Ce que j'aime avec les fêtes, c'est tout ce qui précède les fêtes. Comme beaucoup de gens. La préparation, l'attente, les décorations, les petits gâteaux, les chocolats.
Les pré-fêtes. Les repas de Noël des entreprises, où je suis de l'autre côté du miroir. Cette année, le Noël des handicapés à l'institut où travaille mon père. L'espace d'une journée, avoir sept ans. Claude, un pensionnaire qui est là depuis au moins 20 ans, qui m'a connue "haute comme ça" (là il faut imaginer la main qui mime une hauteur, basse la hauteur, forcément) et moi qui ai l'impression de l'avoir toujours connu justement.
Un concert de Yael Naïm, attendu et prévu depuis longtemps, la magie toujours présente, des amis, une petite inquiétude et puis finalement non, toujours aussi bien. Une première partie assurée par Revolver, dont Sabine m'avait souvent parlé, qui était vraiment réussie. Un groupe que j'aimerais pouvoir revoir à Paris.
Un repas vendredi dernier, à un troisième étage d'où j'ai pu apercevoir le clocher de Notre-Dame de Recouvrance. Je me suis rendu compte que, malgré les 25 ans de connaissance de cette ville, je ne connaissais cette église que par le parking qui la jouxtait. Maintenant je connais aussi son beau clocher, et je me souviens de son joli nom. La recouvrance, quoi de plus positif que de "rentrer en possession de ce qu'on avait perdu"? La santé, le moral, les amis... J'aime bien ce mot, et l'idée d'un nouveau départ.
Et un livre qui va devenir mon livre de chevet : 211 idées pour devenir une fille brillante, de Bunty Cutler. Bien sûr, comme tout le monde, je pensais que je n'en avais pas besoin "Moi madâme, je suis déjà une fille brillante".
Mais que nenni. Il faut se rendre à l'évidence. Il y a des choses auxquelles on ne se prépare pas, dont on ne nous parle pas. Et des situation qu'il faut savoir appréhender avec le doigté et la grâce des filles brillantes. Comme par exemple ce point : "Comment péter avec grâce et élégance à une réception de l'ambassadeur" ou encore "Comment faire une lampe avec une bouteille et des coquillages", "Comment réussir un créneau", ou, mon second préféré après l'ambassadeur, "Comment étrangler un homme avec ses cuisses". Toutes ces choses, vous en conviendrez mesdemoiselles, étant indispensables à la survie de la gent féminine en milieu urbain. Ah, et pour comprendre, un extrait :
"La confiance en soi est un véritable aphrodisiaque pour les hommes, donc si vous êtes passionnante et optimiste plutôt que négative, grincheuse, râleuse et lugubre, vous avez un sacré avantage en matière de séduction, et une capacité innée pour débouter n'importe quelle blonde décolorée , dont les attraits se dissipent, pour beaucoup d'hommes, quand elles ouvrent la bouche."
Je tenais à remercier l'auteur pour son impartialité vis-à-vis des blondes décolorées, qui ne sont que des êtres vides de sens et de pensées. Merci pour moi. A part ça (d'ailleurs j'ai même ri pour l'allusion aux blondes décolorées), ce livre est drôle. Il la le charme désuet des livres d'antan, et la second degré de notre époque. Vraiment il va me plaire je crois.
Et pour finir sur Noël, parce que ce soir ça va être encore le festin, une image de gâteaux, parce que j'ai fait une deuxième session de bredles :
Ceux-là dont aussi très bons, très... conséquents. Il y en avait 7 assiettes, qui se répartissent en 3 ou 4 boîtes, et qui diminuent à vue d'oeil. Mais bon, en même temps, ils sont faits pour être mangés.
Bon. Je crois qu'il est temps pour moi de vous souhaiter un joyeux Noël. On se retrouve après pour un bilan ?
Joyeuses fêtes !
2 commentaires:
Tiens, marrant, moi aussi j'ai fait une deuxième session :)
Et c'est boooon !
J'ai essayé une recette avec du cacao qui est pas top, donc je l'ajouterai pas au carnet :)
La deuxième session, elle a même quelque chose de meilleur, sans doute la maîtrise de l'art culinaire ^^
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