jeudi 20 septembre 2007

Quand on va à la fête de l'Huma (fin)

Je vous ai parlé du vendredi... Mais pas du samedi. Or vous savez déjà, puisque tout le monde en a parlé, que Iggy & the (fucking) Stooges étaient de la partie.


Bon. Je vais quand même vous parler un peu d'Ayo et Razorlight que nous avons aperçus.

Ayo... Ayo en fait je n'écoute pas. Enfin je veux dire, je n'ai pas de CD, et je ne vais pas chercher plus que ça à en avoir. Mais sur scène, elle est chouette. Une voix très sympa, des chansons sympas aussi, elle est cool, et sa "coolitude" (aie aie aie mais arrêtez moi avec mes néologismes, moches en plus!) est communicative. Les spectateurs sont zen, sous le charme, et nous, de loin, on est séduit aussi.



Puis Razorlight... Vous connaissez Razorlight? Ce groupe de minets imberbes anglais? Même que sur scène le chanteur fait tomber son t-shirt qui était déjà super décolleté. C'est le groupe préféré des minettes qui étaient là à la fête de l'huma, et qui criaient dès qu'on voyait un bout de fesse dépasser du slim blanc taille basse. Bon, ben tout ça, ça casse pas trois pattes à un canard. Mais il y a quand même cette chanson, qui a fait le bonheur des radios, et qui me rappelle la Chine, qui mérite sa place ici :



Et puis il y a eu l'iguane. Oui, celui là même. Et là. La marée humaine s'est enclenchée. Bon, si vous étiez déjà sur l'esplanade, tant mieux. Sinon, il fallait braver la foule. Ce qui ne fut pas chose aisée. Mais Il valait le détour. Il méritait qu'on meure presque étouffé pour lui. Et pour eux. Iggy & the (fucking) Stooges donc. Qui étaient "fucking happy to be here". (Ça me rappelle le film Les Infiltrés, génial en passant, où ils mettaient les fuck à toutes les sauces, mais ce que j'avais préféré, c'étaient les mots réarrangés type "garanfuckingtee", c'est terrible non?)
Et ça a commencé. Et c'était tout bonnement impressionnant. A se demander d'où il tirait toute cette énergie. Et à admirer, interloqués, son corps bizarre. Son corps tordu mais musclé. Sec mais fripé. Son énergie communicative. Et cette foule presque possédée. Dommage que la fumée envahisse beaucoup trop la scène et réduise la part du spectacle.



En tout cas, maintenant je peux le dire, j'ai vu Iggy & the Stooges.

Ah, et pour finir cette parenthèse sur la fête de l'huma, je vais vous parler un peu de communistes. Ceux qui mènent le combat toute l'année. Ceux qui sont sous les drapeaux... Ben ceux-là, en fait... J'ai pas discuté avec eux. J'ai entendu un jeune de mon âge sans doute, parler de l'université d'été du parti communiste européen auquel il a été, ben cet été donc. On retrouve donc des jeunes en désaccord avec la société actuelle, telle qu'elle leur apparaît, beaucoup de ces jeunes ont des dreads et un chien (mais non je ne fais pas de généralité). Ou alors... des vieux de la vieille, les fameux qui sont allés sous les drapeaux, manifester dans la rue et sur les voies de chemin de fer, toussa toussa. Bref, le communisme, ça semble être le rassemblement de deux générations assez éloignées, mais avec le même idéal. Mais les gens, comme vous et moi, où sont-ils? Parce que leurs idées, bien sûr que j'en respectent certaines, même beaucoup en fait, mais, dans la vraie vie, certaines sont, soit carrément extrémistes, soit carrément utopiques. Ils m'ont laissé l'impression de vivre dans une réalité parallèle.

Pour terminer, deux débats où je n'ai pas eu la chance d'aller, mais où j'aurais bien été faire un tour, pour le principe : "le rugby a-t-il encore une âme?" et "le communisme, avenir d'une espérance". Ça promet non?

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