mercredi 3 septembre 2008

Le silence de Lorna

Une femme, albanaise, un homme, belge, mariés par arrangement, pour qu'elle ait un jour la nationalité belge. Il est toxicomane. Essaie de s'en sortir. Elle doit divorcer dès sa nationalité obtenue pour épouser un Russe. L'argent est mêlé à tout ça. Profondément.

Quand les engrenages commencent à s'enrayer, Lorna tente de garder la tête hors de l'eau. Mais les choses prennent tant d'ampleur que si elle veut mener ses projets à bien, elle doit se taire.

Le silence de Lorna est de ces films à haute dimension sociale. Proche de ses acteurs, et des petites gens. Honnêtes ou non. Et de ces films qui ne laissent pas indifférent.

Ne quittant pas les pas de Lorna (Arta Dobroshi), tiraillée entre son amour et ses projets avec Sokol, et son intégrité, qui la pousse à vouloir aider son mari (Jérémie Rénier) qui tente de se sevrer, les frères Dardenne réussissent à nous faire suivre cette histoire, qui est celle de tant d'autres : mariage blanc, moralité et dépendance.

Du déjà-vu, mais d'un nouvel oeil.

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