment comme La première gorgée de bière, de Delerm (père), peut-être plus proche de l'esprit du Monde de Sophie, de Jostein Gaarder. Pour cette philosophie accessible et nécessaire. 

Et si on retrouve son âme d'enfant à la lecture... Ce sont pour les images. Bien sûr que vous me comprenez. Ces images qui ont disparu de nos livres dès qu'on a été assez raisonnables pour lire des livres de grands. Sans images. Ici elles sont dessinées par une illustratrice qui a un univers qui me parle beaucoup, délicat et décalé, proche de Burton et de son Petit enfant huître (dont je parlerai la prochaine fois tiens) mais aussi de Quentin Blake, vous savez, celui qui illustre les histoires de Roald Dahl. Cette illustratrice, Emma Tissier, a aussi un blog qui s'appelle Luciolland

Finalement, pour les belles histoires et les belles images, lisez ce livre, vous aurez l'impression de découvrir un trésor...

2 commentaires:

littlesa a dit…

Ah bah c'est malin, me voilà très touchée.
J'aime beaucoup ton post, il donne envie de lire ce livre, et tu expliques parfaitement le fait qu'offrir un livre n'est pas une chose aisée contrairement à ce qu'on croit.
Et c'est vrai qu'avec ce livre, j'ai tout de suite pensé à toi, je suis donc contente qu'il t'ait plu.
Bises ^^
(ps : continue comme ça le vendredi :p )

Banancosmic a dit…

littlesa > merci mademoiselle (j'ai pas grand chose d'autre à ajouter à ce que tu as dit en fait ^^)
et je vais continuer le vendredi, j'ai déjà commencé la prochaine :p