mercredi 3 septembre 2008

Be happy

Dans un autre registre, mais réalisé par un Mike Leigh qui manipule aussi bien les codes des drames sociaux que les frères Dardenne, Be happy, ou encore Happy-Go-Lucky en version originale.

Un cachet de vitamine C. Une boîte de smarties. De la barbapapa. Sucré et parfois écoeurant. Mais c'est pour ça qu'on aime ce film. Ou que justement on gardera un souvenir de trop plein.

En soi, l'histoire ne va pas loin : c'est celle de Poppy, qui aspire au bonheur en essayant de rendre les autres heureux. Ça vous rappelle quelqu'un ? Une certaine Française avec des framboises au bout de ces doigts ? Oui, mais non. N'oubliez pas que l'on est en Angleterre. A Londres. Et que les Anglais savent déborder, et savent aussi que le rire est une arme puissante.

L'humour à la sauce anglaise. Du grivois, du décalé. Un brin de mélancolie parfois. Mais surtout, Poppy. Une pile électrique de bonne humeur. Exaspérante, exhubérante, entière, fatigante, attachante. A qui il manque un homme. Un homme bien. C'est tout ce qu'elle demande. Et, ce qu'on lui donne, c'est un moniteur d'auto-école, ronchon, refermé sur lui-même, critiquant tout ce qu'il est possible de critiquer. Son exact opposé.

Difficile d'en parler sans trop en dire, mais, si vous voulez rire, allez le voir. C'est moins cher qu'une consultation de psy et tout aussi efficace.

Et aussi... Regardez comment elle s'habille, j'adore ! (on ne se demandera pas pourquoi...)

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour, après une très longue absence de près de cinq mois je reviens sur ce blog et c'est toujours aussi intéressant. Des critiques de films toujours justes et concises, un journal pas trop intime, plein de pudeur, une grande sensibilité...et puis quelques changements et des questionnements.

Je reviendrai.

djelly

Banancosmic a dit…

Djelly > Tiens bonjour, en effet ça faisait longtemps. Merci en tout cas, et à bientôt.