Les saisons de la nuit, de Colum McCann
Je reste un peu dans l'esprit de la fiche de lecture précédente (#3) et sa misère humaine. Je vous avais déjà dit que j'aimais beaucoup Colum McCann, vu que Danseur fait partie des livres que j'emmènerai avec moi de l'autre côté de l'Atlantique.
Ici l'atmosphère est tout à fait différente. De Danseur je veux dire. Les milieux que l'on côtoie sont beaucoup plus pauvres, et McCann nous fait voir cette face cachée de New-York. L'histoire se situe dans deux époques différentes, une au début du XXeme siècle, elle voit naître le métro new-yorkais et on suit tous ces travailleurs des sous-sols qui triment sans relâche dans des conditions épouvantables pour un salaire de misère. Il y a un peu de Germinal là dedans.
En parallèle se construit une autre histoire, celle de Treefrog, un sans-abri qui vit dans les couloirs du métro new-yorkais, à la fin du même siècle. Le livre avance doucement dans ces deux directions, et on les suit sans savoir comment et pourquoi elles vont se croiser. On se pose la question sans pour autant être pressé que ça arrive.
McCann est ici, et comme toujours, un magnifique conteur, il plante le décor comme s'il l'avait toujours connu, vécu à l'intérieur même. Il côtoie ces peuples de l'ombre, et écrit sur eux sans complaisance, mais sans dureté non plus.
Ce livre nous emmène loin, alors qu'il ne va que quelques mètres sous terre...
Ici l'atmosphère est tout à fait différente. De Danseur je veux dire. Les milieux que l'on côtoie sont beaucoup plus pauvres, et McCann nous fait voir cette face cachée de New-York. L'histoire se situe dans deux époques différentes, une au début du XXeme siècle, elle voit naître le métro new-yorkais et on suit tous ces travailleurs des sous-sols qui triment sans relâche dans des conditions épouvantables pour un salaire de misère. Il y a un peu de Germinal là dedans.
En parallèle se construit une autre histoire, celle de Treefrog, un sans-abri qui vit dans les couloirs du métro new-yorkais, à la fin du même siècle. Le livre avance doucement dans ces deux directions, et on les suit sans savoir comment et pourquoi elles vont se croiser. On se pose la question sans pour autant être pressé que ça arrive.
McCann est ici, et comme toujours, un magnifique conteur, il plante le décor comme s'il l'avait toujours connu, vécu à l'intérieur même. Il côtoie ces peuples de l'ombre, et écrit sur eux sans complaisance, mais sans dureté non plus.
Ce livre nous emmène loin, alors qu'il ne va que quelques mètres sous terre...
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