dimanche 15 juillet 2007

Les voyages forment la jeunesse paraît-il (1ere partie)

Et celui-ci n'a pas dérogé à la règle... Ces deux semaines à Pékin ont été vraiment enrichissantes, déroutantes, parfois fatigantes, souvent amusantes. Et tellement riches d'anecdotes (vous savez à quel point j'aime ça, les anecdotes) que je ne sais pas par où commencer. D'ailleurs, au risque d'en décevoir certain(e)s, ce post sera un post sans photos.

Ce n'est pas que je ne veuille pas, bien au contraire. Mais la chronologie des évènements et ce qu'il reste dans mon appareil photo ne sont pas compatibles. Parce que j'ai vidé mon appareil une fois, et on a fait des CD. Et voilà. Je n'ai pas les CD. Et comme je vais vous parler du temple des lamas et du temple de Confucius, je ne vais pas vous mettre des photos de la Cité Interdite. C'est logique non ?

Mais commençons par le commencement. Il y a une chose que j'aime beaucoup dans les voyages, ce sont... les voyages. Avec ça on va aller loin vous direz-vous. Mais c'est vrai. Je veux dire, les transports, la sensation d'être transbahutée, et encore plus quand la fatigue vient à s'en mêler. Et quand on fait une escale à Dubaï sur le chemin de Pékin, on subit son premier choc des cultures, avant même d'être arrivée à destination. En fait non, la première surprise a été dans l'avion, le premier donc.

(ouh la la, au rythme où je vais il va me falloir 15 posts au moins pour raconter mes vacances... mais que voulez vous, j'aime prendre mon temps)

L'avion. La compagnie Emirates. Je ne sais pas si vous connaissez, mais c'est très classe. Télé individuelle avec des films au choix même en classe éco, des repas pas si dégueu que ça (bon, c'est pas non plus exceptionnel, on reste dans un avion), et, ô joie, un peu de place pour ses jambes. Bref, pour moi qui ai un peu pris l'avion (pas trop souvent non plus parce que c'est cher), Emirates, c'est classe. Et personne qui ronfle non plus... le luxe! Bon, je clos le chapitre sur l'avion, on a eu à peu près le même en un peu moins bien les 3 autres fois.

Mais Dubaï. Un aéroport luxueux. Des gens très riches. D'autres moins. Des hommes habillés en grande tunique blanche. Et aussi des hommes avec cette fameuse coiffe sur la tête. Vous savez, un peu comme le truc de Yasser Arafat, les deux boudins qui retiennent un foulard blanc? Bon, c'est très mal expliqué, mais vous vous faites une idée, n'est-ce pas? Et ces femmes, parées de foulards brillants, ou recouvertes de voiles noirs, parfois laissant un trou si mince qu'on se demande si elles ont un visage. Mais ce qui nous a le plus frappées : ces gens qui dorment par terre. Non, pas par terre comme dans la rue chez nous. Par terre avec un drap, parfois même un petit matelas. Les hommes avec les hommes, les femmes avec les femmes. Et, en passant, déjà ce sentiment d'être regardée parce que blonde (ou sans voile?). Et une mosquée aussi. Comme ça on peut aller prier dans l'aéroport.

Et cette attente en ayant le sentiment (qui était sans doute justifié) d'être dans un autre monde.

Puis le deuxième avion et l'arrivée à l'aéroport de Pékin, le premier contact avec les Chinois qui conduisent comme des fous par le biais du taxi qui nous a emmenées à bon port... Mais ça, c'est déjà une autre histoire.

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