mardi 17 avril 2007

Sur fond de Terminator

On va voir si j'arrive à écrire un message cohérent avec l'image de ce cher Arnold dans mon dos... Je sens déjà que ça ne sera pas facile... (Bon, c'est définitif, on ne peut pas écrire un billet devant Terminator)

D'abord, une question existentielle. Pourquoi est-ce que j'attire toujours les gens chiants dans les trains ? Je sais que je ne suis pas la seule, ne m'a-t-on pas parlé un jour d'un voisin de siège qui sentait le chou-fleur?.. Mais là, les deux trajets pour Karlsruhe se sont révélés très longs. Déjà parce qu'ils l'étaient, longs. 6 heures de train... C'est endormant au possible. Sauf quand on ne peut pas dormir. Parce que sa voisine est tellement bavarde qu'elle décide de parler avec tout le wagon. Ou parce que son voisin, au retour, a son téléphone qui sonne toutes les deux minutes et qu'il ne sait pas répondre sans brailler. Vraiment, je n'ai pas été gâtée.

Mais le week end en lui même a été tout simplement génial. Je sens que je fais de la redite là. Tant pis, j'y retourne malgré tout. Parce que ça me met de bonne humeur d'y repenser. Arrivée à Karlsruhe le jeudi soir, repartie le lundi midi. Ça laisse un peu de temps pour en profiter.

Déjà, aller saluer la bande d'Erasmus en arrivant. Le lendemain, faire un peu la touriste dans Karlsruhe. Aller au parc du Château, visiter le Schloss (hop, au moins un mot en allemand appris ce week end), et faire bronzette dans le parc. Et puis prendre le pied endolori d'Alex en photo, parce qu'avec mes jolies chaussures à coccinelles, c'est assez marrant.



Et aller se balader en ville faire du shopping, parce qu'on est des vraies filles! Enfin, le soir, retrouver toute la bande pour un barbecue sur le campus. La vie d'étudiante dont j'ai toujours rêvé. Après les études. Donc, un barbecue. On boit, on mange. On se fait des déclarations d'amitié, et on sait que, malgré l'alcool, tout cela est vrai. Pas de masques ni de belles paroles. Les choses sortent juste plus facilement. Et puis le soir, dormir sur place, à deux dans un petit lit, chacune avec les pieds au niveau de la tête de l'autre, pour pouvoir s'étaler un (tout petit) peu.

Le lendemain, prendre son temps, tout simplement, et aller à un lac, avec une petite bande d'Espagnols, pour, là encore, se prélasser au soleil, et, pourquoi pas, se baigner. Et se baigner, en effet. Pas sans difficulté. L'eau était vraiment fraîche, ce qui est assez normal pour un 14 avril. Se faire sécher au soleil, et regarder les autres jouer au foot, puis au volley. Être trop paresseuse pour participer. Terminer l'après-midi en se faisant littéralement jeter à l'eau alors qu'on commence à avoir froid. Avoir encore plus froid. Mais rire aussi. Jouer au Jungle Speed sur la petite plage avant de partir. Et le soir, recommencer à faire la fête. Jouer à un jeu à la foi gênant et très rigolo. Aller regarder les étoiles sur un tourniquet. Se promener dans le parc, la nuit, pour mieux voir les étoiles, et récolter, à la fin, un étudiant allemand complètement fou se baignant tout nu dans le lac du parc du château. Rire encore.

Le dimanche quand à lui était très calme. Lunch pakistanais pour les Françaises privilégiées. Après, le groupe s'est contenté d'un... bain de soleil dans le parc du château. J'ai l'impression de n'avoir fait que ça. Me prélasser au soleil. Puis ce fut le moment d'aller préparer un super gâteau au chocolat des grandes occasions. Le week end touchait doucement à sa fin. Dernier dîner, où nous avons pu goûter un plat espagnol dont j'ai déjà oublié le nom, mais qui était vraiment très bon. Puis le fameux gâteau au chocolat. Dont j'étais très fière. Et Jungle Speed. Encore et toujours.

Enfin, lundi retour à Paris. Ce week end était vraiment trop court.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Donc si je comprends bien ,tu te fais une vie d'étidiante, les cours en moins?bon plan!

Anonyme a dit…

et bien mamzelle prends du bon temps!! tu as bien raison léa!!!