jeudi 11 octobre 2007

Quand on va voir Un secret


Vous connaissiez le livre de Philippe Grimbert, Un secret, vous l'aviez même lu.

Vous aviez alors décidé d'aller voir le film (réalisé par Claude Miller), parce que le livre était vraiment bien. L'histoire un peu floue dans votre mémoire, le plaisir de la redécouverte n'en serait que plus grand. Et puis vous aviez entendu du bien de ce film aussi. Il suffisait donc d'aller se faire sa propre opinion.

Vous aviez juste oublié un détail. Patrick Bruel. Vous saviez qu'il y aurait Mathieu Amalric, à la voix et au physique si singuliers, et touchants, Cécile de France dans son premier rôle de "vraie" femme. Mais Patrick Bruel... Zappé.

Une fois cette "mauvaise" surprise passée, vous apprenez à faire abstraction, à vous concentrer sur le film, ce qui n'est pas du tout une chose difficile, tant il est fidèle à l'esprit du livre. L'imagerie qui découle de sa lecture est presque exactement celle-ci (c'est sûr, ça aide que ça soit flou dans votre mémoire), mais l'esthétique du film, présente sans être imposante, fait que vous vous laissez emporter au fil de l'histoire. Quelques incohérences certes, mais difficile de passer à travers, étant donné que les acteurs ont toujours le même âge, peu importe les retours en arrière ou au contraire le temps qui passe.

Quand à l'histoire, on ne peut pas trop la raconter sans en défaire le noeud. Mais elle se passe principalement dans les années 50/60. Les costumes sont beaux, les décors aussi... Et les comédiens sont très justes.

Cependant, vous n'avez hélas pas réussi à vous sortir de la tête le fait que c'était "Patrick Bruel qui jouait le rôle de" et non pas le personnage. En fait, ce film est à déconseiller aux allergiques à Patriiick.

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