mercredi 26 mars 2008

Quand on va voir Eels donc

Hier soir.
Un homme barbu et casquetté.
Son acolyte, le Chet, tous deux en combinaison noire.

Un documentaire. Ou plutôt un film. Qui aurait pu s'intituler "E. à la recherche de son père perdu".
Un cours de physique quantique. Des choses que l'on comprend.
Et d'autres non.
Un autiste. Un artiste. Un être humain. Damaged.

Et sa musique. Ce concept de "groupe non fixe".
Ses chansons. Les unes après les autres. A chacune se dire "je l'adore celle-ci". Et recommencer à celle d'après. Sourire. Le cœur qui bat.

Eels. Eels définitivement. Ecouter ces paroles si justes et parfois si absurdes. Ou si tristes.
Mais comment faire autrement pour évacuer tout ce que l'on a connu dans une famille beaucoup plus que propice à la dépression? Quand sa sœur s'est suicidée et que sa mère est morte peu de temps après?
Comment traverser la vie après un tel passif?

E. m'impressionne. Me touche par sa musique mais m'impressionne. Je ne pense pas que j'aurais cette démarche et cette force dans sa situation.

Et aussi deux lectures de son livre. Le Chet, face à son pupitre, lit. Une petite loupiote sur le livre, et nous voilà vraiment dans l'univers de E. Ce livre sera bientôt ici...

Voilà. C'était un concert plein de surprises, et très humain.

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