Demain, j'ai un coloc qui s'en va. Il part retrouver son pays de Galles natal. J'ai un peu le cœur lourd, parce que ce coloc, c'est celui qui m'a accueillie, qui m'a nourrie quand j'étais malade et déprimée, et qui a eu les mots qui réconfortent. C'était, je dois l'avouer, mon coloc chouchou. Et puis quelque part, ça me met devant mon départ futur, dans six mois certes, mais les six premiers sont passés tellement vite !
Alors je sais qu'il va en Angleterre, et que ça ne sera pas loin de la France quand moi aussi je serai rentrée, mais, moi qui n'avais jamais été en coloc avant, si j'ai appris à apprécier cela, c'est en partie grâce à lui, et aux autre quand même qui sont super. Alors sans lui, ça ne sera pas tout à fait pareil. Et puis on parlera moins anglais au loft, et ça ça me faisait un bien fou, cette parenthèse anglophone. Car oui Montréal est une ville mixte pour les anglophones et les francophones, mais les deux mondes ne se mélangent pas toujours, sauf si on fait partie de la grande famille du cirque. Ce qui est un peu le cas dans cette coloc en fait.
Mais en tout cas, Lyndall (c'est son prénom) est une personne que je suis contente de connaître, et j'irai le visiter un jour, dans ses Wales adorées, pleines de montagnes, de lacs et de verdure, et j'irai voir sa caravane, et le cirque pour lequel il travaillera, et je passerai de bonnes vacances!
2 commentaires:
"j'irai le visiter" : ça y est, tu parles comme une québécoise ! :o)
Karine > Ooooooooooh noooooon! Ca y est. Mais je m'en rends compte un peu. D'ailleurs je me demandais au bout de combien de temps les expats se mettent à jurer en québécois... Mais pour l'instant le "tabernouche" ne me vient pas du tout naturellement heureusement :)
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