dimanche 7 octobre 2007

Quand la nuit blanche n'est pas complètement blanche

Reprendre le chemin du théâtre avec un peu plus d'entrain. Retrouver le plaisir de dire un texte difficile, d'autant plus qu'il a l'air si simple au premier abord. Buter recommencer. Discuter des intentions et recommencer, encore. Se demander comment dire ces vers. Parce que ce poème a l'air d'une chanson. Et je ne suis pas là pour chanter.

Puis retrouver un ami. De cet ami viendra toujours un sourire. Un rayon de soleil. Toujours. Peut être parce qu'on a grandi ensemble et qu'il en a toujours été ainsi. Sentir doucement la liesse monter à la perspective du match du soir. Ne pas en faire partie, mais sourire.

Retrouver d'autres ami(e)s... et se mettre en marche pour la fameuse nuit blanche.

Et à partir de là, sans ordre particulier : rigoler, marcher, prendre le métro, chercher un restau italien, aller dans une église et comprendre que les ballons flottent, et qu'ils ne sont pas, comme je le croyais naïvement, sur des fins bâtons de métal, se casser le nez chez l'italien qui termine son service, entendre les gens qui crient, regarder des jeunes jouer au rugby à côté d'une église, assister à un baptême de fallafel, manger dans une crêperie, boire du cidre, avoir les joues rouges mais pas la tête rigolote de sa voisine d'en face, du coup rigoler avec ses voisins, avoir envie d'une glace mais finalement non il fait déjà assez froid comme ça, voir des supporters de rugby, partout, aller dans une autre église où un organiste semble bien fatigué, trouver un autre mot qu'on aime bien, fugacité, suivre un guide bien rapide, se demander s'il ne nous boude pas parfois, mais ne jamais le perdre, et puis, on l'aime bien, discuter le temps de passer d'un endroit à l'autre, partir à la recherche de superman, dire qu'il faut que je me lève demain matin, "parce que j'ai aquagym", voir des fleurs gonflables, trouver superman et en fait c'est même pas drôle, jouer avec des images psychédéliques, avoir peur dans une salle où ne sont accrochés que des bois de cerfs, sourire, dire des bêtises, regarder les deux se taper, rire encore, savoir que les français ont battu les néozélandais, compatir pour l'ami franco-néozélandais, voir un bébé vraiment mignon, se dire qu'il y a trop de monde...

Et après avoir dit au revoir à un des deux derniers arrivant, prendre le vélib'. Pour la première fois. Et là avoir peur. Parce qu'un baptême vélib'esque qui commence rue de Rivoli va peut-être laisser des séquelles à vie? Surtout quand le reste du parcours ressemble à un entraînement d'auto-école. Craindre pour sa vie et celle de ses amis, et finir la route en un morceau. Enfin s'affaler sur des transats devant un bus vertical qui fait du bruit.

Sacré soirée. Et puis quand même, rentrer, parce que "demain, j'ai aquagym".

P.S. : Son post à elle raconte très bien la soirée aussi, dis Sasa, ça va, je me suis pas trop inspirée? (sinon je gomme)

5 commentaires:

littlesa a dit…

non, et j'aime beaucoup ton post, ça reflète bien l'ambiance n'importe quoi dans tous les sens de cette soirée... J'ai été super contente de la passer avec vous :) !

Bon, et ton baptême vélibesque ben euh, je confirme, ça faisait peur. On essaiera de ne pas le refaire par une nuit pareille hein ? :)

Banancosmic a dit…

Merci beaucoup ^^, et ouf, je ne voulais pas passer pour une copiteuse ;-)

Et oui, moi aussi j'ai été très heureuse de passer cette soirée avec vous, y'a plus qu'à remettre ça, avec cette fois, l'italien pour de vrai, et un second test de vélib'...

Anonyme a dit…

mais euh qu'est-ce qu'elle a ma tête? T_T
(je ne boirai plus de cidre si c'est comme ça! ^^)

Banancosmic a dit…

Mais non ^^... Dis toi que, avec ou sans cidre, tu as ce don merveilleux de faire sourire les gens ^^ En fait, tu es un rayon de soleil. C'est plutot chouette non?

Anonyme a dit…

^^
Euh, ben, je suis toute bête là, je sais plus quoi dire...
(Merci Léa ^^)